40 sons d’artistes belges noir·es qui ont marqué nos esprits
Photos : Coely à gauche, Miss Angel à droite En tant que partenaire de Black History Month Belgium, VICE vous propose une série d’articles en accord avec les thématiques mises en avant cette année : le passé et le futur des cultures noires. L’industrie musicale n’échappe ni aux préjugés, ni au racisme ou à l’appropriation culturelle. Les personnes racisées sont sous-représentées et moins visibles dans l’industrie musicale : selon une étude réalisée sur 34 festivals dans le monde, 76% des artistes sur les line-ups sont blanc·hes. Ces chiffres sont violents, car ils indiquent non seulement le manque de reconnaissance, mais aussi l’exploitation commerciale des artistes noir·es. Les racines du jazz, du blues, de la techno ou la drum’n’bass sont noires, or l’industrie profite largement aux Blanc·hes, et en tant qu’artiste noir·e, on te colle facilement l’étiquette musique du monde ou hip hop sur le front. Ce manque de reconnaissance se fait entendre. Des mouvements comme Black Lives Matter y sont pour beaucoup et viennent souligner l’importance de ces combats. On les a vu, les carrés noirs en abondance l’été dernier. Mais, concrètement, qu’est-ce qui a changé ? En février, Black History Month Belgium proposait de voter pour vos morceaux préférés interprétés par des artistes belges noir·es et métisses. VICE vous commente les dix premiers choix des 300 votant·es. Publicité 1. 911 de Damso (2020) QALF est un peu plus sage que les projets précédents, et vire même à l’émotion pure d’un papa aimant – mais pas que – sur Deux toiles de mer, l’un des sons les plus streamés du projet. Amour toujours, 911 est un morceau apaisé, qui se démarque aussi de la patte sombre qu’on connaît de Damso par une touche synthwave inédite chez lui. Pour pousser le truc plus loin, le « Merde, j’me ramollis, j’suis tombé…