Halloween 2024 costumes embrassent les mèmes, le bricolage et l’obscurité
Alors que les gens se donnent à fond dans leurs meilleurs costumes d’Halloween référentiels, des questions sur le racisme et la misogynie refont surface.
Alors que les gens se donnent à fond dans leurs meilleurs costumes d’Halloween référentiels, des questions sur le racisme et la misogynie refont surface.
Sorties, concerts, festivals, taper la bise,… En 2020, on a dû (temporairement) dire au revoir à pas mal de traditions qui nous étaient chères. Il serait peut-être temps de se séparer d’une autre bien moins fun : Père Fouettard et son black face. Quand je vivais encore avec mes parents, j’étais du genre à défendre le Père Fouettard. Malgré le fait d’être une personne de couleur, j’étais, comme tout le monde, aveuglée par la tradition. Je me souviens exactement du moment où j’ai réalisé que j’avais tort. Une fois, j’ai dit à une pote que le Père Fouettard ne pouvait pas avoir un lien avec l’esclavage et les Noir·es parce qu’il est Noir à cause de la cheminée. Elle m’a regardée et m’a dit : « Tu ne ressors pas d’une cheminée avec une coupe afro. » Ça a fait tilt. Je ne suis plus revenue en arrière. Et plus j’en apprenais sur le sujet, mieux je comprenais. Certain·es personnes ont pris moins de temps à se réveiller, d’autres plus. Pour beaucoup, ce moment n’a pas encore eu lieu. J’ai demandé à quatre jeunes comment iels ont réalisé que le Père Fouettard était une caricature raciste. Jeroen (23 ans) « J’ai entendu parler du débat sur le Père Fouettard pour la première fois en 2015. Je pensais que c’était des conneries. On vit dans une société où tout le monde se sent rapidement insulté·e – et je trouvais que cette discussion en était un exemple. Beaucoup de gens de mon entourage n’étaient pas trop dans le politiquement correct. Par exemple, il y avait beaucoup de blagues sur les gens de couleur. Et on trouvait que le débat sur le Père Fouettard, c’était des simagrées. J’aime bien débattre, c’est pourquoi j’en parlais souvent avec les gens. J’ai utilisé des arguments classiques…
Sorties, concerts, festivals, taper la bise,… En 2020, on a dû (temporairement) dire au revoir à pas mal de traditions qui nous étaient chères. Il serait peut-être temps de se séparer d’une autre bien moins fun : Père Fouettard et son black face. Faut qu’on parle de Père Fouettard. Encore ? Ben oui, encore. Parce que même si certaines choses seront différentes pour la Saint-Nicolas cette année, d’autres ne changent décidément pas. Comme chaque année, les Belges vont probablement encore claquer plein d’argent en cadeaux, y’aura des décorations moches partout dans les supermarchés, et Père Fouettard sera toujours convié à de nombreux endroits. Ça craint. Depuis un demi-siècle, son apparence est critiquée et notre tradition choque même à l’étranger, où l’on s’étonne que la Belgique entretienne cette caricature raciste. Et sortir l’excuse du ramoneur au visage sali par la cheminée revient à parler dans le vide : qui entre dans une cheminée en bon ramoneur espagnol pour en ressortir avec le visage complètement noir, des lèvres charnues rouges, des cheveux crépus et des créoles ? Et supposons que cette version insensée soit crédible, on ne peut nier l’impact négatif que ce personnage clownesque provoque sur la manière dont les enfants noir·es se perçoivent et se construisent. Quoiqu’il en soit, le débat sur Père Fouettard est autant devenu une tradition annuelle que la Saint-Nicolas en elle-même. Pour mieux comprendre pourquoi cette tradition se perpétue, VICE Belgium et VICE Nederland ont partagé un sondage reprenant des questions détaillées sur votre manière de fêter la Saint-Nicolas et votre perception de Père Fouettard. Au total, on a récolté 5 294 réponses sur les deux territoires, dont 2 934 en Belgique. On a fait en sorte de toucher de manière équitable les différentes régions et générations. Ceci dit, il ne s’agit bien sûr que d’un…
CINÉMA – “Je n’aurais jamais dû jouer Nina Simone. Je m’excuse”. Dans une récente interview, Zoe Saldana s’est confiée sur son rôle dans le biopic de Nina Simone. Elle a avoué qu’incarner la diva du jazz était une grossière erreur. Très affectée, l’actrice américaine a fondu en larmes. “Je n’aurais jamais dû jouer Nina Simone. (…) J’aurais dû faire tout ce qui était en mon pouvoir pour confier le rôle à une femme noire pour qu’elle puisse incarner le rôle d’une femme noire exceptionnelle”, a estimé Zoe Saldana en direct sur le compte Instagram Bese. En 2016, lors de la sortie du biopic, l’actrice avait été montrée du doigt. Pour la fille de la diva du jazz, Simone Kelly, Zoe Saldana n’était pas la bonne actrice pour jouer le rôle de sa mère. “Il y a beaucoup de femmes noires et superbes qui pourraient mieux représenter ma mère et la porter à l’écran avec le bon scénario, la bonne équipe et un attachement à la véracité des faits”, avait-elle confié au magazine Time. Pour endosser le rôle de Nina Simone, l’actrice dominico-américaine avait été grimée (fond de teint noir et faux nez). Elle avait alors été accusée de blackface. “Je pensais à l’époque que j’avais la permission parce que j’étais une femme noire. Et je le suis, mais c’était Nina Simone. Elle était une personne unique et elle méritait mieux”, confie la star des “Gardiens de la galaxie”. À voir également sur Le HuffPost: “Blackface”: la défense de ce gouverneur démocrate n’a convaincu Source
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