Un réseau démantelé après avoir trafiqué plus de 3000 faux pass sanitaires
Kiran Ridley / Getty ImagesUn réseau démantelé après avoir trafiqué plus de 3000 faux pass sanitaires (photo d’illustration prise le 28 janvier à Paris). COVID – Rolex, 4×4, matériels multimédia… Grâce à un trafic de faux pass sanitaires, les membres d’un réseau ont pu faire l’acquisition de nombreux objets de luxe. Ils ont finalement été interpellés, entre mardi et jeudi, a annoncé la gendarmerie, ce samedi 12 février, dans un communiqué. Le réseau avait généré et vendu, ces derniers mois, plus de 3000 faux pass sanitaires en région Auvergne-Rhône-Alpes mais aussi en Île-de-France. Quatre personnes au total ont été interpellées dans le cadre d’une opération diligentée par le parquet de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) “engageant une cinquantaine de militaires de l’Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique (OCLAESP), de la section de recherches de Grenoble, des groupements de gendarmerie de Haute-Savoie, de la Drôme et du Rhône”. Des comptes de personnels de santé détournés Selon la gendarmerie, “cette opération judiciaire s’inscrit dans la continuité d’une série d’interpellations menées depuis plusieurs semaines par l’OCLAESP en lien avec les fraudes aux pass sanitaires”. Deux des mis en cause ont été remis en liberté à la suite de leur garde à vue en attente de suites judiciaires, tandis que le troisième “est convoqué prochainement devant la justice”. Le quatrième a été condamné ”à 9 mois de détention à domicile avec bracelet électronique” par le tribunal de Valence qui avait jugé ce dernier en comparution immédiate vendredi. Cette filière d’écoulement de faux pass, “allant du revendeur via les réseaux sociaux aux individus”, détournait des comptes professionnels de personnels de santé dont le nombre n’a pas été précisé. Les perquisitions chez les mis en cause ont permis “la découverte de nombreux téléphones et supports numériques contenant des données et des…
Régionales 2021: Najat Vallaud-Belkacem sera bien tête de liste en Auvergne-Rhône-Alpes
JEFF PACHOUD / AFPNajat Vallaud-Belkacem, ici photographiée à Grenoble en février 2020, ambitionne de mener les socialistes à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes. POLITIQUE – L’ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem a officialisé ce samedi 13 mars sa candidature à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes, actuellement dirigée par Laurent Wauquiez (LR). L’ancienne ministre de l’Éducation nationale de François Hollande, dont la décision ne faisait guère de doute, annonce ainsi sa candidature aux régionales du mois de juin dans une interview commune aux trois grands quotidiens de la région, Le Progrès, Le Dauphiné Libéré et La Montagne. Najat Vallaud-Belkacem dit dans cette interview vouloir incarner “une alternative” à la politique et à la gouvernance de Laurent Wauquiez, qui s’était emparé de la région en 2016, qu’elle taxe de “clientélisme” et de “court-termisme”. Outre le PS, sa liste rassemble le PRG, Cap écologie et la Gauche républicaine et sociale. Échec pour l’union de la gauche Selon cet entretien, les discussions avec les autres forces de gauche, en particulier les écologistes, n’ont pas abouti, tandis que Najat Vallaud-Belkacem ambitionnait de faire des élections régionales “le laboratoire de l’union de la gauche”, en proie à une division “suicidaire”. L’ancienne élue de Villeurbanne (la deuxième plus grande ville de la métropole lyonnaise) laisse encore la porte ouverte à un rassemblement “avant le premier tour”. Sinon, “il y aura toujours le soir du premier tour”, ajoute-t-elle. “La balle est plus que jamais dans le camp des écologistes”, a ajouté auprès de l’AFP le chef de file du groupe socialiste à la région, Jean-François Debat, jugeant la dernière rencontre avec les Verts vendredi “extrêmement décevante”. “Alors que nous souhaitions un rassemblement équilibré, ils exigent un ralliement sec”, a-t-il fustigé, en ajoutant que les discussions n’étaient “jamais bloquées”. Mardi, dans un entretien accordé à l’AFP et au Progrès,…
Covid-19: l’Auvergne-Rhône-Alpes va lancer une campagne de millions de tests avant Noël
JEAN-PHILIPPE KSIAZEK via Getty ImagesUne infirmière effectue un test PCR dans un laboratoire de Saint-Symphorien-sur-Coise le 9 novembre 2020 (Photo by JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/AFP via Getty Images) CORONAVIRUS – Une campagne massive de tests gratuits sera proposée aux huit millions d’habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes avant les vacances de Noël, a annoncé ce lundi 16 novembre le président LR de la région Laurent Wauquiez dans un entretien accordé à plusieurs journaux locaux. Un millier de lieux à travers la région vont être définis, en plus de cars déployés en milieu rural, afin de permettre à 10.000 personnes de mener cette opération non obligatoire qui devrait déboucher sur de deux à quatre millions de tests sur la période, a précisé Laurent Wauquiez. Cette “immense opération logistique” devrait avoir lieu entre les 16 et 23 décembre, a indiqué le président de la région, précisant qu’une première commande de deux millions de tests avait été passée. “La Slovaquie l’a fait, l’Autriche, qui compte autant d’habitants que nous, le fait. Nous avons décidé de montrer que c’était possible”, a déclaré Laurent Wauquiez. Dans cette région particulièrement affectée par l’épidémie, ce dépistage massif vise à “protéger au maximum les aînés en détectant un maximum de contaminateurs et de mettre un coup d’arrêt à la circulation du virus”, a-t-il ajouté, jugeant que “les campagnes de dépistage actuelles ne sont pas assez importantes”. Une opération avec l’ARS et la CPAM? Les 1000 sites de dépistage, qui restent à déterminer, pourront être des pharmacies, des cabinets médicaux, mais aussi des lycées et des salles polyvalentes. La région mobilisera pour l’opération des médecins libéraux, des pharmaciens, des élèves infirmiers, des pompiers et les personnels de la Croix-Rouge et de la Protection civile. L’opération, menée avec l’Agence régionale de santé (ARS) et la CPAM utilisera en majorité des tests antigéniques. “Il y aura…
Un mariage à Annecy devient un des gros clusters d’Auvergne-Rhône-Alpes
maximkabb via Getty Images200 cas contacts ont été identifiés après un mariage (illustration) CORONAVIRUS – Effet domino ou battement d’aile du papillon, tout est en tout cas allé très vite. En Auvergne-Rhône-Alpes, un mariage est devenu l’un des plus gros cluster de la région raconte le JDD dans son édition de ce dimanche 2 août. Tout commence le 14 juillet quand un couple décide de célébrer ses noces en emmenant ses 88 invités sur un bateau qui fait croisière sur le lac d’Annecy. A son bord sont également présents deux employés du traiteur et trois membres d’équipage de la compagnie. Portés au début, les masques quittent rapidement les visages sous l’effusion de l’émotion et l’ambiance de fête. Le premier malade se manifeste deux jours après le mariage mais au total, ce sont 21 personnes présentes sur le bateau qui seront finalement testées positives. Parmi les invités contaminés, certains repartent chez eux sans le savoir et essaiment à leur tour le nouveau coronavirus autour d’eux. Une enfant présent au mariage fréquentera par la suite plus de 25 personnes dans un centre de loisirs de Haute-Savoie. Trois contacts ont été testés positifs. Un autre convive également contaminé se rend quelques jours plus tard à un anniversaire dans un restaurant, toujours en Haute-Savoie, où il est alors en contact avec plus d’une trentaine de personnes. Les résultats sont en attente. Surtout, détaille le JDD ,un employé du traiteur du mariage a également été contaminé. Le temps que toutes les données parviennent à l’ ARS et qu’elle préviennent l’entreprise, le salarié a déjà eu le temps de participer à un autre événement à Oyonnax, dans l’Ain, où il a approché un peu moins de quarante personnes. Deux ont été testées positives pour l’instant. Au total, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a identifié après ce mariage pas moins de…
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