Ce que ça fait de se faire enlever une tumeur au bras
Photo : Grant Stoddard/YouTube Je l’ai senti pour la première fois il y a environ sept ans. C’était une bosse de la taille d’un raisin à l’arrière de mon bras gauche. Comme niveau santé, je suis hypocondriaque tendance soutenue, j’ai débarqué au cabinet de mon médecin dans un état de panique. Dans mon esprit, une grosseur était forcément un cancer. En entendant le mot « masse », je me suis préparé à sortir de là, à faire mes adieux et à mettre de l’ordre dans mes affaires. Publicité Mais après que le gentil docteur ait pris son temps pour la faire rouler entre ses doigts, il m’a dit avec une confiance palpable que la protubérance était un lipome, c’est-à-dire une prolifération de cellules graisseuses sous la peau. Cette masse graisseuse n’était pas du tout inquiétante, a-t-il ajouté, et lorsque j’ai évoqué la possibilité de la faire enlever, il m’a fortement conseillé de ne pas m’en soucier. « À moins que ce soit douloureux, il vaut mieux laisser ça tranquille. » Même si ce n’était pas vraiment douloureux à ce moment-là, c’était quand même visible et gênant. Au cours des cinq années suivantes, la tumeur a légèrement grossi, devenant de plus en plus désagréable, alors j’ai consulté d’autres professionnels pour m’en débarrasser. Là encore, on m’en a fortement dissuadé. Puis, au début de l’année, j’ai non seulement constaté que la grosseur de mon bras devenait plus importante, mais j’ai aussi découvert que d’autres grosseurs plus petites étaient apparues ailleurs sur mon corps. J’ai donc décidé de contacter Neil Tanna, un chirurgien plastique qui a excisé sa juste part de masses grossières. Quand j’ai dit à Tanna que la grosseur commençait à être douloureuse, il m’a proposé de m’examiner pour voir ce qui se passait. La grosseur au bras, m’a-t-il dit, en la palpant dans son…