Comment la victoire électorale de Trump en 2024 diffère de 2016
Nous serons un pays fondamentalement différent à la fin de la prochaine Administration. En effet, nous le sommes déjà.
Nous serons un pays fondamentalement différent à la fin de la prochaine Administration. En effet, nous le sommes déjà.
L’ancien président reviendra à la Maison Blanche plus vieux, moins inhibé et de loin plus dangereux que jamais.
Mais à la veille d’une autre élection d’une mince marge, cela vaut certainement mieux que l’alternative.
Alors que la vie civique américaine est de plus en plus façonnée par des algorithmes, la confiance dans le gouvernement a chuté. Y a-t-il un moyen de revenir en arrière ?
Dès les premiers jours de la course présidentielle américaine, les médias internationaux ont souligné le côté dystopique des discours du candidat républicain. Le quotidien britannique The Guardian rapportait en mars 2024 qu’en dépit de sa victoire lors du Super Tuesday, le candidat Trump avait délivré un discours lugubre et peu enclin à enthousiasmer les foules. À une semaine du vote, le ton de l’ex-président s’est encore intensifié : il enchaîne les déclarations extravagantes et complotistes, déverse quotidiennement des flots d’insultes à l’encontre de sa concurrente démocrate. Les interrogations sur sa santé mentale abondent, et pourtant rien n’y fait : malgré ses nombreux dérapages, Trump demeure en lice et le résultat de l’élection semble d’une imprévisibilité accrue. Les origines de cette incertitude sont certainement diverses, mais il en existe une peu souvent considérée à sa juste mesure : il s’agit de la dimension eschatologique propre au discours trumpien. Depuis son arrivée en politique, le milliardaire a toujours navigué, consciemment ou non, entre tropes et modèles bibliques. Il aime se présenter comme un homme ayant péché, mais élu par Dieu. De nombreux analystes ont noté sa propension à s’afficher tel un nouveau Cyrus, un nouveau David, voire le Dernier Empereur du Monde tel que décrit dans la tradition du Pseudo-Méthode, auteur anonyme d’une apocalypse célèbre datant du VIIe siècle après Jésus-Christ. On se souvient notamment qu’en 2019, lors de négociations avec la Chine, il avait lancé, devant les caméras : I am the Chosen One ! (« Je suis l’Élu ! »). Depuis qu’il est revenu dans la bataille présidentielle, Trump a emprunté de nouveau cette voie, en soulignant de manière toujours plus accentuée l’aspect apocalyptique de ses discours. Pour lui, c’est le cœur même de l’Amérique qui est en péril sous la présidence de Joe Biden. Selon ses dires, les démocrates auraient délibérément ruiné l’économie du pays. D’ailleurs, il…
Dans ses 公告, Kamala Harris marche sur une ligne entre l’illumination des problèmes et la reconnaissance de la folie historique de son adversaire ; Donald Trump cible sa base.
Depuis des mois, les responsables de l’État se préparent à gérer la menace des complotistes d’extrême droite qui pourraient essayer de « stopper le vol ».
Lackawanna County était autrefois un bastion démocrate. En 2024, c’est un champ de bataille fortement contesté, où les enjeux vont bien au-delà de la politique.
Lors d’un rassemblement dont l’emplacement évoquait le 6 janvier, Harris a tiré la sonnette d’alarme sur les tendances autoritaires de Trump mais a refusé de s’attarder sur le spirale de honte nationale qui s’est formée autour de lui.
Le rassemblement présentait Hulk Hogan, Rudy Giuliani, “Y.M.C.A.”, et un bourdonnement de nativisme américain.
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