Marielle Heller’s “Nightbitch” Explore le côté sauvage de la maternité
Avec “Nightbitch”—dans lequel Amy Adams se transforme en chien—le réalisateur dépeint la parentalité comme une transformation viscérale.
Avec “Nightbitch”—dans lequel Amy Adams se transforme en chien—le réalisateur dépeint la parentalité comme une transformation viscérale.
Les démocrates ont souvent décrit les Latinos comme décisifs lorsqu’ils soutiennent des candidats libéraux et insignifiants lorsqu’ils ne le font pas.
La liste des problèmes sur lesquels j’avais raison ne cesse de s’allonger. Des armes ? Kamala Harris en possède trop, mais aussi pas assez.
Après avoir dépensé plus de cent millions de dollars pour aider Trump à être élu, Musk est sur le point de gagner beaucoup plus.
Quels sont les bénéfices et les désavantages de ces établissements? Comment organiser une classe avec cinq niveaux distincts? Qui sont ces élèves dont les parents résident à la campagne? Sont-ils satisfaits de prendre le bus matin et soir? RDV à l’école de Saint-Maurice-Navacelles..
La ruralité
Dans l’Hérault, on dénombre 114 écoles à niveaux multiples, surtout en milieu rural. La destination est le village de Saint-Maurice-Navacelles, qui compte 157 habitants et est situé au centre d’un triangle formé par Le Caylar, Ganges et Gignac. Ici, deux classes sont disponibles : une pour les 3 sections de maternelle et le CP, et une autre pour les 4 années de primaire, CE1-CM2.
Accompagné de Nicolas, le technicien du son, nous arrivons légèrement en retard. Les conditions météorologiques, à savoir la distance depuis Montpellier, des averses, un épais brouillard et des routes étroites nous ont considérablement ralentis.
À 8h, nous nous garons sous une forte pluie dans la rue principale du village. Christelle, l’ATSEM, et Jocelyn, l’enseignant des maternelles et directeur de l’établissement, nous accueillent chaleureusement.
Les parents
LCT : Votre reportage en immersion de 7h25.. Dans l’Hérault, parmi les 600 écoles de premier degré, 114 sont multiniveaux. Elles se trouvent principalement en milieu rural. Ce matin, Virginie interroge les parents sur ce choix..
À Saint-Maurice-Navacelles, il est 8h40. La ville la plus proche est Lodève. Le bus scolaire récupère donc les enfants dans les villages environnants.
Amandine dépose exceptionnellement son fils Pablo, 8 ans, devant l’entrée de l’école. Elle avait déjà inscrit son aîné dans l’école multiniveau de Saint-Maurice. Lorsqu’elle me parle de l’impact de cet environnement spécifique sur les enfants, elle évoque des arguments surprenants..
Amandine repart travailler. Voici Aube, une maman trentenaire d’un petit garçon de 3 ans. Avec son partenaire, ils viennent de déménager dans le village…Je me tourne vers le directeur de l’école..
Caroline, mère d’un élève de CE2..
Les maternelles
L’établissement de Saint-Maurice de Navacelles regroupe 10 élèves en maternelle et 11 en primaire. Mais comment gérer autant de niveaux différents dans une classe?
Le bus scolaire a déposé tous les enfants, les manteaux sont accrochés, la classe peut commencer. Les élèves du primaire se dirigent vers leur classe. Avec Nicolas, je reste avec les maternelles. Ils ont entre 3 et 5 ans et sont assis sur quatre bancs arrangés en U face au tableau.
Maître Jocelyn, le directeur, enfile à nouveau sa casquette d’instituteur pour les quatre heures suivantes.
Après cet échange matinal avec les plus petits, le maître emmène les plus grands pour apprendre les lettres. Christelle, l’ATSEM qui accompagne l’instituteur, fait alors un atelier peinture avec les moyens..
Un peu plus tard, je retrouve Christelle et Jocelyn dans un coin de la classe. Christelle est une femme d’une cinquantaine d’années, chaleureuse et plus à l’aise avec les petits qu’avec un micro. Elle est ATSEM à l’école multiniveau de Saint-Maurice depuis 32 ans!
Les primaires
La salle de classe est spacieuse et très agréable. Sur les murs sont accrochées des affiches, des frises et des tableaux présentant des consignes variées, adaptées à chaque niveau. Anne, la maîtresse, a organisé les 11 élèves en îlots de 4 tables selon leur niveau. L’institutrice est en mouvement constant, allant et revenant entre les îlots, donnant des tâches, expliquant à certains et corrigeant d’autres.
Au bout de trente minutes, elle réunit tous les élèves, les plus grands se retrouvant à côté des plus jeunes, et distribue à chacun des fiches. C’est un exercice de calcul sur les doubles et les moitiés.
Cet exercice met en lumière un aspect positif de l’école à niveaux multiples : la solidarité des plus grands envers les plus petits. Chaque fois qu’un CE1 est perdu, un élève plus âgé l’encourage avec un coup de coude ou lui murmure à l’oreille « à toi ».
Je demande à Anne si ce modèle éducatif est bénéfique ou néfaste… Lorsque j’interroge les élèves sur leur école si exceptionnelle, ils semblent répondre naturellement, comme leur maîtresse, car ils n’ont connu que cela.
Une école menacée de fermeture ?
C’est l’heure du bilan avec les trois collègues : Christelle, l’ATSEM, Anne l’institutrice des primaires et Jocelyn, l’instit des maternelles et directeur..
Il est évident, après cette matinée avec vous, que ces élèves sont extrêmement privilégiés… Nous sommes d’accord?
Christelle est l’ATSEM de cette école depuis 32 ans!
Pour les élèves, les craintes se manifestent à l’idée d’entrer au collège, où le cadre est très différent, mais même entourés d’autres élèves, ils demeurent ensemble.
Natalia Myronenko avait prévu de tirer parti de son congé maternité pour se réorienter vers l’architecture d’intérieur. Contrôleuse qualité sur de grands projets à Kiev, la guerre l’a poussée vers un domaine qu’elle n’avait jamais envisagé : le déminage.
Employée comme ingénieure qualité, cette mère de deux jeunes enfants s’attendait à un rôle administratif. « J’ai compris que mon métier, c’était la guerre. Cela a été un choc », révèle Natalia Myronenko, 40 ans. Elle se retrouve à superviser, non la conformité des sites, mais des terrains jonchés de pièges létaux.
« Ce travail est infiniment plus captivant », admet-elle depuis Peja, au Kosovo, où elle suit une formation pour reconnaître des dizaines de dispositifs explosifs – mines, bombes à fragmentation, mortiers. Pour l’Ukraine, devenue le pays le plus miné au monde après le retrait des forces russes des zones occupées, c’est essentiel.
Valentina Kastrenko, 57 ans, ne s’était également jamais imaginé exercer un « métier d’homme », encore moins y éprouver du plaisir. Suite au siège et à la prise de Marioupol, elle a dû fuir sa ville natale et se reconvertir. Après avoir vu une annonce qui l’avait d’abord amusée, elle fait maintenant partie des 300 femmes certifiées conductrices de poids lourds.
Avec la fermeture des ports et aéroports, l’invasion a rendu le transport routier indispensable à l’économie ukrainienne. « Pour moi aussi, cet apprentissage était une question de survie », confie-t-elle.
Inimaginables il y a peu, ces parcours reflètent une révolution en Ukraine : des dizaines de milliers de femmes maintiennent l’économie à flot, lorsqu’elles ne rejoignent pas les forces armées.
Entre les hommes mobilisés, ceux qui se cachent pour éviter la mobilisation et les millions d’expatriés, l’Ukraine souffrirait d’un manque de 4,5 millions de personnes pour reconstruire et soutenir son économie dans les dix prochaines années, d’après les chiffres officiels. Cette pénurie engendre « une bataille quotidienne entre les recruteurs militaires qui souhaitent mobiliser les employés, et les employeurs qui tentent de préserver leurs effectifs », explique Hlib Vyshlinsky, directeur exécutif du Centre de stratégie économique à Kiev.
Les propositions de formation et de reconversion pour les femmes se sont alors multipliées, par exemple pour conduire des excavatrices et des grues. « C’est comparable à Londres en 1942, compare Hlib Vyshlinsky. Mais ici, avec beaucoup de femmes ayant quitté le pays, nous faisons également face à un manque de femmes »
Neuf des dix millions d’Ukrainiens déplacés – principalement à l’étranger – sont des femmes. Celles qui sont restées prennent la relève dans des secteurs essentiels comme le transport, la construction et l’énergie.
« Force motrice de l’émergence d’une Ukraine plus inclusive et tolérante », les Ukrainiennes ne se contentent pas de « combler les vides », analyse Evgeniya Blyznyuk. Dans le cadre d’une série d’« enquêtes en temps de guerre », cette sociologue évalue une société « profondément transformée ».
En occupant des rôles stratégiques dans des domaines devenus essentiels, tels le déminage, la fabrication de drones militaires ou le soin des traumatismes, « les femmes ukrainiennes ouvrent la voie vers l’avenir », affirme la déminueuse Natalia Myronenko.
Entre une rivière et un champ de pastèques à Kam’yanka, proche d’Izioum et près de la ligne de front, Galina Burkina passe soigneusement son détecteur de métaux sur le sol. Devant elle, des bandes rouges et blanches signalent la zone à déminer. Vivre ou travailler ici est potentiellement mortel. Galina Burkina, anciennement employée de la centrale électrique de Vouhlehirska, a fui sa région à pied. Oleksiy Kryvosheya, l’un des douze démineurs sous ses ordres, est habitué à travailler avec des femmes.
« En Russie, elles sont considérées comme des esclaves, mais ici, elles sont les descendantes des Amazones », prétend-il.
Dans le secteur du déminage, le manque de main-d’œuvre est évident, selon Iryna Kustovska, responsable des opérations humanitaires de Demining Solution. Voir des femmes démineuses, « cela a été une surprise au début », se souvient-elle. Aujourd’hui, elles constituent un tiers des effectifs.
Svitlana Streliana, PDG d’une société de transport routier à Kharkiv, voit plus loin que simplement « mettre des femmes au volant de camions ». Pour « rendre la profession attrayante pour elles, sans pour autant la romantiser », cette mère de cinq enfants a lancé une campagne sur TikTok et à la télévision, et vient de créer Sisters of the Road, un groupe de soutien.
« Nos femmes sont fortes, mais elles ne le réalisent pas encore. Cette profession peut les aider à découvrir cette force », affirme-t-elle.
Svitlana Streliana elle-même a fait un long chemin. Lors de l’invasion russe à l’hiver 2022, des bombardements frappent les bureaux de son entreprise à Kharkiv, l’obligeant à se cacher pendant quatre jours avec sa fille cadette dans un parking souterrain. Quatre de ses conducteurs sont morts au combat, deux autres sont toujours capturés.
La guerre a ouvert la voie à plus d’égalité et d’indépendance pour les femmes, mais l’émancipation progressé indépendamment en Ukraine, souligne Anna Colin Lebedev, chercheuse à l’université de Paris Nanterre :
« Les femmes ukrainiennes ont toujours été actives dans la société. Il n’y a pas eu du jour au lendemain plus de cheffes d’entreprise : il y en avait déjà un bon nombre avant la guerre. Puisque toute la société est mobilisée pour la guerre, les femmes jouent forcément un rôle prépondérant ».
Tetyana Pashkina, économiste ukrainienne spécialisée dans le marché du travail, acquiesce : « Pour nous, le féminisme, c’est la défense de notre pays ».
La tournure a commencé en 2014 lors de l’agression russe dans le Donbass. Des femmes sont montées au front, sans salaire ni pension, car le métier de combattant, comme 450 autres jugés « dangereux pour la santé reproductive » des femmes – par une idéologie héritée de l’ère soviétique – leur était interdit.
À la suite d’une campagne de sensibilisation menée par la soldate volontaire Maria Berlinska et son film Le Bataillon invisible, le gouvernement a progressivement ouvert ces métiers aux femmes. Depuis 2022, elles peuvent notamment travailler dans les mines.
« Vous pouvez fabriquerez un drone qui détruira un char russe depuis votre cuisine », affirme Maria Berlinska, qui organise une formation gratuite à la fabrication de drones à laquelle des milliers d’Ukrainiens ont participé. Parmi eux, Violetta Oliynyk. Cette artiste bijoutière de 29 ans a réalisé plus de 123 « drones de la victoire », avec environ dix fabriqués chaque semaine.
« En Ukraine, quand on souhaite défendre son pays, il faut en acquérir les moyens », explique cette jeune femme originaire de Ternopil, dans le sud-ouest du pays.
En 2022, elle vend ses bijoux pour financer l’achat de munitions. Et en décembre 2023, lorsque son père l’appelle avec une demande particulière – peut-elle se procurer cinq drones pour son unité près de Kherson ? – elle se met en action.
« Ici, il n’y a que deux options : faire la guerre ou travailler pour elle, déclare Violetta Oliynyk. Il est crucial de comprendre que si la Russie occupe ma ville, ma famille ne survivra pas. »
L’engagement des Ukrainiennes dans la guerre leur a ouvert des opportunités. Natalya Kolisnickenko a ainsi, à 52 ans, réalisé son rêve d’enfance de conduire des camions. Un rêve mêlé à un cauchemar : « Au-delà de la beauté de notre pays et de ses forêts luxuriantes, je fais face à des destructions, des voitures calcinées, des ambulances surchargées de soldats blessés. »
« Cela fait mal, mais je suis convaincue que si chacun y met du sien, nous parviendrons à tout reconstruire, espère-t-elle. J’ai de la valeur, c’est ma fierté ! »
Les nominations du président élu ressemblent à l’acte le plus flagrant de trolling vindicatif depuis l’avènement d’Internet. Mais c’est un trolling au-delà de la malice.
Mais jusqu’où ira Elon Musk ? Est-il raisonnable de s’inquiéter de cette ascension d’un magnat qui se décrit lui-même comme un « fervent défenseur de la liberté d’expression » ? Nous en discutons avec Bertrand Badie…L’individu le plus riche du monde exerce maintenant son influence au-delà de son empire économique. Après avoir investi 120 millions de dollars dans la campagne de Donald Trump, il semble prêt à diriger un nouveau ministère américain, où il sera chargé de réformer le service public et de réduire les dépenses nationales. Un poids politique supplémentaire s’ajoute à ses nombreuses responsabilités, lui qui règne sur l’espace aérien avec SpaceX, les véhicules électriques avec Tesla, tout en laissant se répandre l’idéologie du suprémacisme blanc sur le réseau social X. L’impact politique d’Elon Musk n’est pas inédit, mais se renforce davantage avec ses futures fonctions au sein de l’administration Trump, accompagné de multiples conflits d’intérêts. Doit-on redouter cette ascension d’un milliardaire qui se considère comme un « fervent défenseur de la liberté d’expression » ? Que révèle cette alliance puissante entre les deux milliardaires sur les démocraties occidentales et leur relation avec le Grand capital ? Tandis que les cartes sont redistribuées aux États-Unis, les opinions publiques en Europe semblent intensifier leurs critiques envers le laxisme de nos États concernant Israël et le nettoyage ethnique qui se poursuit à Gaza. À la suite des violences survenues la semaine dernière à Amsterdam lors du match entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv, sur fond de couverture médiatique partielle qui a véhiculé sans réserve l’idée d’une montée de l’antisémitisme, sans mentionner l’islamophobie parmi les supporters israéliens, c’est le match France-Israël qui a suscité de vives critiques et des manifestations, ainsi que le gala de l’association “Israël for ever” dirigée par des partisans d’une extrême droite israélienne ouvertement pro-génocide. Dans chacune de ces situations, la colère des…
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Fin novembre, le Téléthon donnera le coup d’envoi de sa campagne annuelle de collecte de fonds en collaboration avec France TV, tandis que les Enfoirés mettront leur billetterie à disposition : en somme, les initiatives caritatives soutenues ou mises en place par les médias depuis les années 1980 demeurent prisées. Toutefois, elles ne sont pas les premières. C’est la Radiodiffusion Française, à la fin des années 1940, qui a introduit cette tradition, en reconstituant un village normand ravagé en 1944 : Epron, le “Village de la Radio”.
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