Les Derniers Jours de Trump sur le Territoire de la Campagne
Sous l’assaut de tous les côtés, dans les dernières semaines de sa campagne, l’ancien Président parle souvent d’ennemis de l’intérieur, y compris ceux qui essaient de prendre sa vie.
Sous l’assaut de tous les côtés, dans les dernières semaines de sa campagne, l’ancien Président parle souvent d’ennemis de l’intérieur, y compris ceux qui essaient de prendre sa vie.
AFGHANISTAN – L’armée américaine a reconnu ce vendredi 17 septembre avoir tué dix civils afghans innocents dans une bavure “tragique”, lors des opérations de retrait chaotique des États-Unis fin août à Kaboul, en frappant par erreur un véhicule qu’elle croyait rempli d’explosifs. “Dix civils, dont jusqu’à sept enfants, ont été tragiquement tués dans cette frappe” par drone, a déclaré à la presse le général Kenneth McKenzie, chef du commandement central de l’armée américaine. “Il est improbable que le véhicule et ceux qui sont morts aient été liés à l’EI-K”, le groupe jihadiste État islamique-Khorasan, ou qu’ils aient représenté “une menace directe pour les forces américaines”. En d’autres mots, contrairement aux affirmations initiales de l’armée, les “explosifs” n’étaient vraisemblablement que d’inoffensifs bidons d’eau et le conducteur du véhicule, un paisible père de famille, n’avait rien d’un jihadiste. “Notre enquête conclut désormais que cette frappe était une erreur tragique”, a ajouté le général McKenzie, assurant assumer “l’entière responsabilité” de cette bavure, intervenue quelques jours après un attentat de l’EI-K qui avait tué 13 militaires américains et une centaine d’Afghans près de l’aéroport de Kaboul. Les États-Unis avaient détruit le 29 août, dans une frappe aérienne par drone, ce véhicule à Kaboul, affirmant qu’il était “chargé d’explosifs” et assurant avoir déjoué une tentative d’attentat de l’EI-K. Mais le lendemain, la famille du conducteur du véhicule, Ezmarai Ahmadi, avait affirmé qu’il était employé par une ONG et que dix personnes, dont une majorité d’enfants, avaient été tuées. “Mon frère et ses quatre enfants ont été tués. J’ai perdu ma petite fille, des neveux et des nièces”, avait raconté à l’AFP Aimal Ahmadi, le frère d’Ezmarai. Toyota blanche Le général McKenzie, qui dirigeait les forces américaines en Afghanistan avant leur retrait du pays, a expliqué comment dans le chaos des évacuations de milliers de civils afghans et étrangers…
KABOUL – Le New York Times a publié ce vendredi 10 septembre une enquête contestant la version de l’armée américaine à propos de sa dernière frappe en Afghanistan, indiquant qu’elle pourrait avoir tué non un jihadiste à la voiture chargée d’explosifs, mais un employé d’ONG transportant des bidons d’eau. Les États-Unis ont détruit le 29 août, dans une frappe aérienne par drone, un véhicule à Kaboul, affirmant qu’“il était chargé d’explosifs” et assurant avoir déjoué une tentative d’attentat de Daech. La famille du conducteur du véhicule, Ezmarai Ahmadi, avait indiqué à l’AFP, au lendemain de la frappe, que dix personnes, dont une majorité d’enfants, avaient été tuées. Selon le quotidien américain, qui se base sur des images de caméras de surveillance et sur des entretiens, les déplacements jugés suspects par l’armée américaine de Ezmarai Ahmadi le jour de la frappe correspondaient à une journée de travail ordinaire. “La frappe se basait sur de bons renseignements” Le NYT indique aussi, sur la base de vidéos de caméra de surveillance, que le coffre de la voiture était certainement rempli de bidons d’eau que l’homme rapportait chez lui. Le journal conteste aussi, sur la base d’entretiens avec des experts, la version de l’armée américaine selon laquelle la frappe aurait provoqué la détonation secondaire d’explosifs rangés dans le coffre du véhicule. Le porte-parole du Pentagone John Kirby, interrogé sur les révélations du NYT, a indiqué que l’enquête continuait et assuré que “aucune armée au monde ne s’attache autant (que celle des États-Unis) à éviter des victimes civiles.” “La frappe se basait sur de bons renseignements, et nous continuons à croire qu’elle a empêché une menace imminente contre l’aéroport”, a-t-il encore fait savoir dans une courte déclaration. L’attaque des États-Unis était intervenue quelques jours après qu’un kamikaze de Daech eut déclenché une explosion massive à…
Marcus Yam / Getty ImagesUn C-17 Globemaster décollant de l’aéroport international Hamid Karzai de Kaboul, en Afghanistan, le 29 août 2021 AFGHANISTAN – L’armée américaine s’est totalement retirée d’Afghanistan dans la nuit de lundi à mardi, laissant le pays aux mains des talibans, leurs ennemis de 20 ans, au terme de la plus longue guerre de l’histoire des États-Unis. Accompagnant ce moment historique, des coups de feu ont éclaté à Kaboul, célébrant la prise de contrôle par les talibans de l’aéroport de la capitale afghane. “Nous avons écrit l’Histoire”, s’est félicité un responsable taliban après le départ des forces américaines. “Le dernier avion (de transport militaire) C-17 a décollé de l’aéroport de Kaboul le 30 août” à 19h29 GMT, juste avant minuit à Kaboul, a déclaré le général Kenneth McKenzie qui dirige le commandement central dont dépend l’Afghanistan lors d’une conférence de presse à Washington. L’ambassadeur américain Ross Wilson et un général, Chris Donahue, sont les derniers Américains à avoir quitté le pays. Les deux hommes sont les derniers à être montés à bord de l’avion. Le retrait militaire américain s’est donc achevé 24 heures avant la fin de la journée du 31 août, date butoir fixée par Joe Biden. Le président s’adressera mardi à ses concitoyens, nombreux à se demander à quoi auront finalement servi ces deux décennies d’engagement en Afghanistan. Le Pentagone a reconnu ce lundi n’avoir pas pu faire sortir d’Afghanistan autant de personnes que voulu. De vives critiques de l’opposition républicaine ont suivi l’annonce de cet échec. Le président a abandonné “des Américains à la merci de terroristes”, a ainsi déclaré le chef des républicains à la Chambre des représentants Kevin McCarthy. Washington continuera à “aider” tous les Américains qui veulent quitter l’Afghanistan, a assuré ce lundi soir le secrétaire d’État américain, Antony Blinken. Les États-Unis…
ESPACE – Drone? Espionnage? L’explication peut être moins extraordinaire que la visite d’une civilisation extra-terrestre, mais pour le moment rien n’est certain. L’armée américaine vient de confirmer la véracité d’une vidéo qui a fuité depuis plusieurs mois sur internet: un mystérieux triangle clignotant volant dans les nuages, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article. La déclaration du département américain de la Défense, rapportée par la chaîne CNN, est pour le moins avare en informations. Les autorités disent volontairement garder pour elles les détails de l’enquête en cours relative à cette vidéo, ainsi qu’à plusieurs clichés émanant chaque fois de soldats surveillant l’espace aérien américain. C’est en tous cas une confirmation suffisante que ces images sont authentiques. En 2019, l’armée de l’air américaine a fait les grands titres, en rendant publiques une poignée de vidéos prises par ses pilotes à l’entraînement, et montrant là-encore des objets non identifiés au comportement troublant, capables de changer de direction très rapidement avant de disparaître. De leur côté, les agences de renseignements américaines ont jusqu’au mois de juin pour déclassifier leurs enquêtes sur ce phénomène, après un vote de parlementaires du mois de janvier. À voir également sur Le HuffPost: Ce signalement d’ovnis en Irlande donne lieu à une enquête Source
ÉTATS-UNIS – Le gouvernement de Joe Biden a annoncé ce mardi 13 avril que toutes les troupes américaines quitteraient l’Afghanistan “sans conditions” d’ici le 11 septembre, jour du 20e anniversaire des attentats de 2001 aux États-Unis, malgré les craintes croissantes d’une victoire des talibans. Le président américain avait déjà prévenu qu’il serait “difficile” de respecter la date-butoir du 1er mai prévue pour le retrait dans un accord conclu par son prédécesseur Donald Trump avec les insurgés. Sa décision de repousser de quatre mois le départ coïncide avec l’annonce de la tenue d’une conférence de paix “de haut niveau” sur l’Afghanistan co-organisée du 24 avril au 4 mai à Istanbul par la Turquie, le Qatar et l’ONU. “Nous allons entamer un retrait ordonné des forces restantes avant le 1er mai et prévoyons d’avoir sorti toutes les troupes américaines du pays avant le 20e anniversaire du 11-Septembre”, a déclaré un responsable américain à des journalistes, assurant que ce départ serait “coordonné” et simultané avec celui des autres forces de l’Otan. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est actuellement à Bruxelles pour des consultations avec les alliés de Washington. “Nous avons dit aux talibans, sans la moindre ambiguïté, que nous répondrons avec force à toute attaque contre les soldats américains pendant que nous procédons à un retrait ordonné et sûr”, a ajouté ce responsable. En réponse, les talibans ont déclaré qu’ils ne participeraient pas au sommet en Turquie, avant que toutes les forces étrangères n’aient quitté le pays. “Avant que toutes les forces étrangères se soient complètement retirées de notre pays natal, (nous) ne participerons à aucune conférence qui prendrait des décisions sur l’Afghanistan”, a indiqué dans un tweet Mohammad Naeem, porte-parole des talibans au Qatar. Les rebelles afghans ont récemment mis en garde les États-Unis contre tout dépassement de la…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}