Des forfaits solidaires : c’est la nouvelle initiative des responsables de la station de ski Alti Aigoual, située dans les Cévennes gardoises. Le concept : en acquérant un forfait de ski dès à présent, vous vous engagez à venir, et si la station ne fonctionne pas, votre “cagnotte” sera convertie en bons d’achat. “C’est une des dernières options, admet le cogérant de la station Denis Boissière sur France Bleu Gard Lozère. Nous avons besoin d’approximativement 40 000 euros pour garantir la finalisation de l’ouverture“. Le directeur de la station ajoute : “On se retrouve dans une situation plutôt paradoxale. Techniquement, toute la station sera prête. Il manque environ 40 000 euros pour ce qui est des assurances, des principaux fournisseurs et d’autres éléments”.
Des bons d’achat en cas de non ouverture définitive de la station
Devrait-on envisager de renoncer au ski ? “Si nous étions dans les Alpes et les Pyrénées, je répondrais oui, probablement même dès maintenant. Ici, nous avons encore une véritable valeur ajoutée pour la population locale qui peut encore profiter du ski ; il n’existe pas d’autre station de ski à proximité. Oui, cela va finir par s’arrêter, mais peut-être dans cinq ou dix ans. Dix ans d’activité neigeuse, sans investissement majeur, cela a son importance. “
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La station assure : aucun risque en cas de non ouverture ou d’ouverture inférieure à 10 jours : “vos achats solidaires de forfaits seront convertis en bons d’achat“
– à Cafét’Aigoual, le self-service de montagne de la Station Alti Aigoual qui assurera son ouverture
– à la location de VTT à Station Alti Aigoual (de Mai à Septembre)
– au restaurant ou aux gîtes de l’observatoire (d’Avril à Octobre)
– sur gem-bikes.com ( gem-bikes.com & gem-bikes/Enduro )
– dans un des 4 magasins de vélos partenaires * GEM Bikes Ganges – Ganges Et Montpellier * Culture Vélo Montpellier-Le Cres * Culture Vélo Alès – Pôle Vélo Alès * GIANT STORE ALES
Aussi bienveillant que réservé. Un donateur énigmatique a pris l’initiative, par le biais d’une collecte en ligne, de fournir un million d’euros pour la réhabilitation de l’église de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, dévastée en septembre par un feu, comme l’indique Europe 1.
Peu de temps après l’incendie criminel qui a endommagé le bâtiment sacré, une campagne de financement avait été lancée par la Fondation du patrimoine. Plus de 135.000 euros avaient déjà été collectés. Cela reste éloigné des cinq millions d’euros prévus pour la restauration. Cependant, ce montant a été revu à la hausse grâce à la contribution d’un mécène.
Un suspense prolongé
<pAprès avoir gardé le mystère pendant un certain temps, la mairie de Saint-Omer a divulgué ce vendredi soir le nom de ce généreux contributeur. Il s'agit du groupe Dassault, à travers sa fondation Dassault Histoire et Patrimoine, comme l’a rapporté la Voix du nord. D’après le magazine Challenges, la fortune des Dassault était évaluée à 28,6 milliards d’euros en 2022.
Casque audio placé sur les oreilles, Louise est plongée dans le récit d’une personne ayant subi des violences sexuelles, qui s’exprime pour la première fois. « Vous n’êtes pas en faute. Le fait de ne pas être capable de dire non ne signifie pas que vous ayez donné votre consentement », lui affirme calmement l’écoutante du Collectif féministe contre le viol (CFCV). De manière automatique, Louise écrase un cafard qui grimpe sur son bureau avec un cahier, tout en continuant de rassurer la personne en détresse au bout du fil. À la fin de l’appel, la travailleuse sociale fait un débriefing :
« Les cafards sont devenus si quotidien qu’on n’y prête plus attention. On les retrouve même dans le café. »
Basé dans des bureaux au sud de Paris, le Collectif féministe contre le viol écoute les témoignages de victimes et leur offre un soutien à travers sa ligne d’écoute anonyme et gratuite (1) – le 0 800 05 95 95, la seule spécifiquement consacrée aux violences sexuelles. Une mission de service public que l’État transfère aux associations, sans toutefois leur fournir un soutien proportionné à l’ampleur de la tâche, alertent les organisations par divers moyens. Ces derniers mois, les infiltrations d’eau et la dégradation progressive des locaux du CFCV ont altéré leurs conditions de travail, déplore Sophie Lacombes, responsable de mission :
« Notre travail sauve des milliers de femmes, mais il se fait au milieu des cafards, des fuites d’eaux usées et des odeurs insupportables… »
Le Collectif féministe contre le viol écoute la parole des victimes. /
Crédits : Pauline Gauer
Des morceaux de scotch ont été utilisés pour limiter la propagation accrue des cafards. /
Crédits : Pauline Gauer
Que se passe-t-il ?
Depuis sa fondation en 1985, le collectif loue ses bureaux à la mairie de Paris : quelques pièces dans un immeuble datant des années 1960, dont l’état s’est détérioré au fil des ans. « Il y avait quelques cafards avant, mais c’était supportable », juge Sophie Lacombes. « Aujourd’hui, ce n’est plus supportable. » Fréquemment, les toilettes de l’immeuble débordent à l’étage du CFCV à cause d’une des cuvettes du palier, entraînant des inondations désagréables.
Le Collectif féministe contre le viol souffre de problèmes d’inondation depuis plusieurs mois. /
Crédits : Pauline Gauer
Les sols sont abîmés, les plinthes sont déformées. « Nous avons dû ajuster les portes gonflées puisqu’elles devenaient difficiles à ouvrir », indique la responsable de mission. Des morceaux de scotch ont été utilisés pour calfeutrer l’ancien vide-ordures et réduire la prolifération des cafards, à cause des déjections. « Avec le temps, on sait où placer nos affaires pour ne pas ramener de cafards à la maison ! » Elle ajoute, sérieuse :
« Il arrive qu’on se retrouve les pieds dans l’inondation et qu’on soit même obligées de réorganiser rapidement nos activités. »
Quatre fois depuis cet été, les toilettes ont tellement débordé que le personnel a dû quitter les locaux. Si les écoutantes continuent leurs appels, le reste de l’équipe tente de gérer les dégâts des eaux pour protéger les archives précieuses. Elles compilent tous les témoignages reçus depuis la création du collectif. « Les victimes peuvent nous les demander afin de les utiliser comme preuve lors de procès », précise Sophie Lacombe. « Nous avons rapidement écrit sur un post-it aux collègues en ligne de ne pas accepter d’appels supplémentaires », s’émeut Louise, l’écoutante :
« C’est déchirant : pendant plusieurs heures, le temps de passer au télétravail ou d’appeler une entreprise en urgence, la ligne d’écoute reste muette et des victimes demeurent sans réponse. »
Sophie Lacombes, responsable de mission au Collectif féministe contre le viol. /
Crédits : Pauline Gauer
Continuer le travail
Depuis 2017 et le mouvement MeToo, le CFCV a enregistré une augmentation de 10 % à 20 % des appels chaque année. « Nous parvenons encore à répondre à toutes les demandes des victimes, mais la ligne est débordée », s’inquiète Sophie Lacombes. Malgré des subventions de l’État jugées insuffisantes par le collectif, il a réussi à établir trois nouveaux postes ainsi qu’une nouvelle ligne d’écoute en 2021 : celle consacrée aux violences sexuelles dans l’enfance (2), en plus des deux équipes de six écoutantes pour le service historique dédié aux victimes de violences sexuelles. « Nous les avons placées dans la salle où nous mangions auparavant », s’indigne Sophie Lacombes. « La seule pièce inutilisée reste dans l’obscurité, ses volets électriques ne fonctionnant plus… »
En 2021, le collectif a lancé une ligne d’écoute pour les violences sexuelles dans l’enfance. /
Crédits : Pauline Gauer
Pour le plus grand soulagement de l’équipe, aucune inondation ne s’est produite en présence de femmes venues participer à un groupe de parole ou à un entretien individuel avant un procès. Cependant, la dégradation des bureaux et des conditions de travail requiert une énergie additionnelle de la part des salariées, en plus de leur mission d’assistance aux victimes.
Consciente de la situation, la direction du Logement de la Mairie de Paris a assuré par email qu’elle « était activement à la recherche d’une solution de relogement au sein de son patrimoine ». Mais, elle se dégage de sa responsabilité :
« Minoritaire dans cette copropriété, la mairie de Paris sollicite régulièrement le syndic pour résoudre les problèmes. »
Quelques propositions de relogement ont été faites au CFCV depuis l’été. « Soit elles dépassaient notre budget, soit elles ne répondaient pas aux exigences de notre mission, telles qu’un accès discret et sécurisé pour accueillir les victimes », précise Sophie Lacombes. En attendant, le CFCV fait appel aux dons pour assurer sa pérennité financière (3) et continue de répondre aux appels entrants. « Aider les victimes à sortir de la violence vaut bien tous les cafards du monde », tente de minimiser Louise.
(1) « Viol Femmes Informations », ligne gratuite et anonyme, disponible du lundi au vendredi de 10h à 19h : 0 800 05 95 95
(2) « Violences Sexuelles dans l’Enfance », ligne gratuite et anonyme, accessible du lundi au vendredi de 10h à 19h : 0 805 802 804
(3) Une cagnotte en ligne est présente ici
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Les débris d’un Breguet XIV, qui s’est crashé le 6 novembre 1924 au nord de Béziers, ont été découverts cet été dans une zone très accidentée et difficile d’accès sur les hauteurs de Cabrerolles, près de Roquebrun, dans l’Hérault. Abandonné et oublié par le temps depuis son accident, l’appareil a néanmoins attiré l’attention d’un groupe de passionnés d’aviation.
Après plusieurs mois d’investigation, les bénévoles de l’association toulousaine Aéro Recherche ont pu, grâce aux récits de certains habitants, déterminer l’endroit où le pilote Georges Payan a trouvé la mort, après avoir frappé les pentes rocheuses. Il était le seul occupant de l’appareil.
L’appareil était la propriété d’une entreprise de transport postal
Ce pilote expérimenté avait pris son envol depuis Perpignan en direction de Marseille. Âgé de 31 ans et longeant la côte méditerranéenne, il s’est écarté d’une trentaine de kilomètres à cause du brouillard et des intempéries avant de s’écraser. À l’époque, les moyens de navigation étaient bien éloignés de ceux d’aujourd’hui.
Les autorités s’étaient rendues sur le site à l’époque pour constater le décès après que des habitants aient donné l’alerte. Le courrier a été récupéré et la victime, sans descendance, a été enterrée dans son caveau familial à Nîmes, mais l’appareil a été laissé à l’abandon au cœur de la végétation.
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Georges Payan a reçu la légion d’honneur à titre posthume en 1925
Georges Payan pilotait un Breguet XIV. Ce modèle, développé en France, a d’abord été utilisé comme avion de reconnaissance ou bombardier à partir de 1917. Après la Première Guerre mondiale, il a été réorienté pour le transport de courrier.
Ancien fantassin devenu pilote, Payan a été recruté par les lignes Latécoère. Il sera ensuite un des pionniers de ce qui deviendra la Compagnie générale d’entreprises aéronautiques, laquelle sera renommée Aéropostale. En 1922, près de 1,5 million de lettres sont acheminées. La compagnie est alors le leader mondial avec 3 000 kilomètres de réseau (75 avions, 22 pilotes et 120 mécaniciens).
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Deux ans plus tard, la CGEA se décide à tester le segment de ligne Perpignan Marseille. C’était la mission de Georges Payan.
L’accident a eu lieu dans une zone difficile d’accès et escarpée, au sein d’une garrigue devenue assez dense où de nos jours seuls des sangliers circulent. Cependant, en 1924, certains villageois se sont aventurés pour récupérer des morceaux de l’appareil, qui pouvaient être sans aucun doute utiles, tels que les tôles, les roues…
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Une expédition soigneusement orchestrée sur plusieurs mois pour retrouver les débris
Un siècle plus tard, au printemps 2024, l’association toulousaine Aéro-recherche s’est donc lancée à la recherche de cet appareil afin de commémorer ce drame et d’honorer le pilote. Un énorme travail de recherches débute alors dans les archives, suivi de la collecte de témoignages sur le terrain à Cabrerolles. Certains chasseurs et anciens du village étaient informés de cette histoire. L’expression “chercher une aiguille dans une botte de foin” n’a jamais été aussi représentative.
“Nous avons rencontré dans le village une personne âgée de 94 ans, qui nous a déclaré qu’il y avait encore quelques pièces sur place” indique Gilles Collaveri, président fondateur de l’association Aéro-Recherche.
Georges Payan – Breguet 14 Aéropostale
“Nous avons passé une journée entière à nous frayer un chemin à travers les montagnes et nous avons réussi à découvrir la première pièce en fin de journée”
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Une exposition en projet avec les pièces retrouvées
Le moteur et le yoke de l’appareil ont été retrouvés sur le site. Ces découvertes sont particulièrement stupéfiantes, surtout autant de temps après le crash, souligne Gilles Collaveri. “Vous ne pouvez pas imaginer notre joie lorsque nous avons retrouvé sur place un si grand nombre de pièces”. Celles-ci seront reconnues grâce à la documentation technique.
Des effets personnels de Georges Payan ont également été mis au jour, comprenant une bretelle, une ceinture, des boutons et une pièce de monnaie espagnole.
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Un avion produit à 8.200 unités entre 1917 et 1926
Actuellement, il ne subsiste que deux exemplaires de Breguet XIV dans le monde. L’un se trouve au musée de l’air et de l’espace au Bourget et l’autre en Finlande. Toutefois, une réplique a été fabriquée en 1992 par un passionné à Moissac (Tarn-et-Garonne).
Cet avion devrait survoler la région de Béziers, notamment Cabrerolles, le 9 novembre prochain en mémoire de Georges Payan. Ses deux neveux seront présents le jour de cet hommage.
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Un week-end de commémoration
Tout au long du week-end des 9 et 10 novembre, un programme spécial sera mis en place pour rendre hommage à Georges Payan, mais également pour célébrer et préserver la mémoire de l’épopée remarquable des Lignes Latécoère et découvrir des vestiges uniques.
Inauguration d’une stèle en mémoire du pilote
Participation de la famille du pilote ainsi que des familles Latécoère, Breguet
Survol par le Breguet XIV F-POST, unique réplique volante au monde de l’avion postal emblématique
Expositions, conférences, spectacles de rue…
Les organisateurs, des associations à but non lucratif, ont lancé une campagne de financement en lignepour collecter des fonds afin d’organiser cet événement.
Si vous êtes témoin d’un événement, ou si vous avez des informations à partager, appelez au 04.67.06.65.42
Des vols de fruits, de légumes, de matériel ou même de carburant : ce phénomène connaît une hausse en France, provoquant la colère des agriculteurs à cause des répétitions et du préjudice significatif que cela engendre. “Les plaintes n’aboutissent pas toujours, cela suffit“, dénoncent les agriculteurs.
Ce mardi matin, environ quarante professionnels venus de tout le département de l’Hérault se sont rassemblés devant le tribunal judiciaire de Béziers pour soutenir l’un des leurs. Mathieu est soupçonné d’avoir poussé en mai 2024 dans le fossé la voiture des voleurs, composés de deux femmes et un homme, qui étaient venus siphonner du carburant sur son exploitation forestière.
Il est accusé de violences avec arme suite à la plainte déposée par ceux qui l’ont volé. Cet ancien agent de l’ONF a fondé son entreprise en 2023 à Saint-Gervais-sur-Mare, près de Bédarieux. Son entreprise emploie un salarié et un apprenti et se spécialise dans la production de piquets pour vignes et clôtures pour chevaux, vaches et moutons, ainsi que dans la vente de bois de chauffage.
Depuis deux ans, il ne cesse de porter plainte à la gendarmerie pour des vols
“Vous savez, confie Mathieu à France Bleu Hérault, j’ai été victime de nombreux vols. Je continue de porter plainte depuis la création de mon entreprise. Vols de carburant et de matériel. J’ai fourni suffisamment de preuves aux gendarmes, ayant installé des caméras sur ma propriété.
“Il est vrai qu’en mai dernier, j’ai été informé grâce aux caméras que des intrus avaient une nouvelle fois pénétré illégalement sur ma propriété, j’y suis allé et j’ai croisé les voleurs. J’ai pris ma voiture pour les suivre tout en alertant les gendarmes. Dans un virage, c’était sombre, je n’ai pas vu leur voiture, je les ai heurtés, ils ont fini dans le fossé, mais ce n’était pas intentionnel“.
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“Je crois en la justice, mais sur le terrain, ce n’est pas perçu de la même manière”
“On a l’impression d’être abandonné“, déclare Alexandre Boudet. Ce viticulteur à Saint-Pargoire a également été victime d’un vol de matériel d’irrigation. Le préjudice s’élève à 300 euros. “Nous en avons ras-le-bol de ces vols incessants. On a l’impression que ces gens-là sont impunis. Donc, à un moment, la colère éclate vraiment. Je crois à la justice, mais sur le terrain, ça ne se ressent pas de la même façon. La récurrence des vols est insupportable. Évidemment, il est bien plus simple d’entrer chez les gens que d’acheter des choses.“
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“C’est une aberration, déclare Rémi Dumas, président des Jeunes agriculteurs de l’Hérault. Comme trop souvent, c’est la victime du vol qui se retrouve au tribunal pour s’être défendue. Les voleurs ont porté plainte, il est crucial que les vols cessent”.
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Les voleurs portent plainte contre le bûcheron le jour même des faits
“Faites-vous cambrioler à maintes reprises, vous en aurez sûrement assez”, dit Evan, jeune viticulteur à Lieuran-lès-Béziers. “Il est essentiel d’être là ce matin pour le soutenir car nous sommes tous des victimes de vols. Nous l’avons été deux fois. Du matériel d’irrigation. Cela coûte cher. C’est du temps de perdu, car il faut tout recommencer, déposer plainte.”
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“Je comprends pleinement cette exaspération”, poursuit Cyril, voisin et ami proche de Mathieu. “C’est un accident. Ce n’était vraiment pas intentionnel. J’étais présent ce jour-là, dans la voiture avec Mathieu. Ils ont freiné dans un tournant sur une route humide. Il faisait sombre. Je ne me rappelle pas que leur voiture avait des phares. Nous les avons percutés et ils ont été bloqués sur le côté.
“Ensuite, ils ont porté plainte le jour même du vol. Nous avions pourtant des preuves de leurs actes. Ils étaient bien visibles sur les images des caméras de surveillance. On les voyait en train de voler, et nous avons retrouvé sur place le bidon et le tuyau. Mathieu a subi un préjudice conséquent, et malgré ses 1m98, c’est quelqu’un de calme !”
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Mathieu a été condamné à 1.000 euros d’amende avec sursis. La peine ne figurera pas à son casier judiciaire. Une cagnotte a été créée pour le soutenir sur le site Leetchi afin de l’aider à faire face à son préjudice.
Quant aux plaignants, ils ont été déclarés coupables de vols en réunion en septembre 2024 par le tribunal correctionnel. Ce trio (deux hommes et une femme) a été condamné à une amende et s’est vu interdire l’accès à l’Hérault pendant deux ans. Malgré la clémence du jugement, les accusés ont fait appel de la décision.
Témoin d’un événement, une info à transmettre, appelez le 04.67.06.65.42
“On va droit dans le mur” – Les agriculteurs devant le tribunal de Béziers
“On meurt écrasé sous les charges” – Action des agriculteurs ce mardi matin à Béziers
Un élan de compassion s’est rapidement organisé à Bassan, au nord de Béziers, suite à un feu dans un domicile. Benjamin et Cynthia, un couple d’une trentaine d’années ainsi que leur fille de 3 ans ont tout perdu le mardi 29 septembre à cause d’un court-circuit présumé sur un sèche-linge.
Le foyer, bâti il y a trois ans, a été complètement ravagé par le feu. La famille a été temporairement accueillie chez l’une des grands-mères de l’enfant à Lieuran-lès-Béziers en attendant de meilleures jours.
Une requête diffusée sur les panneaux d’affichage de la ville et sur les médias sociaux
La municipalité a immédiatement lancé un appel à la solidarité, d’abord via l’application Illiwap, qui facilite l’information, les alertes et renforce le lien entre les élus et les habitants, puis sur Facebook. La famille a effectivement tout perdu dans cet incident qui, heureusement, n’a fait aucune victime.
Les habitants sont venus nombreux dès mardi pour offrir des sacs remplis de vêtements et des jouets pour leur petite fille.
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“Cette solidarité est remarquable, déclare le maire de Bassan, Alain Biola, qui exprime sa fierté de constater un tel soutien. Quand quelqu’un traverse une situation difficile, on tente de l’aider de la meilleure manière possible.”
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Les contributions peuvent être remises à la mairie pendant les heures d’ouverture. “La famille nous contactera pour nous faire savoir, si nécessaire, ce dont elle a besoin par la suite, précise l’élu. Elle doit se rétablir. Il est encore trop tôt pour déterminer de quoi elle aura besoin dans les jours à venir. Nous avons répondu à ce qui nous semblait le plus urgent. Nous ferons tout pour l’aider à trouver un logement.”
Ce mercredi, une collecte en ligne a été mise en place pour recueillir des fonds en son nom. Et grâce à une générosité sans précédent, le message sur Facebook a été retiré par la municipalité
Frederic SOULOY/Gamma-Rapho via Getty ImagesTonton David est décédé ce mardi 16 février 2021 à l’âge de 53 ans. DÉCÈS – Samuel, Zachary, Salomé et Théo, les quatre enfants de Tonton David, décédé mardi, ont lancé une cagnotte Leetchi pour financer ses funérailles et la sortie d’un album posthume, a indiqué mercredi 17 février à l’AFP son fils Samuel. “Notre père avait arrêté sa carrière à 40 ans, il est décédé à 53 ans des suites d’un AVC, et pour qu’il ait des funérailles dignes de ce nom et pour sortir le disque sur lequel il travaillait, nous avons lancé une cagnotte Leetchi”, a expliqué Samuel Grammont, un des enfants de David Grammont, vrai nom de l’artiste rendu célèbre par le titre “Chacun sa route”. “Nous souhaitons lui rendre le plus beau des hommages malheureusement nous ne possédons pas les fonds nécessaires pour faire ceci”, explique ce dernier dans la vidéo postée sur Instagram et visible ci-dessous. La cagnotte s’appelle “Pour le départ de Tonton David” et l’album se nommera “Un job ou un bizz”. À peine deux jours après avoir été postée, la cagnotte a déjà récolté près de 25.000 euros. De nombreuses réactions L’annonce de la disparition de Tonton David, figure du reggae en France, célèbre pour son tube “Chacun sa route” dans les années 1990, a suscité une grande vague d’émotion sur les réseaux sociaux. “Repose en paix Tonton David, ‘Le Blues des racailles’, toute ma jeunesse”, a ainsi posté l’acteur Omar Sy sur son compte Instagram, invitant également ses abonnés Twitter à participer à la cagnotte Leetchi. Pierpoljak, autre voix du reggae en France, s’est filmé sur Instagram en train de dire face caméra: “Ouah, je suis dévasté, je viens d’apprendre que mon ami Tonton David est mort”, dit-il. La chanteuse Princess Erika aussi connue pour ses chansons…