La libération de Novak Djokovic ordonnée par un juge en Australie
TENNIS – Un juge a ordonné ce lundi 10 janvier la libération immédiate de Novak Djokovic du centre de rétention dans lequel il a été placé la semaine dernière, une victoire dans la bataille judiciaire que livre le N.1 mondial pour entrer en Australie sans être vacciné contre le Covid-19. Le gouvernement australien étant confronté à une défaite humiliante et très médiatisée, l’avocat Christopher Tran a indiqué que le ministre de l’Immigration Alex Hawke pouvait encore ordonner l’expulsion de Djokovic. “On m’a dit que (le ministre) examinerait la possibilité d’exercer un pouvoir personnel d’annulation”, a-t-il déclaré. Les avocats de “Djoko”, retenu depuis cinq jours dans un centre pour migrants à Melbourne, tentaient de convaincre le tribunal fédéral que le champion serbe avait bien contracté le Covid en décembre, ce qui le dispenserait d’une vaccination obligatoire pour entrer sur le territoire. “Qu’est-ce que cet homme aurait pu faire de plus?”, a reconnu lors de l’audience suivie en ligne par l’AFP le juge Anthony Kelly, qui a estimé que Djokovic a fourni des preuves, émanant “d’un professeur et d’un médecin éminemment qualifié” concernant sa demande de dispense médicale. L’audience s’est ouverte avec du retard après un problème informatique dû à un trop grand nombre de connexions afin d’assister à sa retransmission en ligne, finalement partagée sur YouTube notamment, malgré une interdiction, par des antivax. L’Open d’Australie débute dans 7 jours Selon les avocats du sportif, le joueur était “complètement confus”, lorsqu’il a été entendu durant plusieurs heures dans la nuit du 5 au 6 janvier à l’aéroport de Melbourne. Ils ont notamment fait valoir qu’il a été privé de moyens de communication avec son entourage lors de son interrogatoire. L’Open d’Australie, où Djokovic ambitionne de s’offrir un 21e tournoi du Grand Chelem qui le placerait au sommet de l’histoire du tennis devant ses deux…