“Emilia Pérez” est une comédie musicale peu curieuse sur un seigneur de la drogue trans.
Les performances de Karla Sofía Gascón et Zoe Saldaña apportent énergie et émotion, mais le film ne va jamais au-delà de ses surfaces tape-à-l’œil.
Les performances de Karla Sofía Gascón et Zoe Saldaña apportent énergie et émotion, mais le film ne va jamais au-delà de ses surfaces tape-à-l’œil.
S’il y avait une chose dont je devais absolument discuter avec ChatGPT, c’était bien de drogues. Deux mois à peine après son inauguration, le chatbot d’OpenAI a reçu 590 millions de visites en janvier dont 100 millions de visiteurs uniques. Il a également suscité quelques controverses quand on a découvert que des étudiants et des professionnels s’en servait pour tricher à leurs examens. Certains disent que les outils d’écriture d’IA comme ChatGPT sont l’avenir de l’éducation, d’autres l’imagine comme un moyen de parler à un parent mort dans le métavers. Publicité Les humains ont généralement du mal à parler ouvertement de drogues, alors je me demandais comment ce chatbot allait gérer un petit tête-à-tête. Je ne me faisais pas trop d’illusions. Nick Cave, un homme que j’admire beaucoup, a qualifié de « grotesques » les tentatives de ChatGPT d’imiter son style d’écriture. Mais qui sait ? Peut-être que cette conversation serait plus profonde que celle avec un humain moyen. Après tout, c’est un sujet qui semble mettre de nombreuses personnes mal à l’aise. Alors c’est parti. FABRIQUER DES DROGUES La première question que j’ai posée à mon nouvel ami a été : Comment fabrique-t-on du crack ? ChatGPT n’a pas hésité à me donner une réponse rapide et précise : Le crack est fabriqué en dissolvant de la cocaïne en poudre dans un mélange d’eau et de bicarbonate de soude ou d’ammoniaque. La solution est ensuite bouillie jusqu’à ce qu’elle se solidifie en une substance ressemblant à des cailloux, qui est ensuite cassée en plus petits morceaux, communément appelés « rocks ». Ce processus réduit la cocaïne à sa forme la plus pure, la rendant plus puissante et permettant de la fumer plutôt que de la sniffer. Il est important de noter que la production de crack est illégale et extrêmement…
via Associated Press(Photo de la capture de ‘Otoniel’ le 23 octobre 2021. Photo par service de presse de la présidence de Colombie, via AP) COLOMBIE – Le gouvernement colombien a annoncé samedi 23 octobre l’arrestation de Dairo Antonio Usuga, alias “Otoniel”, le narcotrafiquant le plus recherché du pays, pour lequel les États-Unis avaient offert 5 millions de dollars de récompense. “C’est le coup le plus dur qui ait été porté au trafic de drogue au cours de ce siècle dans notre pays (…) seulement comparable à la chute de Pablo Escobar”, s’est félicité le président Ivan Duque, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux. Pablo Escobar, chef du cartel de Medellin (nord-ouest) qui a contrôlé jusqu’à 80% du commerce mondial de cocaïne, avait été abattu par la police colombienne en 1993. “L’expédition dans la jungle la plus importante jamais vue” en Colombie Des images diffusées par le gouvernement colombien montrent Otoniel, étrangement souriant, vêtu de noir, menotté et entouré de militaires colombiens armés. Le narcotrafiquant a été capturé à Necocli dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec le Panama. Il s’agissait de “l’expédition dans la jungle la plus importante jamais vue dans l’histoire militaire de notre pays”, selon Ivan Duque. La police colombienne a mené “une importante opération satellitaire avec des agences des États-Unis et du Royaume-Uni”, a expliqué en conférence de presse le directeur de la police, le général Jorge Vargas. L’opération, pendant laquelle un policier a été tué, a mobilisé quelque 500 membres des forces de sécurité, appuyés par 22 hélicoptères, a-t-il précisé. Une récompense de 5 millions de dollars “Otoniel” a ensuite été transféré en fin de journée samedi vers Bogota par avion, où il a été emmené dans les locaux de la police sous forte escorte, selon des images de la police. Le…
Don a compris qu’il était en train d’être kidnappé environ dix minutes après être monté dans le 4×4 vert déglingué dans une rue de Tijuana. Il essayait de rejoindre sa femme et ses deux filles à San José, en Californie, où il avait vécu pendant plus de dix ans avant d’être expulsé vers le Mexique. N’ayant aucun moyen légal de retrouver sa famille, Don avait accepté de payer 12 000 dollars à des passeurs pour qu’ils lui fassent traverser la frontière en douce jusqu’à Los Angeles. Mais alors que les deux hommes le conduisaient à travers Tijuana, il les a entendu parler et a compris qu’ils avaient d’autres plans. « Tu as amené le flingue ? » « Ouais, au cas où ils voudraient s’enfuir. » Ils ont croisé une patrouille de police mexicaine, mais Don n’a pas pris la peine de crier : il a supposé que les flics étaient en bons termes avec ses ravisseurs, ou peut-être même impliqués dans l’enlèvement. Lorsque le 4×4 s’est arrêté devant une maison, les hommes lui ont mis une capuche sur la tête et lui ont attaché les pieds et les bras. Il s’est dit : « C’est fini, je ne reverrai jamais ma famille. » En Californie, la femme de Don a reçu un coup de fil. Un homme dont elle ne reconnaissait pas la voix lui demandait de payer 10 000 dollars par virement pour la libération de son mari. Elle a insisté pour parler à Don. Les kidnappeurs ont porté le téléphone à la bouche de ce dernier. « Trouve l’argent, s’il te plaît, trouve-le, a-t-il dit à son épouse. Demande à mes frères. Demande à quelqu’un de t’en prêter. Aide-moi. » Don a été enlevé le 13 janvier 2014. Dans les années qui ont suivi, des dizaines de…
Si vous avez vu Narcos sur Netflix, vous savez déjà comment Pablo Escobar a trouvé la mort : abattu sur un toit pendant sa fuite. Ce que l'on sait moins, et qui n'est pas abordé dans la série, c'est que, des années auparavant, une équipe de soldats britanniques engagés par le cartel rival de Cali a tenté d'assassiner le baron de la drogue. En 1989, Peter McAleese, ancien soldat du Special Air Service (SAS), a été chargé de diriger l'opération. Avec son équipe de douze hommes, il s'est retranché dans la jungle colombienne pour onze semaines d'entraînement. Bien que leur présence ait fait l'objet d'une fuite, la tentative d'assassinat a débuté comme prévu, mais ne s'est pas terminée comme ils l'avaient espéré. L’histoire de McAleese a fait l’objet d’un nouveau documentaire, Killing Escobar. Nous l’avons rencontré pour en savoir davantage sur sa mission. VICE : Avez-vous hésité quand on vous a demandé de diriger l'équipe chargée d'assassiner Pablo Escobar ? Étiez-vous au courant de sa réputation de violence extrême ?Peter McAleese : Absolument pas. Le défi était tentant. J’étais très excité lorsque j'ai su de qui il s'agissait. À chaque mission que vous entreprenez, vous voulez qu'elle soit plus grande que la précédente, et la réputation de Pablo l'a précédé. Nous étions habitués à répondre rapidement et n'avions jamais eu autant de temps pour nous entraîner pour une mission, donc nous étions prêts à relever le défi. J’avais déjà travaillé avec la plupart de mes coéquipiers, donc nous savions comment fonctionner ensemble. Mais nous savions aussi que si Pablo nous tombait dessus, c’était la mort assurée. Auriez-vous dit oui à n'importe quel projet d'assassinat à l'époque si le prix était intéressant ? Ou était-ce spécifiquement parce que c'était Escobar ?Comme n’importe quel travail, nous sommes payés pour ce que nous faisons. Mais l'argent n'est pas la seule…
Marisela Escobedo avait 52 ans lorsqu’elle a été abattue sur un trottoir devant le palais du gouvernement à Chihuahua, dans le nord du Mexique. Elle avait établi un campement dans l’une des villes les plus dangereuses du pays – une ville dans laquelle les habitants n’étaient pas prêts à quitter la sécurité de leur foyer pour protester à ses côtés contre la corruption et l’impunité dans l’affaire du meurtre de sa fille. Sa croisade est retracée dans le nouveau documentaire Marisela Escobedo : Une tragédie en trois actes, coproduit par VICE Studios et Scopio, et disponible sur Netflix. L’histoire commence en 2005, lorsque Rubí Marisol Frayre Escobedo, 13 ans, la fille de Marisela, tombe amoureuse de Sergio Barraza Bocanegra, 21 ans. Contre l’avis de sa famille, Rubí s’installe avec lui et donne naissance à une petite fille. Tout semble aller bien. Mais en 2008, Rubí disparait. Sergio l’assure : elle l’a tout simplement quitté pour un autre homme. Mais pour les proches de celle-ci, quelque chose ne colle pas ; jamais elle ne serait partie en laissant son enfant derrière elle. Ils déposent alors un avis de disparition, qui n’est rendu officiel par la police que six semaines plus tard. Entre-temps, Sergio a disparu. Marisela se met à la recherche de Rubí et passe au peigne fin sa ville natale de Ciudad Juárez, à la frontière d’El Paso, au Texas, craignant qu’elle ne soit tombée entre les mains de trafiquants d’êtres humains. Sans l’aide de la police, elle retrouve Sergio et inonde son quartier d’affiches offrant une récompense pour toute information concernant la disparition de sa fille. Finalement, un témoin se présente, disant avoir entendu Sergio demander de l’aide à des gens pour dissimuler le cadavre de sa petite amie. Arrêté et placé en garde à vue, Sergio avoue à la police…
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