Les 23 meilleurs films actuellement disponibles sur Apple TV+ (octobre 2024)
Wolfs, Fancy Dance et The Last of the Sea Women ne sont que quelques-uns des films que vous devriez regarder sur Apple TV+ ce mois-ci.
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[Le privé à l’assaut du supérieur] Sécurité, rentabilité, aides publiques : l’enseignement supérieur privé se développe dans l’intérêt des fonds d’investissement, pas toujours dans celui des étudiants. Et l’accès de tous aux études est menacé.
Sabotage. Destruction de biens. Pour Léna Lazare et ses complices, radicalisés par des années d'inaction face à la crise environnementale, ce ne sont pas des gros mots. Ce sont des actes de joie.
Priscila Barbosa est arrivée aux États-Unis avec le rêve de réussir. En utilisant des plateformes de gig economy, elle a bâti un empire commercial à partir de rien. Il y avait juste un énorme problème.
Bienvenue dans « LAST CALL », une série dans laquelle on passe du temps avec les gens qui travaillent dans des bars afin de profiter de leurs leçons de vie – de comment surmonter un cœur brisé à ce qu’il ne faut absolument pas commander pour éviter de se couvrir de ridicule. Ostende, c’est la reine des villes côtières. Il y a beaucoup à dire sur elle, ses apparts hors de prix en bord de mer ou la gentrification qu’elle subit tristement, au détriment de son lien historique avec la pêche. Mais je préfère rester positive pour une fois, et parler d’un de ces innombrables lieux à la fois connus des touristes, des amoureux·ses de la ville et de ses propres habitant·es. Je pense à cet ancien bistrot de pêcheurs, suffisamment éloigné de la Langestraat et sa vie nocturne tumultueuse pour ne pas être gêné par des ados qui dégueulent, mais suffisamment proche pour que, si l’envie vous prend d’aller danser après votre cinquième verre de Zeegeuze, vous n’ayez pas à vous traîner bien loin. Je vous parle d’un bar appelé De Zeegeuzen. Entre le front de mer et le centre-ville, pas très loin de ces horribles blocs rouges – on ne sait toujours pas si c’est censé être de l’art ou une blague hors de prix – se trouve De Zeegeuzen, un bar pas comme les autres. Quand j’étais ado (en âge de consommer de l’alcool, bien sûr), je m’y suis aventurée pas mal de fois. Avec mes potes, on se faufilait toujours à l’arrière pour boire une pinte et fumer en cachette. J’y ai célébré mon premier réveillon du Nouvel An loin de chez moi – avant de rentrer le cœur à moitié brisé, avec un de mes potes qui était trop cuit pour donner l’adresse au chauffeur…
« Mais bien sûr qu’il y a toujours quelque chose d’ouvert dans la capitale » répondront forcément des Parisiens en parlant de leur ville préférée. Lieu de la culture et de la teuf, Paris a pourtant pris un petit coup derrière la tête depuis la pandémie de Covid. Sa vie nocturne s’est amoindrie et de nombreux lieux de fêtes sont restés portes closes. À la manière de nos collègues britanniques à Londres, on s’est mis au défi de passer une nuit entière à vadrouiller dans la capitale pour vérifier s’il y avait autre chose que des McDo ouverts passé minuit. Et pour pimenter un peu tout ça, on a choisi un mercredi. 21:00 – DRAG SHOW J’ai déniché un spectacle de drag show en plein quartier de Château d’Eau. Personne ne soupçonnerait que des stars internationale se produiraient ce soir-là dans un minuscule théâtre mise à part la petite centaine de personnes qui assistent, extatiques au spectacle. Le public est clairement initié, les trois quarts parlent anglais et hurlent à l’apparition de leur drag queen favorite. 21:30 – KFC Il y a quelque chose de très stressant à l’idée de savoir à l’avance qu’on va passer une nuit blanche en hiver sans plan. En temps normal, on termine la soirée chez quelqu’un mais là nos besoins primaires se réveillent. De peur, de mourir de faim et de froid, j’échoue dans un KFC, pas n’importe lequel : celui où Kim Kardashian et Kanye West ont mangé. Mais la plaque commémorative des deux stars a déjà disparu. « Trop de gens venaient pour la prendre en photo sans pour autant commander, il y avait une foule pour rien », raconte un employé. Après quelques tenders enfournés, je pars pour une institution de Belleville : le karaoké du China Town. 22:00 – KARAOKÉ…
Des supporters français alors qu’ils regardent le match de la Coupe du monde de football Qatar 2022 entre la France et l’Angleterre dans un bar de Toulouse, le 10 décembre 2022. (Photo par Valentine CHAPUIS / AFP) Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais passé un bon moment devant un match dans un bar. Pourtant, je m’applique à reproduire cette activité chaque année, croyant naïvement que cette fois-ci, ce serait sympa – avant de rentrer chez moi à la mi-temps après avoir lâché 50 balles pour de la bière chaude et une planche mixte devant une télévision sans son. Si Marcel Proust écrivait que, « on ne guérit d’une souffrance qu’à condition de l’éprouver pleinement », il n’a sans doute jamais regardé un France-Angleterre de Coupe du monde dans un bar bondé. Publicité Généralement, tout commence par un pote (souvent celui qui ne regarde jamais de foot) disant quelque chose comme « Hey, on se regarde le match dans un bar ? ». À chaque compétition majeure, les gens veulent voir les matchs dans un bar, parce que « c’est cool », « qu’il y aura de l’ambiance » ou je ne sais quel autre poncif qui sort de la bouche de n’importe quel cadre trentenaire sur le déclin. Au premier abord, cela peut sembler plus excitant qu’un canapé deux places IKEA avec trois canettes de bière placées sur une table basse à côté d’un MacBook Air diffusant le match en streaming sur Rojadirecta. Pourtant, s’entasser dans un bar tels des bœufs pour regarder un match ressemble plus à une séance de crossfit où l’haleine fétide de vos compatriotes hurlant des onomatopées vient caresser votre visage rouge de fatigue. « La moniteur s’éteindra automatiquement dans une minute » Une fois la décision prise de sortir de chez vous,…
Un samedi après-midi en plein cagnard, me voilà planté sur le parking douteux du Double Down Saloon, un bâtiment en briques roses sans fenêtres situé environ 3 kilomètres à l’écart du Strip. Je me prépare mentalement à la tâche ardue qui m’attend. Pendant les 72 prochaines heures, j’irai de rade en rade jusqu’à la cirrhose, crapahutant d’un établissement à l’autre suivant les seules recommandations des barmens et des habitués. À la fin de ce périple, je devrais avoir trouvé le nec plus ultra du bar miteux de Vegas. J’ai fait pression pour écrire cet article, déjà parce que rien ne me rend plus heureux dans la vie que de m’enfiler des bières bon marché dans un bouge absolument pourri. Mais au-delà de ça, je voulais découvrir un côté de la ville qui est absent des brochures touristiques. On nous vend Sin City comme cet archipel hédoniste, où vous pouvez être quelqu’un d’autre. Tous les ans, des millions de touristes (32 pour être exact) débarquent des quatre coins du monde pour se régaler et jouer en compagnie d’autres touristes, chacun cherchant à échapper, l’espace d’un séjour, au train-train quotidien. Mais pour se maintenir, cet écosystème du paraître et du plaisir débridé nécessite le labeur de résidents à plein temps. Et quand ils n’assurent pas le service à table ni ne distribuent les cartes, quand ils n’incarnent pas des célébrités décédées, tenant à bout de bras le pays merveilleux et excessif qu’on imagine être Vegas, ces résidents se retrouvent loin du brouhaha dans les dive bars de la ville. C’est là qu’ils peuvent enfin être eux-mêmes. Et c’est là que je pouvais découvrir la ville dans la ville. Du moins, c’est ce que j’espérais. Par un bel après-midi de mai sans nuage à l’horizon, je me retrouve face à la façade défraîchie…
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