The Northeast Is Becoming Fire Country
Les cartes des récents incendies dans la région ressemblent à celles de la Californie en août, avec des centaines de points rouges.
Les cartes des récents incendies dans la région ressemblent à celles de la Californie en août, avec des centaines de points rouges.
Fine Gael cherche à obtenir un quatrième mandat consécutif sans précédent et pourrait bien y parvenir le 29 novembreLes électeurs irlandais se rendront aux urnes le vendredi 29 novembre, trois semaines après que le premier ministre, Simon Harris, a mis fin à des mois de spéculation en dissolvant le gouvernement de coalition avant la fin de son mandat de cinq ans en mars prochain.Le Fine Gael de Harris, de centre-droit, cherche à obtenir un quatrième mandat consécutif sans précédent, une perspective qui semble loin d’être impossible compte tenu de sa récente reprise spectaculaire dans les sondages – et de l’effondrement tout aussi dramatique du soutien à son rival, Sinn Féin. Continue reading…
LeLe porte-parole du Rassemblement national (RN), Thomas Ménagé, avait démontré sa fermeté, au micro de France Inter à la fin d’octobre : « Nous permettrons [à Christine Engrand] de se défendre, mais si les déclarations et les faits révélés sont avérés, une sanction sera appliquée, pouvant aller jusqu’à l’exclusion. » Grande volonté, petite conséquence : deux mois après avoir été mise en lumière par Mediapart pour avoir utilisé ses fonds de frais de mandat de l’Assemblée nationale pour des dépenses personnelles aussi absurdes que la garde de son chien ou les funérailles de sa mère, la députée du Pas-de-Calais n’a finalement reçu qu’une peine symbolique.
L’histoire unique de El Museo lui a permis d’être à l’avant-garde de ce qui est désormais plus largement accepté comme la raison d’être des musées.
AuAu >pour le sixième anniversaire de l’initiative du mouvement des « gilets jaunes » – le 17 novembre 2018 marqua les débuts des premiers blocages de ronds-points –, le gouvernement dirigé par Michel Barnier, en difficulté à l’Assemblée nationale, tente de résoudre la situation. Ce faisant, il prétend s’inspirer des cahiers de doléances élaborés durant cette période de contestation, d’espoir et de revendications ; dans une France qui n’avait pas connu une telle effervescence ni une telle expression depuis Mai-68.
« Les impôts représentent le coût d’une société civilisée », déclarait Henry Morgenthau, ministre des Finances de Franklin D. Roosevelt en 1937. « Trop de citoyens aspirent à une civilisation à bas prix », ajoutait-il. Une réflexion prémonitoire sur notre situation budgétaire actuelle.
Malheureusement, c’est la conclusion que l’on peut tirer de la récente séquence à l’Assemblée nationale. Rappelons les événements. La politique macroniste a entraîné un glissement considérable de nos finances publiques et le gouvernement souhaite y remédier par un budget d’austérité qui mise trop sur la réduction des dépenses, nuisant ainsi à l’activité et à l’emploi.
<p Lors des travaux de la commission des Finances, puis en assemblée plénière, la gauche a réussi à faire adopter des amendements permettant un double rééquilibrage : des recettes fiscales additionnelles, basées sur une justice fiscale accrue.
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Dans cet ensemble de mesures, seuls les très riches et les grandes entreprises étaient ciblés. Mentionnons la taxation des biens des ultrariches, l’augmentation des impôts sur les revenus du capital, y compris une contribution exceptionnelle sur les dividendes versés par les sociétés du CAC 40.
Les grandes entreprises faisaient face à une imposition sur les superprofits et à une régulation de l’une de leurs principales niches fiscales, le régime mère-fille qui permet d’exonérer une partie des paiements des filiales à leur société mère. Il faut également ajouter une augmentation de la taxe sur les transactions financières et un retour progressif des impôts de production pour les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse un milliard d’euros.
L’Assemblée visait donc à maîtriser le déficit budgétaire par le prisme de la justice fiscale. Cela était inacceptable pour le gouvernement. Charles de Courson, rapporteur du budget, avait néanmoins évalué à 12 milliards le montant des recettes supplémentaires résultant des mesures adoptées, alors que Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, l’a estimé à 35 milliards, qualifiant cela de « budget Frankenstein ». La justice fiscale est perçue comme un monstre.
Le bloc des droites, allant de la macronie au Rassemblement national, a formé un front antigal pour rejeter toutes ces propositions. Le débat se déplacera au Sénat puis reviendra à l’Assemblée, avec de fortes chances de se conclure par un 49-3.
À l’heure actuelle, le RN opte pour un soutien sans implication au gouvernement. Comme l’évoque le philosophe Michel Feher, cela constitue plus qu’une simple étape vers un gouvernement commun. Ce sera l’héritage politique d’Emmanuel Macron.
De la Révolution française au 6 janvier, les foules ont été héroïsées et vilipendées. Maintenant, elles constituent un champ d’étude.
Une des notes sur des jurés potentiels disait : « Je l’aimais mieux que tout autre juif Mais Pas Question », puis ajoutait : « Doit Kicker, trop Risqué. »
LeLe député de La France insoumise (LFI) Andy Kerbrat, interpellé par les forces de l’ordre le 17 octobre à Paris alors qu’il était en train d’acquérir des substances illicites, aurait utilisé son compte AFM (avance de frais de mandat), financé chaque mois par l’Assemblée nationale, pour soutenir sa consommation, selon une investigation de Mediapart.
Une femme sur deux (contre 46 % des hommes) – et particulièrement 63 % des ouvrières, 56 % des salariées du secteur privé et 57 % des familles monoparentales – citent le pouvoir d’achat parmi les trois préoccupations majeures (cela représente même la priorité n°1 pour un quart des femmes). Ce constat provient d’une étude menée par Amandine Clavaud de la Fondation Jean Jaurès et Laurence Rossignol de l’Assemblée des femmes, analysant les perceptions et attentes en matière de politique et de féminisme, basée sur une enquête réalisée par Ipsos auprès de 11 000 personnes, dévoilée le 11 octobre 2024.
Ce constat s’explique évidemment par les conséquences de l’inflation, mais aussi par les réalités socio-économiques des femmes « révélatrices des inégalités professionnelles et salariales » auxquelles elles font face. Il est bon de rappeler que la dernière étude de l’Insee indique un écart de revenus de 23,5 % entre les femmes et les hommes, et que 59,3 % des personnes au SMIC sont des femmes.
L’étude révèle que les attentes envers le gouvernement concernant l’égalité professionnelle sont particulièrement fortes chez les femmes peu diplômées. Tandis que les femmes cadres semblent exprimer davantage de satisfaction vis-à-vis des mesures adoptées dans ce domaine – la sociologue Sophie Pochic évoque « une égalité élitiste » – cela ne s’applique pas aux salariées à faibles revenus qui sont souvent dans une précarité sévère. Les mères isolées sont ici particulièrement touchées, souffrant d’une exposition accrue à la pauvreté, comme je l’ai déjà signalé dans une précédente chronique.
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Contrairement aux hommes qui placent la question de l’insécurité en deuxième position, la santé représente la priorité n°2 des femmes (35 % des femmes la considèrent comme une préoccupation majeure, contre 29 % des hommes), ce qui reflète en partie les résultats du rapport annuel du Conseil économique, social et environnemental (Cése). L’inquiétude liée à la santé tend à grandir pour celles vivant en milieu rural (39 %).
Les autrices de l’étude soulignent que « les femmes sont les premières à faire face aux insuffisances de notre système de santé ». Au-delà du manque de praticiens dans certains territoires, l’enquête évoque les nombreuses fermetures de maternités, notamment localement, et les difficultés d’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans certains départements, en particulier en zone rurale.
L’accès à la santé touche aussi davantage les femmes âgées (c’est une priorité pour 38 % des femmes de plus de 60 ans). Le vieillissement, ainsi que les questions de dépendance, de maladie et d’isolement, touchent particulièrement les femmes, qui se retrouvent également plus souvent en situation de pauvreté, avec des pensions de retraite bien inférieures à celles des hommes.
Parmi toutes les femmes, 86 % (contre 84 % des hommes) soutiennent l’amélioration du système de santé dans les petites villes, « même si cela peut engendrer une augmentation des impôts ».
<pNeuf personnes sur dix se prononcent en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes. Bien que seulement six sur dix se déclarent féministes, une progression de dix points est observée par rapport à une enquête similaire menée il y a dix ans. L'impact du mouvement #Metoo a conduit à une prise de conscience générale des enjeux féministes.
Il est évident que les femmes sont toujours plus nombreuses à se montrer favorables à l’égalité et à vouloir aller plus loin (91 % d’entre elles et 85 % des hommes). Cependant, elles sont moins nombreuses à se qualifier de féministes (64 % contre 58 % des hommes).
Ce terme ne suscite pas encore un consensus. Les résistances, voire l’hostilité, sont particulièrement plus présentes chez les hommes : 15 % d’entre eux refusent de progresser davantage vers l’égalité et 42 % rejettent le féminisme…
Les femmes qui se déclarent féministes sont généralement plus jeunes (75 % des 18-24 ans) et plus diplômées (73 % des bac+5). Elles votent aussi plus fréquemment à gauche (81 % des femmes de gauche se définissent comme féministes contre 56 % de celles de droite).
On observe un « modern gender gap » (c’est-à-dire que les jeunes femmes sont plus progressistes que les jeunes hommes) se manifestant dans la forte propension des jeunes femmes à voter à gauche et à se revendiquer féministes, contrairement aux jeunes hommes qui voient des thèses masculinistes prendre de l’ampleur : ces derniers affichent le plus grand désengagement envers l’égalité (moins que les hommes de 60 ans et plus). Parmi eux, une polarisation se dessine entre ceux qui soutiennent pleinement la cause féministe (15 %) et ceux qui s’y opposent catégoriquement (15 % également).
Ces résultats corroborent les données issues du baromètre annuel sur le sexisme du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes : 22 % des jeunes hommes entre 15 et 24 ans et 25 % de ceux entre 25 et 34 ans estiment « qu’il est parfois nécessaire d’employer la violence pour obtenir le respect dans la société » ou encore que pour 39 % d’entre eux, « le féminisme menace le statut des hommes dans la société ».
Ce « modern gender gap » au sein des jeunes générations est également perceptible aux États-Unis, où le clivage – entre jeunes hommes votant pour Donald Trump et jeunes femmes pour Kamala Harris – semble se confirmer.
Parmi les actions attendues du gouvernement se distinguent nettement les préoccupations liées aux violences : la lutte contre le harcèlement scolaire (93 % des femmes), le harcèlement de rue (91 % des femmes) et les violences sexistes et sexuelles (89 % d’entre elles, soit 5 points de plus que les hommes). Ensuite, apparaît la lutte contre les inégalités professionnelles, notamment salariales, ainsi que la situation des familles monoparentales et dans une moindre mesure, l’accès des femmes aux postes à responsabilité.
Il est vrai que la lutte contre toutes les violences sexistes et sexuelles est une priorité reconnue quel que soit le genre, et indépendamment de l’affiliation politique, mais la question des inégalités professionnelles est davantage défendue par les femmes et les partis de gauche.
On sait que les femmes votent de plus en plus pour l’extrême droite qu’auparavant. Lors des dernières élections législatives, deux blocs distincts se sont formés parmi les électrices : 31,5 % d’entre elles ont voté pour les partis de gauche et 31,5 % ont choisi de voter pour les partis d’extrême droite (36,5 % des hommes ont agi de même).
Cette étude indique que les électeurs et électrices votant pour l’extrême droite affichent le plus grand rejet de l’égalité et du féminisme : parmi les 39 % de personnes se déclarant non féministes, 57 % ont voté pour Les Républicains, 51,4 % pour Reconquête ! et 48,5 % pour le Rassemblement national (RN). En revanche, 76 % des électeurs de gauche se disent féministes (soit 14 points de plus que la moyenne).
La religion joue aussi un rôle : si 61 % de l’ensemble se dit féministe, c’est le cas de 65 % des personnes sans religion mais seulement de 55 % chez les protestants, 54 % chez les catholiques, 47 % chez les juifs et 46 % chez les musulmans.
Cependant, lorsqu’on questionne sur les partis politiques les plus investis dans la défense des droits des femmes, 45 % des femmes et 35 % des hommes estiment qu’aucun parti n’est véritablement engagé sur cette cause… Certes, 30 % (28 % des femmes et 32 % des hommes) jugent que les partis de gauche sont ceux en qui ils ont le plus confiance, mais 15 % ont tout de même désigné le RN… Le travail de décrédibilisation de ce parti fonctionne, y compris dans le domaine des droits des femmes, en dépit des nombreuses critiques qui ont été formulées, ici même…
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