Je ne suis “que” sage-femme, j’adore mon métier, pourtant, il m’a tant coûté – BLOG
SAGES-FEMMES – Je suis sage-femme parce que dans les années 2000 (j’oublie sans cesse la date), j’ai réussi un concours à l’issue duquel j’ai pu choisir entre devenir médecin, dentiste, ou sage-femme. J’ai choisi sage-femme. Je vous avoue que je ne saurais trop l’expliquer. Parce qu’un jour, durant l’année, les étudiants sages-femmes sont venus présenter ce métier mal connu, atypique. Je me rappelle un grand gaillard de presque 2 mètres qui s’appelait Charlie, d’une blonde longiligne dont j’ai cherché le prénom toute la nuit qui me revient à l’instant, Perrine, elle s’appelait Perrine. Il y en avait tant d’autres, Hamance je crois, Ma-So, Christine… «Ce métier, je l’ai aimé, je l’aime, et je l’aimerai.» Ils avaient l’air heureux, ça avait l’air d’être un chouette métier. Le jour du choix, c’était assez évident pour moi sans vraiment savoir vous expliquer pourquoi. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Publicité 4 années d’étude intenses S’en sont suivies des années intenses. Difficiles. Très. 4 années de cours, de stages dans les différentes structures de la région, des années pendant lesquelles on apprend la théorie, on accumule les heures de pratique (quand d’autres filières font le même nombre d’heures en une année supplémentaires). Des belles années. Des années où j’ai souvent pleuré en allant en garde, où je suis allée en cours avec mon pantalon à l’envers, mais où je me suis fait des amies pour la vie, et où j’ai trouvé ma place dans ce métier. Ce métier, je l’ai aimé, je l’aime, et je l’aimerai. Mais les années qui s’écoulent…