L’émission Trump arrive à Madison Square Garden
Le rassemblement présentait Hulk Hogan, Rudy Giuliani, “Y.M.C.A.”, et un bourdonnement de nativisme américain.
Le rassemblement présentait Hulk Hogan, Rudy Giuliani, “Y.M.C.A.”, et un bourdonnement de nativisme américain.
Deux ans jour pour jour après son rachat par Elon Musk, X (ex-Twitter) accumule les pertes financières et les risques judiciaires. Le réseau est cependant une arme redoutable pour l’alt-right américaine.
via Associated PressDonald Trump, le 8 juillet 2022 à Las Vegas. ÉTATS-UNIS – Une inaction coupable? Donald Trump a “failli à son devoir” lors de l’assaut contre le Capitole et doit être tenu légalement responsable, ont déclaré ce jeudi 21 juillet, lors d’une audition en prime time, les élus qui enquêtent depuis un an sur l’attaque du 6 janvier 2021. L’ancien président républicain a ouvert les vannes “au désordre et à la corruption”, a déclaré Bennie Thompson, qui préside la commission de la Chambre des représentants en charge de ces investigations. Tous les responsables, y compris à la Maison Blanche, devront “répondre de leurs actes devant la justice”, a ajouté l’élu démocrate. “Il faudra des conséquences sévères, sinon je crains que notre démocratie ne s’en relève pas”, a-t-il estimé. La journée du 6 janvier de Trump “minute par minute” Les membres de la commission ont bouclé jeudi une série d’auditions très médiatisées en consacrant deux heures et demi à la journée du 6 janvier 2021 telle que vécue “minute par minute” par Donald Trump. Ils lui ont reproché d’avoir suivi, pendant trois heures, le déferlement de violences de ses partisans sans réagir, en “violation de son devoir de commandant en chef”. C’est pourtant lui qui les avait convoqués à Washington, le jour où les parlementaires devaient certifier la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle. Vers midi, dans un discours enflammé en plein cœur de la capitale, il leur avait demandé de “se battre comme des diables” contre de supposées “fraudes électorales massives”. Il était ensuite reparti vers la Maison Blanche, tandis que la foule se lançait à l’assaut du temple de la démocratie américaine. Retranché dans la salle à manger, Donald Trump a suivi l’attaque à la télévision “pendant que ses proches conseillers et les membres de sa…
via Associated PressDonald Trump et Mike Pence au Kennedy Space Center, de Cape Canaveral le 30 mai 2020 (AP Photo/Alex Brandon) ÉTATS-UNIS – Des tweets incendiaires, un appel menaçant, un discours enflammé… La commission d’enquête sur l’assaut du Capitole a détaillé ce jeudi 16 juin lors d’une audition les nombreuses pressions exercées par Donald Trump sur son vice-président Mike Pence pour tenter de l’empêcher de certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle, le 6 janvier 2021. “Le président s’est maintes fois vu dire que le vice-président ne pouvait pas changer le résultat de l’élection. Mais il a malgré tout fait publiquement pression sur Mike Pence pour qu’il fasse exactement cela”, a affirmé l’élu démocrate Pete Aguilar, lors d’un exposé circonstancié. Après quasiment un an d’enquête, le groupe d’élus cherche à montrer que le rejet par Donald Trump des résultats de la présidentielle de novembre 2020 n’était pas qu’une coquetterie de mauvais perdant, mais la composante essentielle d’une stratégie réfléchie pour garder le pouvoir. Celle-ci s’est rapidement concentrée sur la cérémonie de certification des résultats de l’élection par le vice-président Mike Pence devant le Congrès le 6 janvier 2021, en principe une simple formalité. “Une crise constitutionnelle” La commission d’enquête a dévoilé le plan précis élaboré par l’avocat John Eastman pour Donald Trump en décembre 2020, visant à exploiter les failles de la loi sur le comptage électoral et à bloquer l’accession de Joe Biden à la Maison Blanche. Sous pression, Mike Pence s’est alors tourné vers plusieurs experts juridiques qui lui avaient assuré qu’il n’avait aucune marge de manoeuvre légale et devait certifier à tout prix la victoire de Joe Biden. “Je crois que si le vice-président Pence avait obéi aux ordres de son président (…), cela aurait plongé l’Amérique dans une révolution au beau milieu d’une crise constitutionnelle”,…
Tom Brenner via ReutersQue s’est-il passé au Capitole, évacué en urgence, cette nuit (Photo du Capitole le 31 mars 2022 par REUTERS/Tom Brenner) ÉTATS-UNIS – Petite frayeur au Capitole. La police américaine a fait évacuer mercredi 20 avril le Capitole à Washington après avoir considéré comme une menace un inoffensif avion participant à un événement sportif, un cafouillage qui a provoqué l’irritation de la puissante cheffe des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi. ″Évacuez le Capitole des Etats-Unis”: l’inquiétante alerte faisant état d’une menace aérienne potentielle, émise à environ 18H30 (22H30 GMT), a été levée moins de vingt minutes plus tard. The Capitol was evacuated out of an abundance of caution this evening. There is no threat at the Capitol. More details to come. pic.twitter.com/7qqxqQyzlD — U.S. Capitol Police (@CapitolPolice) April 20, 2022 Les forces de l’ordre, qui ont justifié l’évacuation par un “souci de précaution”, ont promis “plus d’informations à venir”. Plus de deux heures après l’avertissement initial, elles n’avaient toujours pas fourni de raison officielle. “Scandaleux et inexcusable” pour Nancy Pelosi Mais un simple et embarrassant problème de communication semble être à l’origine de la fausse alerte. En effet, la menace signalée n’était en fait que des parachutistes de l’armée américaine, largués depuis un avion pour participer à un spectacle d’avant-match au stade de baseball, situé à moins de 2 kilomètres du Capitole. “Le fait que l’autorité américaine de l’aviation ait apparemment échoué à informer la police du Capitole du survol prévu du Nationals Stadium est scandaleux et inexcusable”, s’est agacé la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, dans un communiqué cinglant. “La panique inutile causée par cette apparente négligence a été particulièrement préjudiciable aux élus, au personnel et aux employés institutionnels, toujours marqués par le traumatisme de l’attaque sur leur lieu de travail le 6 janvier”, a-t-elle…
via Associated PressTrump était prêt à saisir les machines électorales pour rester au pouvoir malgré la défaite (photo du 6 janvier 2021, avant l’assaut du Capitole) ÉTATS-UNIS – Un mois après la défaite de Donald Trump à la présidentielle de 2020, un projet de décret de la Maison Blanche ordonnait au plus haut responsable militaire du pays de saisir des machines électorales à travers les États-Unis, selon des documents révélés ce vendredi 21 janvier par le média Politico. Le document explosif, provenant des Archives nationales, met en lumière les mesures extrêmes que l’ancien président républicain était prêt à prendre pour s’accrocher au pouvoir. EXCLU: We obtained the draft Trump executive order that would have seized the voting machines and named a special counsel to probe the 2020 election. Read the whole thing here: https://t.co/UPyNL5w736 — Betsy Woodruff Swan (@woodruffbets) January 21, 2022 “À compter d’aujourd’hui, le ministre de la Défense doit saisir, collecter, conserver et analyser toutes les machines, tous les équipements, toutes les informations stockées électroniquement” concernant l’élection, indique le projet de trois pages, jamais signé. Daté du 16 décembre 2020, le décret prévoyait aussi de nommer un procureur spécial chargé de porter plainte pour toute allégation de fraude découlant des saisies. Théories du complot Pour justifier ce projet, le document énumère une série de théories du complot ―maintes fois démenties― sur le fait que des machines électorales auraient été piratées. On ne sait pas par qui il a été rédigé. Il fait partie des plus de 750 documents remis à la commission de la Chambre des représentants chargée d’enquêter sur l’assaut du Capitole, après que la Cour suprême a rejeté l’appel de Donald Trump visant à bloquer leur divulgation. Ce groupe, composé principalement d’élus démocrates, cherche à établir la responsabilité de Donald Trump et de son entourage dans l’assaut…
Le 5 janvier 2021, Guy Reffitt, membre de la branche texane de la milice des Three Percenters, a embarqué son fusil AR-15 et un pistolet Smith & Wesson. Après être monté dans la voiture de sa femme, il s’est mis en route pour parcourir les 2 100 kilomètres qui séparent Wylie, ville du Texas, de la capitale Washington. Le lendemain, armé du même pistolet, il a participé au rassemblement « Stop the Steal » (« Arrêtez le vol ») devant la Maison-Blanche, puis s’est dirigé, avec la foule, vers le Capitole, où il aurait foncé sur des agents de police avec une force telle qu’ils ont dû user de tirs de projectiles et de gaz poivré pour le repousser. Reffitt, qui portait un gilet pare-balles partiellement recouvert d’une veste bleue et un casque de moto noir, a été filmé sur un escalier de la façade ouest du Capitole. On peut le voir avec une main en l’air tandis qu’un agent de police lui asperge le visage avec sa bombe. Quelques instants plus tard, épuisé par la bataille, on peut le voir en train de se nettoyer les yeux à l’aide d’une bouteille d’eau. De retour à son domicile texan, il aurait selon les procureurs menacé son fils Jackson, 18 ans, et sa fille Peyton, 16 ans, si ces derniers parlaient de ce qu’il avait fait à n’importe qui : « Si vous me dénoncez, vous êtes des traîtres, et vous savez ce qui arrive aux traîtres… Les traîtres sont fusillés ». Ce que Guy ne savait pas, c’est que son fils avait déjà prévenu les autorités. Le 16 janvier, des agents fédéraux ont débarqué chez Reffitt et l’ont placé en détention provisoire. Il s’apprête désormais à devenir le premier émeutier du Capitole à comparaître devant la justice, le mois prochain. Il est accusé d’avoir attaqué un…
Maxime Bourdeau/Le HuffPost/APUn an après l’attaque du Capitole du 6 janvier, comment l’enquête avance-t-elle? ÉTATS-UNIS – Le 6 janvier 2021 au matin, ils étaient bien décidés à “mettre fin au vol” de l’élection et à “sauver” le pays avec leur manifestation “Save America” à Washington, où le Congrès validait la victoire de Joe Biden face à Donald Trump lors de la présidentielle. À la mi-journée, l’ex-président républicain commençait un discours devant cette foule survoltée et, assurant qu’il ne “reconnaîtrait jamais sa défaite”, l’encourageait à marcher vers le Capitole non loin pour faire entendre son mécontentement. Deux heures plus tard, les premières barrières qui entouraient le temple de la démocratie américaine étaient tombées, son service de sécurité était pris d’assaut (vidéo ci-dessous) et les parlementaires qui y travaillaient étaient précipités en lieux sûrs. Si le FBI s’était immédiatement mis sur l’affaire, tout est encore loin d’être tiré au clair ce jeudi, exactement un an après ce qui a depuis été régulièrement qualifié de tentative de coup d’État. Le HuffPost s’est donc penché sur l’avancée de l’enquête autour de cet événement qui a fait cinq morts, plus de 100 blessés et sérieusement mis à mal la stabilité politique du pays. Arrestations par centaines L’immense travail du FBI mobilise une foule d’agents fédéraux qui épluchent les réseaux sociaux, analysant des milliers de comptes Twitter et Facebook, passent au crible des vidéos prises ce jour-là, convoquent et interviewent des suspects. Sans compter le tri à faire dans les plus de 250.000 informations reçus depuis l’attaque. Selon le “Programme sur l’extrémisme” de l’Université George Washington, qui compile et analyse toutes les poursuites engagées à la suite de l’assaut, cette entreprise massive représente “l’une des plus grosses enquêtes de l’histoire du FBI”. Et porte ses fruits. Pour l’heure, plus de 700 soutiens de Donald Trump ont été…
Jonathan Drake via ReutersUn an après l’invasion du Capitole, comment Trump prépare son retour? (photo d’illustration prise en juin 2021 en Caroline du Nord) ÉTATS-UNIS – Cette date du 6 janvier, les Américains ne sont pas près de l’oublier. Un an jour pour jour après l’attaque du capitole, la blessure est toujours fraîche pour les démocrates. “Le 6 janvier 2021 restera à jamais cette tache indélébile dans l’histoire de notre démocratie américaine, a déclaré sombrement Chuck Schumer, le chef des démocrates dans cette institution. Ils ont tenté de faire vaciller notre démocratie. Dieu merci, ils ont échoué”. Pour marquer cet événement traumatisant, un moment de commémoration a été préparé au Congres, au cours duquel Joe Biden doit prendre la parole ce jeudi. Il était également prévu que Donald Trump, accusé d’avoir incité ses partisans à “marcher sur le Capitole”, s’exprime lors d’une conférence de presse pour (re)donner sa version de l’histoire et en remettre une couche sur le prétendu “vol” de l’élection présidentielle par les démocrates. Il a finalement renoncé à prendre la parole pour la date anniversaire, sans en donner les raisons, mais assure qu’il s’exprimera le 15 janvier lors d’un meeting en Arizona. Depuis près d’un an, Donald Trump se fait discret sur la scène médiatique. Vu de la France, son nom n’apparaît dans les médias que dans le cadre d’enquêtes le visant. Notamment celle sur l’assaut du Capitole avec la bataille de l’ex-président pour ne pas transmettre à la commission parlementaire les documents sur cette fameuse journée. Plus récemment, le 3 janvier, la procureure de l’État de New York qui enquête sur une possible fraude fiscale de la Trump Organization, a annoncé vouloir entendre l’ancien président ainsi que ses enfants Ivanka et Donald Junior. Un Donald Trump acculé et sans voix? Cette perception n’est ni toute française ni…
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