Les 49 Meilleurs Films sur Netflix en Ce Moment (Novembre 2024)
Woman of the Hour, Will & Harper, et Ses Trois Filles ne sont que quelques-uns des films à regarder sur Netflix ce mois-ci.
Woman of the Hour, Will & Harper, et Ses Trois Filles ne sont que quelques-uns des films à regarder sur Netflix ce mois-ci.
Un film remarquable est-il simplement un film qui a presque été, si ce n’est mauvais ou raté, du moins étrange ? La sensation de sa grandeur n’est-elle pas celle d’une étrangeté devenue évidence ? Une perception d’un monde improbable et pourtant indiscutable ? Un univers qui n’existe pas mais qui, durant deux heures, se transforme en ce qui est unique, notre monde en somme ? Les protagonistes du dernier long-métrage d’Alain Guiraudie sont peu nombreux. Les décors, eux, sont ceux d’un hameau du Gard, comprenant une maison, une ferme, une église et une forêt : rien de bien extraordinaire. La dramaturgie est sommaire : chaque fois que Jérémy, de retour à Saint-Martial pour les funérailles de son ancien patron, sort se promener, il croise une connaissance. Sans explication aucune : chacun apparaît simplement au détour d’un bois, au bord d’un lit ou à la croisée d’une route. On pourrait presque croire que l’on assiste à une comédie de boulevard, les sous-bois et les automobilistes remplaçant juste les placards. Les mêmes scènes se reproduisent, autour d’une table pour l’apéritif ou dans les bois pour la récolte des cèpes. À l’identique ou presque. Lorsqu’un corps disparait, l’enquête policière se déroule avec apathie et même complaisance : à la place de la police, n’importe quel observateur aurait rapidement identifié le coupable. Les dialogues oscillent entre sagesse rurale et réflexions métaphysiques. C’est que l’un des personnages est prêtre, mais d’une manière étrange : demandant à ce qu’on le confesse – au lieu de l’inverse – et tenant des discours excentriques sur le besoin de la violence dans ce monde. La cause guiraudienne a toujours tourné autour du désir. Elle l’est plus que jamais dans Miséricorde. La liberté de Guiraudie, bien sûr, qui depuis un quart de siècle a habitué son public à emprunter des chemins peu conventionnels. Des chemins cinématographiques mais aussi littéraires,…
Quand je me sens nostalgique et permets à mon cerveau d’être visité par les fantômes des amant·es du passé, je me rappelle souvent de plein de détails : leurs habitudes agaçantes, leurs cicatrices, leurs rires. Mais il y une chose dont je ne me souviens jamais : leur pénis. Je pense que si on me mettait face à une rangée de bites, je pourrais peut-être en reconnaître un ou deux, grand maxi. Certains pénis que j’ai rencontrés au cours de mes presque 30 ans de vie avaient des caractéristiques distinctes, mais je suis incapable de les visualiser de la même façon que les yeux de la même personne, ses lèvres ou même ses poils corporels. Si je me retrouvais dans un scénario catastrophe où je devais dessiner une représentation photoréaliste de l’un des bites de mes exs partenaires sexuels et que ma vie en dépendait, je commencerais direct à planifier mes funérailles. Et je sais que je ne suis pas seule dans cette situation. En effet, quand j’ai posé la question à une personne, elle m’a dit : « Je ne peux littéralement pas me souvenir d’un seul pénis. » Comme toutes les autres personnes avec qui j’ai parlé, elle a préféré rester anonyme car elle trouvait le sujet gênant. On a décidé d’appeler ce phénomène « l’amnésie de la bite », à ne pas confondre avec le plaisir intense qu’une bite peut vous procurer au point d’en oublier que son propriétaire est super problématique. Non, il s’agit d’une amnésie de la partie anatomique elle-même. Le phénomène se résume dans les mots d’une autre jeune femme que j’ai interviewée : « Je ne me souviens même pas de qui avait un prépuce ou non. » Mais cette condition est-elle autant répandue que je le pense ? Et si c’est le…
Des scientifiques ont permis à des porcs dont le pénis était « endommagé » de retrouver des érections normales à l’aide d’une greffe de tissu bionique, un résultat qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements du trouble de l’érection chez l’homme, selon une nouvelle étude. La recherche s’est concentrée sur l’albuginée, une enveloppe fibreuse épaisse composée de plusieurs couches à l’intérieur du pénis qui est directement impliquée dans le processus érectile. Une équipe dirigée par des spécialistes biomédicaux de l’Université technologique de Chine du Sud (SCUT) a réussi à fabriquer une version artificielle de l’albuginée à l’aide d’hydrogel, qu’elle a ensuite utilisée avec succès pour réparer des tissus péniens endommagés chez des cochons nains. Publicité Des millions de personnes sont confrontées au cours de leur vie à une forme de dysfonctionnement qui entrave leur capacité à obtenir ou à maintenir une érection. Certaines de ces affections, comme la maladie de La Peyronie, sont causées par des lésions qui affectent l’albuginée, ce tissu hautement élastique et à double couche qui facilite la transition du mou au ferme pendant une érection. Les scientifiques ont essayé de réparer l’albuginée avec du matériel biologique transplanté, mais ces patchs naturels sont parfois rejetés par le système immunitaire de l’hôte. Pour contourner ce problème, l’équipe du SCUT a mis au point un patch de tissu artificiel à base d’hydrogels qui est méticuleusement sculpté dans des motifs imitant son équivalent bien réel. Après une série d’expériences impliquant des pénis de porc détachés, de la peau de rat et du sang frais de lapin, l’équipe a finalement produit une « structure délicate » qui « est biocompatible et a un effet positif sur les blessures de l’albuginée du porc », selon une étude publiée dans la revue Matter. « Notre étude démontre que l’albuginée artificielle affiche une capacité…
Ceinture de chasteté, castration et citrouille enchantée peuplent Fabulosas, le dernier recueil d’histoires érectiles de Nazario publié chez MISMA. Rien de nouveau sous le soleil catalan pour le pape de la bande dessinée underground espagnole, génial croqueur des bas-fonds de la Barcelone impudique des années 1970 et 1980 dont Ie talent culmine avec le personnage d’Anarcoma, détective transsexuelle née dans les pages de la revue Rampa, sujet d’une précédente parution que mon éminent collègue Romain Gonzalez avait chroniquée. « Depuis tout petit, j’ai toujours eu une fascination pour les illustrés ‘pour filles’, avec des histoires de princesses et de contes de fées. La plupart de mes scénarios en sont inspirés tout en contenant une touche de perversité », confesse Nazario en préambule de cette nouvelle anthologie. Contrairement aux allégories des frères Grimm ou de Perrault qui encouragent le lecteur à adopter un comportement conforme à la morale, les récits de Nazario baignent dans la luxure. Ici, Cendrillon est une jeune princesse aveugle qui ne cherche pas chaussure à son pied mais le membre babylonien qui l’a un jour comblée en forêt. Une autre comtesse se désole de la mort sur le bûcher d’une sorcière – seule capable de lui fournir une potion contraceptive – mettant fin aux ballets de prétendants dans son lit. Nazario s’inspire autant d’un poème chinois du XVIIe siècle de Pu Songling que de récits mythologiques antiques. Sous sa plume (© Brandauer), Fébronie ou Salomé prennent les traits de jeunes filles martyres volontaires, qu’il décrit comme « deux enfants capricieuses victimes d’une même éducation religieuse déformées ». Les mœurs de l’Espagne post-franquiste qui tente de s’émanciper de son douloureux passé forment le fil rouge de l’œuvre de Nazario. Outre ses contes revisités, on trouve dans ce nouvel ouvrage des planches plus intimes, scènes post-coïtum de chambre à coucher où les ébats…
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