Mackenzie Davis’s Bookshelf of Crime Stories
L’actrice recommande certains de ses comptes préférés de détectives, de morts et de laissés-pour-compte.
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La première rencontre de Colin Delfosse (42 ans) avec la République Démocratique du Congo date de 2006. « J’y suis allé pour couvrir les premières élections présidentielles, raconte-t-il. J’étais jeune diplômé en journalisme à l’époque, et ce voyage a été le point de départ de nombreux reportages dans la région. » Journaliste indépendant et photographe de profession, il commence à travailler sur pas mal de commandes pour la presse et des ONG, avant de par la suite se focaliser sur des sujets plus documentaires, qui demandent de passer plus de temps sur place. « C’est un pays gigantesque, passionnant, au cœur des enjeux internationaux – climat, énergie, etc. – et avec lequel on partage une histoire commune. Bref, il y a mille raisons de s’y intéresser. » Alors qu’il travaille sur un reportage au Katanga, une province minière du Congo, pour lequel il passe deux mois à Kolwezi, il croise plusieurs catcheurs qui défilent dans la rue. Il en fait alors une série photo, intitulée Congolese Wrestling. Le catch congolais a la particularité de mélanger la culture vaudou et le catch américain, ce qui en fait un spectacle unique. Inspirés par les shows télévisuels, les sportifs congolais ont réussi à rassembler deux milieux que tout distinguait au départ, pour créer le « catch fétiche ». « Fétiche », parce que c’est avant tout du grand spectacle. Les fétiches sont là pour impressionner et amuser les spectateur·ices. En faisant semblant d’hypnotiser son adversaire, en faisant apparaître des objets de nulle part, un côté théâtral ressort des combats. Quand on lui demande si le milieu du catch est un milieu facilement accessible pour un oeil extérieur, Colin explique que « c’était assez facile de trouver des catcheurs, mais ç’a pris pas mal de temps pour pouvoir photographier des compétitions, qui se déroulaient…
En juillet dernier, le photographe Tim Bruening a assisté à Rock & Wrestling, un spectacle épique de catch amateur qui se tient chaque année depuis vingt ans dans le quartier de St. Pauli à Hambourg, en Allemagne. L’événement voit les catcheurs du coin s’affronter dans une série de matchs qui se déroulent au son d’un bon vieux rock’n’roll. Les lutteurs se réunissent à l’avance pour se préparer, la plupart d’entre eux se connaissent depuis longtemps et leurs fans reviennent souvent les acclamer. Bref, c’est une véritable communauté. On a rencontré Tim pour en savoir un peu plus sur les choses absurdes qu’il a vues et photographiées lors de cet événement de deux jours. VICE : Hey Tim. Tout d’abord, pourquoi les gens font ça ?Tim Bruening : Pour le plaisir. Je pense que s’inventer un personnage et lui créer une histoire procure beaucoup de joie aux combattants. Rien que les costumes peuvent être le fruit d’une vraie recherche. Le groupe s’entraîne aussi ensemble avant les shows. Ils chorégraphient tout, imaginent des scénarios pour les combats. Ils décident même de la relation entre les personnages : sont-ils amis ou ennemis ? Quel était d’après toi le meilleur costume ?C’est bien trop difficile de répondre à cette question. Je n’oublierai certainement jamais le « Loony Lobster » géant ou Bento, le robot. Haidi Hitler, la fille du ring, était aussi très drôle. Et le match le plus spectaculaire ?Anna Rexikova contre Dottore Umberto Gucci, ça c’était vraiment incroyable. Ils avaient une chorégraphie et un récit d’enfer : le Dr Umberto Gucci, un chirurgien plastique italien, a pratiqué une opération sur Anna Rexikova pour aspirer sa graisse qu’il devait ensuite injecter dans sa poitrine. Mais ça ne s’est évidemment pas passé comme prévu. Ses seins ont explosé et tout le monde a été éclaboussé de matière gluante. Anna Rexikova…
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