Trae Stephens a construit des armes IA et a travaillé pour Donald Trump. Selon lui, Jésus approuverait
Il est profondément ancré dans le monde des start-ups de défense en tant que partenaire du Founders Fund et cofondateur d'Anduril. Son bunker, cependant, n'est pas entièrement préparé pour la fin des temps.
Les fausses nouvelles générées par l'IA arrivent dans une élection près de chez vous
La désinformation politique ciblée générée par l'IA existe déjà, et les humains y succombent.
Fabriquer un appareil photo avec les armes de la police
En sortant de l’hôtel de police de Bordeaux le 3 mai 2019, Steven Monteau en a la confirmation : l’appareil photo qu’il est venu récupérer sort de l’ordinaire. « La légende dit qu’il a fait le tour des bureaux de l’établissement avant de m’être restitué », s’amuse-t-il à raconter. Pourtant, deux jours plus tôt, quand il a voulu s’en servir lors du défilé girondin du 1er mai, les policiers lui sont littéralement tombés dessus. L’appareil a été éventré et saisi ; Steven, interpellé. « C’est vrai qu’il ressemble à une bombe… vu qu’il est fabriqué avec les leurs », reconnaît le photographe. Plus précisément, l’engin est entièrement composé de grenades policières. Seule la lentille, en plastique, déroge au défi de son créateur. « L’obturateur est issu de la cuillère d’une grenade GLI-F4, l’objectif est un palet de grenade lacrymogène », jargonne Steven, devenu malgré lui spécialiste de l’armement policier français. « La chambre photographique et les deux leviers d’entraînement de la pellicule viennent de grenades lacrymogènes et de leurs propulseurs DPR, qui se placent normalement dans les lance-grenades Cougar. » La création reste expérimentale, sans parler des traces que les coups de matraque ont laissé sur l’appareil : les fuites de lumières sont nombreuses, l’utilisation de la pellicule est anarchique et le déclencheur n’est pas très fiable. Logiquement, les photos retranscrivent ce côté brut. Elles présentent notamment un vignettage très important – les coins sont assombris, en d’autres termes. Steven voit dans cet effet artistique une continuité de l’ambiance manif : « C’est similaire à ce qui arrive en plissant les yeux dans un nuage de fumée. » Malgré son existence chaotique, et plus de quatre ans après sa naissance, l’appareil photo fonctionne toujours, désormais protégé des errements policiers par un boîtier en carton siglé « PRESS ». Il y a cinq ans,…
Que sont les canons Caesar, que la France livre à l’Ukraine contre la Russie?
ARIS MESSINIS via Getty ImagesDes militaires ukrainiens tirant avec un canon Caesar vers des positions russes sur une ligne de front dans la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, le 15 juin 2022. GUERRE EN UKRAINE – Depuis le début de la guerre, la France a livré 18 canons Caesar à l’Ukraine, dont six supplémentaires annoncés jeudi 16 juin à Kiev par Emmanuel Macron. Produit par le groupe industriel français Nexter, le Caesar est un canon de 155 mm monté sur un camion capable de tirer six coups par minute à une distance de 40 kilomètres. Ce système d’artillerie est très prisé par les partenaires militaires de Paris pour sa précision. Il permet aujourd’hui à l’armée ukrainienne d’endiguer la progression de l’armée russe dans le Donbass. Jusqu’au retour de la paix dans une Ukraine libre et indépendante, autant qu’il le faudra, nous resterons mobilisés. Soutien humanitaire, économique et militaire pour permettre aux soldats ukrainiens de faire la différence sur le terrain face aux attaques de l’armée russe. pic.twitter.com/TGRSdUU1ii — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) June 16, 2022 Cette semaine, mercredi 15 juin, des soldats ukrainiens de l’unité d’artillerie de la 55e brigade ont fait une démonstration de tirs devant des journalistes conviés pour l’occasion (voir les photos ci-dessous). Depuis un canon Caesar camouflé, monté sur un camion, ils ont tiré trois coups, accompagnés de détonations assourdissantes et d’éclairs lumineux. Cette démonstration s’est déroulée depuis un lieu volontairement tenu secret. Impossible aussi pour les journalistes de savoir quelle était la cible du tir. “C’est un secret”, a commenté un officier ukrainien auprès des journalistes, précisant toutefois qu’elle était ”à moins de 38 kilomètres”. La défense ukrainienne plus agile et moins prévisible Selon un commandant ukrainien sur le front ukrainien, surnommé “Glib”, les canons Caesar ont rendu la défense ukrainienne plus agile, moins prévisible. “Ce…
L’Ohio facilite le port d’armes des professeurs dans les écoles
via Associated PressMike DeWine, le gouverneur de l’Ohio, le 3 mai 2022 ÉTATS-UNIS – Dans l’Ohio, le gouverneur républicain Mike DeWine a simplifié, ce lundi 13 juin, les conditions permettant aux enseignants et au personnel d’être armés dans les établissements scolaires. Il précise que ce sont les circonscriptions scolaires qui auront le dernier mot. Syndicats de professeurs et militants pour le contrôle des armes aux États-Unis sont vent debout. Cette législation, présentée pour la première fois en février, a été adoptée trois semaines après la tuerie survenue dans une école primaire d’Uvalde, au Texas. Un adolescent de 18 ans avait tué 19 enfants et deux enseignants, avant d’être abattu par la police. La fusillade avait relancé le débat sur le contrôle des armes à feu. Le gouverneur républicain Mike DeWine juge qu’une grande partie des 700 heures de formation au maniement des armes, qui était jusqu’à présent requises pour les professeurs, “n’est pas vraiment pertinente pour la sécurité en milieu scolaire”, rapporte CNN. Il cible notamment les heures consacrées à patrouiller avec la police ou à manier un radar. C’est pourquoi depuis lundi, le seuil a été abaissé à 24 heures d’entraînement. “Les élèves seront moins en sécurité dans les écoles” La mesure est critiquée par les syndicats de professeurs, les élus démocrates et les militants pour un plus strict encadrement des armes. Lundi, les maires démocrates de l’Ohio ont réitéré leurs demandes: le contrôle des antécédents des personnes souhaitant acheter des armes, l’interdiction de vente des armes d’assaut, la possibilité de retirer les armes des personnes perçues comme un danger et relever l’âge minimum à 21 ans pour acheter une arme, énumère Sky News. Cette loi “va faire que les élèves seront moins en sécurité dans les écoles”, ont réagi dans un communiqué Scott DiMauro, président de l’Ohio Education…
Les « armes fantômes » impossibles à tracer se multiplient aux États-Unis
Pour Mia Tretta, la matinée du 14 novembre 2019 a démarré comme toutes les autres. Élève au lycée Saugus de Santa Clarita, une banlieue nord de Los Angeles, elle venait d’être déposée à l’école par sa grand-mère. Dix minutes plus tard, elle était encore en train de papoter avec ses amis à l’extérieur lorsqu’elle a entendu une forte détonation. Puis une autre. Après ça, c’est devenu le chaos. La dernière chose dont Mia se souvient, c’est qu’elle était à terre, luttant pour rester en vie. Un élève avait ouvert le feu, semblant cibler ses victimes au hasard. C’était le 16e anniversaire du tireur. Il était armé, comme Mia l’apprendra plus tard, d’une « arme fantôme », une arme à feu de calibre 45 non enregistrée, assemblée à partir de pièces sans numéro de série. Un « équipement » de plus en plus courant aux États-Unis. Mia a reçu une balle dans le bas-ventre, mais a réussi à se relever et à monter les deux étages qui la séparaient de la salle de classe de son prof d’espagnol, où elle s’est réfugiée jusqu’à l’arrivée de la police. Son ami proche, Dominic Blackwell, 14 ans, a été tué, ainsi qu’un autre camarade de classe âgé de 15 ans. Trois autres personnes ont été blessées et l’auteur de l’attentat s’est suicidé. Quelques jours plus tard, alors que Mia était encore hospitalisée, les détectives lui ont parlé de l’arme fantôme utilisée pour essayer de la tuer. Elle n’avait jamais entendu ce terme auparavant et a été stupéfaite d’apprendre que les pièces d’armes non montées ne sont pas techniquement considérées comme des armes à feu et qu’elles ne nécessitent donc pas de numéro de série. Les acheteurs ne sont pas tenus de se soumettre à la même vérification fédérale de leurs antécédents que pour les armes fabriquées en usine…
L’État de New York prend des mesures plus strictes sur les armes
Drew Angerer via Getty ImagesLors d’un rassemblement contre la violence armée devant le Capitole, à Washington, le 6 juin 2022. ÉTATS-UNIS – Âge minimum (21 ans) pour acheter un fusil semi-automatique, limitation des chargeurs à grande capacité: après la tuerie raciste de Buffalo et le massacre dans une école au Texas, l’État de New York a pris lundi 6 juin une série de mesures pour restreindre l’accès aux armes à feu. “La violence par arme à feu est une épidémie qui déchire notre pays. Les pensées et les prières ne règleront pas le problème, mais des actions fortes le feront”, a déclaré lundi Kathy Hochul, la gouverneure démocrate du quatrième État le plus peuplé des États-Unis (près de 20 millions d’habitants), où se trouve la ville de Buffalo. Gov. Hochul: “We’re raising the age of semi-automatic weapons so no 18-year-old can walk in on their birthday and walk out with an AR-15.” pic.twitter.com/o2WjcN94LM — The Post Millennial (@TPostMillennial) June 6, 2022 Elle s’exprimait lundi après avoir promulgué plusieurs lois votées la semaine dernière par le parlement local. Le président américain Joe Biden a lui-même appelé la semaine dernière à interdire au niveau national la vente de fusils d’assaut semi-automatiques, comme c’était le cas de 1994 à 2004, ou à défaut de relever l’âge minimum d’achat de 18 à 21 ans, mais les négociations n’ont pour l’instant pas abouti à un accord entre démocrates et républicains. Les deux auteurs des tueries de Buffalo (10 morts afro-américains dans un supermarché le 14 mai), et de l’école primaire d’Uvalde au Texas (19 enfants et deux enseignantes tués) avaient 18 ans et portaient ce type d’arme. Permis et gilets pare-balle Derrière ces deux drames qui ont choqué le pays, les fusillades sont quotidiennes aux États-Unis, à l’instar de celles survenues à Philadelphie (trois morts)…
Guerre en Ukraine: bataille interposée entre Kiev et Moscou sur l’aide militaire occidentale
Stringer . via ReutersKiev, le 5 juin 2022. GUERRE EN UKRAINE – Alors que le président russe Vladimir Poutine a menacé de viser de nouvelles cibles si des missiles de longue portée sont fournis à l’Ukraine, Kiev a réclamé, ce dimanche 5 juin, un soutien militaire “constant” des pays occidentaux face aux troupes russes. “Nous sommes déjà entrés dans une guerre prolongée et nous aurons besoin d’un soutien constant, a avancé la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Malyar s’adressant à des médias locaux. L’Occident doit comprendre que son aide ne peut être ponctuelle mais qu’elle doit se poursuivre jusqu’à notre victoire.” L’Ukraine attend des livraisons de systèmes lance-missiles plus puissants promis par le président américain Joe Biden, en espérant que cela change le rapport de force face à la Russie dans l’est du pays. Les États-Unis ont annoncé mercredi l’envoi de quatre systèmes Himars (des lance-roquettes multiples montés sur des blindés légers), 1000 missiles anti-chars Javelin supplémentaires et quatre hélicoptères Mi-17 dans le cadre d’un nouveau paquet d’aide militaire. La ville de Kiev visée par des frappes russes Le sous-secrétaire à la Défense Colin Kahl a dit que les forces ukrainiennes avaient besoin d’environ trois semaines de formation pour pouvoir utiliser les Himars, des lance-roquettes très mobiles à missiles guidés qui pourraient donner aux Ukrainiens un avantage en termes de distance et de précision dans la bataille du Donbass. Plusieurs pays ont fourni à l’Ukraine une aide militaire pour qu’elle se défende face à l’invasion russe depuis le 24 février, veillant toutefois à ne pas devenir eux-mêmes des belligérants. Selon les informations du quotidien espagnol El País, publiées ce dimanche, l’Espagne va livrer à l’Ukraine va fournir à l’Ukraine des missiles anti-aériens et des chars Leopard. Par ailleurs, des frappes russes ont visé Kiev ce dimanche à l’aube, les premières…
Thales dément avoir vendu à la Russie des armes “utilisées pour tuer des civils”
Sarah Meyssonnier via ReutersLe siège social de Thales à La Défense (photo prise le 31 janvier 2022). GUERRE EN UKRAINE – Une nouvelle entreprise française pointée du doigt par Kiev. Un conseiller de la présidence ukrainienne a accusé ce vendredi 22 avril le groupe français d’équipements de défense Thales d’avoir contourné les sanctions et vendu en 2015 à la Russie du matériel utilisé en Ukraine pour tuer des civils. Une affirmation réfutée par Thales. Sur Twitter, Mikhaïlo Podolyak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a affirmé qu’“une famille [qui] tentait de s’échapper […] a été tuée par des assassins russes”. “Tuée, comme c’est maintenant prouvé, avec des armes françaises vendues en contournement des sanctions en 2015”, a-t-il ajouté. Démentant avoir contourné les sanctions contre la Russie, Thales, interrogé par l’AFP, dit s’être “toujours conformé strictement aux réglementations françaises et internationales y compris concernant l’application des sanctions européennes de 2014 à l’égard de la Russie”. Thales se défend d’une accusation “trompeuse” “Aucun contrat d’export d’équipement de défense n’a été signé avec la Russie depuis 2014 et aucune livraison n’a été effectuée à la Russie depuis le début du conflit en Ukraine”, selon le groupe, qui ajoute que “toute information laissant penser le contraire est erronée et donc trompeuse”. L’entreprise dit avoir par ailleurs décidé de cesser ses activités en Russie. Dans sa publication, Mikhaïlo Podolyak relaie la vidéo d’un blogueur ukrainien, Pavlo Kachtchouk, qui analyse les dégâts causés sur une voiture dans laquelle a été retrouvé le corps d’une femme tuée à Boutcha, près de Kiev. A tiny car of the French brand. A family was trying to escape but was killed by 🇷🇺 murderers. Killed, as it is now proved, with French weapons sold in circumvention of sanctions in 2015. Anyone in 🇪🇺 who tries to make up to 🇷🇺 must…
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