Les night shops sont les autres grand oubliés de la vie nocturne belge
Toutes les photos sont de l’auteur Les night shops, solides comme le roc. Ils sont là pour nous dès que les supermarchés ferment et que la nuit commence à tomber. Combien de samoussas faits maison et de litres de Cara Pils avons-nous déjà ingurgités grâce à eux ? Aucun doute possible : l’utilité des night shops est ultra sous-estimée dans le monde de la vie nocturne belge. Publicité Les propriétaires de night shops ont un travail difficile. En plus d’être vulnérables aux braquages et autres violences de la part des client·es, (sans parler du racisme auquel iels font face au quotidien), il y a aussi les horaires tardifs à gérer. Diriger un magasin de nuit est un métier exigeant, tant mentalement que physiquement, et les propriétaires ne peuvent s’attendre à aucune forme de reconnaissance ou de compréhension de la part des politiques belges. À Anvers, on a même été jusqu’à leur demander de payer une taxe à cause de « la mauvaise image » que ces magasins donnent à la ville. On s’y attendait, les intérêts des propriétaires de nights shops ne sont pas prioritaires au niveau de l’agenda politique en temps de pandémie. Iels n’ont aucune influence sur les décisions du gouvernement ou de porte-parole pour les représenter, comme c’est le cas dans l’Horeca. Les aides et mesures de soutien sont donc très peu prises en compte. En plus, on a considéré que les heures de fermeture tardives de ces magasins pouvaient inciter les gens à prolonger la soirée en se fournissant chez eux. Du coup, les night shops anversois sont obligés de fermer à dix heures et ne sont plus autorisés à vendre de l’alcool à partir de huit heures. À Bruxelles, Liège ou Charleroi, ils doivent fermer à 20 heures. En septembre, il y a même eu une période où…