Une enquête sur la façon dont les procureurs sélectionnaient les jurys pour la peine de mort
Une des notes sur des jurés potentiels disait : « Je l’aimais mieux que tout autre juif Mais Pas Question », puis ajoutait : « Doit Kicker, trop Risqué. »
Une des notes sur des jurés potentiels disait : « Je l’aimais mieux que tout autre juif Mais Pas Question », puis ajoutait : « Doit Kicker, trop Risqué. »
Dans le désert culturel de l’ère Reagan, ils ont montré qu’un groupe pouvait percer auprès du grand public sans être ringard, ni nostalgique, ni jouer du hair metal.
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PaiportaPaiporta, Alfafar, Valence, Chiva (Espagne).– Paiporta ressemble à toutes ces villes de périphérie des grandes agglomérations espagnoles. Des briques, des panneaux de toutes teintes sur les balcons, de petits bars de quartier tous les 200 mètres, souvent portant des enseignes d’une époque révolue. Et des voitures en abondance, celles des habitant·es, stationnées de manière désordonnée, laissant peu d’espace pour les piétons.
Montpellier (34), 1er juin 2024, 22h30 – Malik (1) se promène paisiblement lors de la fête des fanfares. Cet événement annuel, qui se déroule dans le quartier des Beaux-Arts, est en pleine effervescence depuis plusieurs heures. Tout à coup, une petite dizaine d’hommes, souvent masqués, fait irruption. La suite, il la relatera dans Mediapart quelques jours plus tard :
« Quelqu’un m’a saisi par l’épaule et m’a asséné un violent coup au visage. »
Bilan : une dent endommagée et 42 jours d’ITT. Dans sa plainte, il prétend avoir identifié deux militants d’extrême droite, dont Ongwé L. G. Un témoin, qui a tenté d’intervenir durant l’altercation, a corroboré sa présence. Et le voilà, ce 31 octobre, sur le banc des accusés, mortifié dans une veste de costume bleu marine. Ce jeune homme de 24 ans est membre du Bloc montpelliérain, un groupe qui aspire, depuis le début de l’année, à organiser une mouvance nationaliste-révolutionnaire – des néofascistes – à Montpellier. Il y a un mois, ce groupe a diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux – retirée 24 heures après, mais que StreetPress a pu examiner – illustrée par des extraits d’articles de presse relatant l’agression de Malik. Cela semble s’apparenter à une revendication de l’exaction, qui prend une dimension politique pour la victime en raison de son engagement syndical.
À la barre, Ongwé L. G. se défend tant bien que mal, mais souvent de manière incohérente. Bien qu’il reconnaisse avoir été présent sur le lieu de l’agression, il conteste toute implication. Il aurait été convié par un ami rencontré « par le sport » à « se joindre à un groupe d’ultra-droite lors de cette soirée ». Un ami qui l’aurait « perdu de vue » au moment de l’agression. « J’ai été écarté par ce groupe en raison de mon identité », déclare même le jeune homme métisse, qui ne se serait pas senti « à l’aise » avec eux. Une déclaration étrange, car Ongwé L. G. a échangé et quitté l’audience en compagnie de Martial Roudier, un identitaire particulièrement violent de la Ligue du Midi – il a purgé une peine de prison après avoir poignardé un antifasciste mineur. Le procureur n’est pas dupe :
« Si vous en avez été écarté, cela signifie que vous avez fait partie de ce groupe à un moment donné, non ? »
Né en janvier dernier sur les cendres de Jeunesse-Saint-Roch, – groupe dont Ongwé L. G. était déjà membre –, le Bloc montpelliérain se fixe pour objectif de structurer une mouvance nationaliste-révolutionnaire à Montpellier. Un phénomène relativement récent dans le panorama des groupuscules d’extrême droite locaux, longtemps dominé par les identitaires de la Ligue du Midi, vieillissante à cause de l’âge de ses membres.
Alors que Jeunesse Saint-Roch se réfère à un mélange de royalisme et de nazisme, de catholicisme traditionnel et de paganisme, la ligne idéologique du Bloc se veut plus unifiée : en témoigne les conférences portant sur « les bases du nationalisme-révolutionnaire » ou « l’anticapitalisme national » que le groupe organise dans des établissements publics. Rapidement, des stickers « Montpellier, c’est l’Allemagne », ornés d’un char Panzer « Tigre » de l’armée nazie, commencent à se disséminer dans l’espace public.
Les membres ont vite commencé à se manifester dans les rues : le 26 janvier dernier, pendant une mobilisation d’agriculteurs mécontents, Dorian M. enfile sa cagoule en plein milieu d’un groupe s’efforçant de chasser un militant communiste du cortège. Suite au désistement des victimes, il a été relaxé ce 30 octobre pour ces actes de violence. Ce même Dorian M. a également procédé à des intimidations envers les journalistes Samuel Clauzier et Ricardo Parreira durant la manifestation. Dans des images dévoilées par Le Poing, média indépendant montpelliérain, muni de gants renforcés, il se fait entendre asséner :
« En réalité, ici, ce sont les blancs. »
À ses côtés, Ongwé L. G. parle des « Français de souche ».
“Ici c’est les blancs” Le poing a reçu ces images de la manifestation montpellieraine des #AgriculteurEnColere où l’on voit des militants nationalistes du bloc montpellierain intimider le journaliste RicardParreir, article à venir pic.twitter.com/tk997Phzt6
— Le Poing – Montpellier (lepoinginfo) January 26, 2024
Le 3 mars, le canal Telegram Ouest Casual met en ligne une vidéo en provenance de Montpellier montrant un jeune homme portant un t-shirt « Action antifasciste Marseille » se faire agresser par des hommes masqués. La vidéo est accompagnée de leur célèbre slogan : « Montpellier, c’est l’Allemagne ». Entre deux entraînements de boxe avec des membres d’Active Club, un autre groupe d’extrême droite violent, les militants du Bloc ont participé à la manifestation parisienne du C9M, où se rassemblent tous les néofascistes de France. Ils ont également concentré leurs attaques sur une autre cible centrale de leur mouvance : les artistes drags. En juin 2024, le Bloc montpelliérain et la Ligue du Midi ont, par exemple, incité leurs abonnés sur les réseaux à faire des « réservations » pour une lecture pour enfants animée par des drags-queens à la librairie Sauramps lors du mois des Fiertés. Face aux menaces et à la vague de haine en ligne, la librairie a dû abandonner l’événement.
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Mais à l’audience, en écoutant maître Mathieu Sassi, l’avocat d’Ongwé L.G., on apprend que c’est bien son client qui serait victime « d’une campagne de diffamation orchestrée par l’extrême gauche locale ». Il a réclamé l’acquittement du militant d’extrême droite ainsi qu’un complément d’information sur l’enquête. Le procureur, quant à lui, a demandé 12 mois de prison avec sursis, cinq ans d’inéligibilité, une interdiction de port d’arme et un an d’interdiction d’accès au centre-ville de Montpellier. Le jugement sera prononcé le 7 novembre.
(1) Le prénom a été modifié.
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Bienvenue dans « LAST CALL », une série dans laquelle on passe du temps avec les gens qui travaillent dans des bars afin de profiter de leurs leçons de vie – de comment surmonter un cœur brisé à ce qu’il ne faut absolument pas commander pour éviter de se couvrir de ridicule. Le Supra, c’est un lieu qui fait acte de résistance dans un quartier qui ne cesse d’évoluer. Entre les bars branchés et de nouveaux concept stores, en plein quartier du Châtelain à Ixelles, le Supra Bailly réussit à conserver une authenticité et une convivialité qui l’ont rendu incontournable dans le monde de la picole bruxelloise. On y vient pour son ambiance décontractée, sa décoration inchangée depuis des décennies et sa bière plus qu’abordable. Qu’on y passe pour un café ou qu’on y termine sa soirée dans un souvenir brouillé, il existe aussi cette certitude de n’y être jamais seul. On a voulu en savoir plus sur l’histoire de ce bar, les raisons de son succès et le secret derrière leur 25 à 1,70 euros, dans un quartier boboïsé où les gens sont condamnés à raquer pour consommer. On s’est donc posés avec Ioannis, le gérant du lieu, et Yuri, serveur depuis plus de dix ans. VICE : Salut les gars. Pour vous, c’est quoi le Supra ? Ioannis : C’est un endroit unique, familial. Un vieux bar qui a beaucoup d’histoires à raconter. On dit qu’il est habité par un fantôme qui te donne l’envie de continuer à venir ici. Tout le monde se mélange, on vient prendre le café ou se mettre une bonne taule. Comme à la maison. Tu finis toujours par rencontrer des gens, il suffit juste de s’asseoir au bar. Yuri : C’est sûr que quand tu viens ici, tu te sens un peu chez toi. Il…
Aleksandr Zubkov via Getty ImagesPhoto d’illustration. CORONAVIRUS – Il faudra rester assis. Pour freiner la progression fulgurante du variant Omicron, “la consommation dans les bars et cafés ne pourra plus se faire seulement debout, mais seulement de manière assise”, à compter du 3 janvier et pour “trois semaines”, a annoncé ce lundi 27 décembre le Premier ministre. Et ce n’est pas la seule annonce concernant la consommation. En effet, dès la semaine prochaine, elle “sera interdite dans tous les cinémas, les théâtres, les équipements sportifs et les transports collectifs, y compris longue distance”, a indiqué le Premier ministre lors d’une conférence de presse à Matignon. Revivez l’intervention d’Olivier Véran et Jean Castex en intégralité ci-dessous: “Les secteurs économiques impactés par les décisions que la situation nous commande de prendre seront indemnisés dans le cadre de concertations qui seront sans délai, conduites par le ministre de l’Économie et des finances Bruno Le Maire”, a ajouté Jean Castex lors d’une conférence de presse à Matignon. Dans cette “course contre-la-montre”, le gouvernement n’a toutefois pas choisi d’imposer un couvre-feu vendredi pour la Saint-Sylvestre, mais Jean Castex a une nouvelle fois répété les recommandations émises par les autorités sanitaires: “limiter les grandes fêtes, porter le masque, aérer, se tester”. A voir également sur Le HuffPost: Comment bien réaliser un autotest? Notre tuto vidéo Source
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