5 sorties intéressantes dans l'Hérault pour le weekend des 16 et 17 novembre

HERAULT NEWS

5 sorties intéressantes dans l’Hérault pour le weekend des 16 et 17 novembre

Où va-t-on chiner ce weekend ?

À Béziers, les puces du livre se tiendront ce samedi 16 novembre à la médiathèque André Malraux : vente de livres à partir de 1€. Le Foyer Rural de Saint Gély du Fesc met en place les puces des couturières ce dimanche dès 9h dans la salle polyvalente de l’espace Georges Brassens. À Palavas, durant tout le weekend, une braderie sera organisée à la salle des fêtes au profit de l’association Espoir pour un enfant. Dimanche, des bourses aux jouets prendront place à Sérignan, sur la promenade à partir de 10h et à Tourbes sur l’esplanade. À Valros, le vide-grenier de dimanche s’accompagne d’un rassemblement de motos anciennes sur l’Esplanade.

Giants Of Rock au Zinga Zinga à Béziers le 16 novembre

Trois groupes tribute se produiront au Zinga Zinga le 16 novembre pour rendre hommage à Queen, AC/DC et Billy Idol !

Le Salon du vintage à Montpellier

Le salon du vintage revient au Corum à Montpellier les 16 & 17 novembre. Vous y découvrirez des vêtements, du mobiliers, des objets de décoration et même des voitures anciennes, ainsi que des ateliers sur l’aquarelle, les herbiers et le cyanotype.

Billeterie

Match de Gala : le MHSC célèbre ses 50 ans ce samedi

Ce match se déroulera en présence de nombreux joueurs qui ont marqué l’histoire de cette équipe : Carlos Valderrama, Julio César, Mapou Yanga-Mbiwa, Vitorino Hilton, Souleymane Camara, John Utaka, Karim Aït-Fana, Joris Marveaux, Jamel Saihi, Henri Bedimo, Abdelhamid El Kaoutari, Geoffrey Jourdren, Hoda Lattaf ou encore Tino Costa.

Billeterie

Coeur de ville illuminé

À Montpellier, les façades de l’Opéra Comédie, de l’Eglise Saint-Roch, de la Cathédrale Saint-Pierre, de la Préfecture, de l’Arc de Triomphe et de Notre Dame des Tables seront métamorphosées par des projections et des jeux de lumière à partir de 18h30, jusqu’à samedi soir.

Tout le programme

Bérénice Bejo et Sébastien Thoen : la convivialité, les César et l’humour à la Française

CULTURE

Bérénice Bejo et Sébastien Thoen : la convivialité, les César et l’humour à la Française

Bérénice Bejo et Sébastien Thoen sont présents dans Clique. L’actrice y présente son spectacle « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » et aborde son arrivée en France, son César de la meilleure actrice ainsi que le succès de “Sous la Seine”. De son côté, le comédien parle des coulisses de son ancienne émission “Actions Discrètes”, de sa vision de l’humour Français et de son admiration pour Gérard Jugnot. 

La performance théâtrale de Bérénice Bejo

Bérénice Bejo est une actrice de renom. Avec une carrière de près de vingt ans et plus de cinquante films, elle s’est imposée comme l’une des figures majeures du cinéma Français. Quelques mois après la sortie de “Sous la Seine” sur Netflix, elle se produit dans son premier seul-en-scène : “Les gens de Bilbao naissent où ils veulent” au Théâtre Marigny à Paris. Cette pièce, mise en scène par Johanna Boyé, est directement inspirée du roman de Maria Larrea. “C’est un exercice complexe : qui suis-je pour croire que je vais capter l’attention de 300 personnes pendant 1h30 ? Mais je réalise que je les entraîne dans mon récit avec moi.” C’est une première pour la comédienne, qui n’avait jusqu’alors joué que de très rares fois au théâtre.

Ce roman a une importance particulière pour elle. L’autrice et l’actrice partagent une histoire familiale similaire. Toutes deux sont filles de parents ayant dû fuir leur patrie à cause de la dictature avant de s’installer en France. L’Argentine pour Bejo et l’Espagne pour Larrea. “On ne réalise pas à quel point c’est difficile d’abandonner un pays”, souligne Bérénice Bejo.  

Née à Buenos Aires, elle a déménagé en France avec ses parents à trois ans. “La France est un pays d’accueil qui doit être fière des personnes qu’elle a accueillies.” Elle ressent une gratitude particulière pour l’Hexagone, un aspect que ce rôle sur mesure lui permet d’explorer en profondeur : “Chaque soir, quand je déclare que je suis ici chez moi, c’est comme si je souhaitais transmettre un message aux 300 personnes dans la salle.

“Agence Tourisme” : la série originale produite par CANAL+

Bérénice Bejo est rejointe en seconde partie d’émission par Sébastien Thoen. Le comédien vient présenter sa nouvelle série “L’Agence Tourisme” avec Baptiste Lecaplain et Gérard Jugnot. Cet émission, présentée comme un magazine de voyage, propose une sélection d’activités inédites à réaliser dans plusieurs villes d’Europe. L’humour y occupe une place centrale, et Sébastien Thoen suggère “un week-end de rupture amoureuse à Séville, par exemple.” Le chroniqueur se réjouit particulièrement de travailler avec ses deux camarades ; Baptiste Lecaplain, qu’il connaît depuis longtemps, et Gérard Jugnot, qu’il considère comme “le Père Fouras de la comédie.”

Bérénice Bejo se produit au Théâtre Marigny jusqu’au 22 décembre et “L’Agence Tourisme” sera disponible à partir du 23 novembre sur CANAL+. 

L’entretien avec Bérénice Bejo et Sébastien Thoen est accessible en replay sur MyCANAL.

Tahar Rahim : “Je n'imaginais pas partager autant de points communs avec Aznavour”

CULTURE

Tahar Rahim : “Je n’imaginais pas partager autant de points communs avec Aznavour”

Pour commémorer les 10 ans de Clique, Tahar Rahim participe à un Clique X exceptionnel, rempli de surprises. L’acteur ayant gagné deux César s’exprime face à Mouloud Achour et les étudiants de l’école Kourtrajmé pour évoquer son rôle emblématique dans “Un prophète”, son interprétation de Charles Aznavour ainsi que sa passion pour Dragon Ball Z.

“Monsieur Aznavour”, un rôle sans pareil

Pour incarner le célèbre chanteur, Tahar Rahim a subi une transformation impressionnante. L’acteur a tout mis en œuvre pour se rapprocher le plus possible de l’apparence physique et de la voix de l’interprète de “La Bohème”. Bien qu’il s’attendait à un défi de taille, il a noué des liens forts avec le personnage qu’il incarne. “Je ne savais pas que j’avais tant de points communs avec Charles Aznavour. C’est très apaisant quand tu te prépares à jouer un tel monstre.

Ce personnage, Tahar Rahim l’a travaillé durant plusieurs semaines, ayant parfois jusqu’à 8 heures de cours de chant par jour. Il attribue le succès de sa métamorphose à sa pratique quotidienne, y compris son esprit d’analyse, qui est un autre point commun avec son personnage : “avec Charles Aznavour, nous partageons cette même curiosité pour observer les autres.

L’acteur récompensé par deux César évoque aussi avec tendresse sa mère. En présence de Mouloud Achour, Tahar Rahim établit un parallèle entre les conseils qu’elle lui a donnés et son nouveau film : “Ma mère me répétait sans cesse : un jour, tu deviendras Monsieur. De réaliser ce film, Monsieur Aznavour, aujourd’hui… Je réalise qu’elle avait raison.” Elle est sa première supporteuse, la personne la plus précieuse de sa vie, et l’acteur lui porte un profond respect.

Un acteur à la fois polymorphe et polyglotte

Tout au long de sa carrière déjà bien établie, Tahar Rahim a côtoyé les plus grands noms du cinéma mondial. Mais avant tout cela, tout commence par une rencontre avec un réalisateur encore sans Palme d’Or : “côtoyer Jacques Audiard, c’est une question de chance.” C’est ce cinéaste qui lui offre son premier grand rôle à l’écran dans “Un prophète”. Premier rôle et premier César pour Tahar, qui se retrouve donc propulsé sur le devant de la scène.

Rapidement, des propositions lui parviennent pour travailler à Hollywood. Dès le contact avec son agent américain, celui-ci lui fait comprendre qu’il ne jouera pas le rôle du terroriste habituel. “Je ne souhaitais pas interpréter des rôles stigmatisants, ça ne m’intéresse pas.” En évitant les clichés, il finit par travailler avec Kevin McDonald, Ridley Scott ou même dans un film Marvel, partageant l’affiche avec des stars comme Antonio Banderas, Sydney Sweeney ou Joaquin Phoenix. “Joaquin a une énergie particulière, il concentre tout au même endroit et je suis un peu dans ce même état d’esprit.” 

Mais ce n’est pas tout, car pour ses nombreux rôles, Tahar Rahim a joué dans différentes langues : “J’ai dû apprendre le Gaélique Ancien, je me suis initié à l’Arménien, j’ai parlé Anglais, Allemand, Espagnol, Arabe littéral et Libanais.” L’acteur a donc énormément travaillé pour atteindre le niveau où il se trouve aujourd’hui, sans jamais oublier qu’il n’a pas fait ce parcours seul. “J’ai toujours vécu des échanges enrichissants avec d’autres qui m’ont aidé à grandir, d’une manière ou d’une autre.

L’interview de Tahar Rahim est disponible en replay sur myCANAL.

Violences sexuelles et psychologiques : l’acteur Thomas Scimeca visé par deux plaintes

INVESTIGATIONS

Violences sexuelles et psychologiques : l’acteur Thomas Scimeca visé par deux plaintes

Deux comédiennes ont saisi la justice contre l’acteur des séries «HPI» et «Le Flambeau», figure du théâtre d’improvisation, l’une pour «tentative de viol», l’autre pour violences conjugales. Cinq autres femmes témoignent dans notre enquête. Lui dénonce des «rumeurs infondées» et attend de s’expliquer «devant la justice».

Catherine Frot : “Je préfère mon travail à moi-même” - Clique.tv

CULTURE

Catherine Frot : “Je préfère mon travail à moi-même” – Clique.tv

Mouloud Achour reçoit l’actrice Catherine Frot dans Clique. Actuellement à l’affiche de la pièce “Lorsque l’enfant paraît”, elle raconte comment sa carrière dans le cinéma a décollé après ses 40 ans, son discours après gagné le César de la meilleure actrice, mais aussi sa relation unique avec Jean-Pierre Bacri. Comment le théâtre a changé sa vie Après avoir remporté deux Césars pour ses rôles au cinéma dans “Marguerite” et “Un air de famille”, Catherine Frot revient à son premier amour : le théâtre. Elle joue actuellement la pièce “Lorsque l’enfant paraît” mis en scène par Michel Fau au théâtre Marigny. Cette comédie a réuni plus de 200 000 spectateurs pour plus de 300 représentations, le succès est immense. Selon l’actrice principale, “c’est un divertissement pur avec une grande profondeur.”  Cette passion pour le théâtre, Catherine Frot l’a toujours eu. C’est dans cet environnement qu’elle a commencé sa carrière d’actrice, aux côtés de Peter Brook dans les années 1980. “On faisait tout nous-même : les décors, les costumes… On réfléchissait ensemble et c’était fantastique.” Finalement, c’est en 1996 qu’elle devient populaire aux yeux du grand public grâce au film “Un air de famille”. Elle décroche le César du meilleur second rôle féminin pour son personnage de Yolande Ménard : “Ce film, c’était la pochette surprise incroyable.” C’est seulement à 39 ans que Catherine Frot explose au cinéma, une situation très rare chez les actrices. Une grande carrière au cinéma Pour Catherine Frot, “Le métier d’acteur, c’est entraîner les gens avec soi, c’est jouer avec le public.” Cette mentalité ne l’a jamais quittée tout au long de sa carrière d’actrice. Elle y a croisé le chemin de noms importants du cinéma comme Cédric Klapisch, Francis Veber, Xavier Giannoli et le grand Jean-Pierre Bacri, décédé en 2021.  Elle lui rend hommage sur le plateau en répondant à un extrait où il évoque les attentes du public : “On le reconnaît bien, il se demande ce qu’on peut faire ou pas aujourd’hui en tant qu’acteur et il a raison. On se la pose tous les jours cette question.” De son côté, pour garder les pieds sur Terre, la comédienne prend en compte les remarques que le public fait sur son travail. “La critique m’a toujours beaucoup apporté. Pour moi, l’auto-critique, c’est vital.”  L’interview de Catherine Frot est disponible en replay sur myCANAL.

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ACTUALITÉS

Adèle Haenel explique pourquoi elle s’est éloignée du cinéma

NurPhoto via Getty ImagesLes dernières apparitions d’Adèle Haenel au cinéma remontent à 2019 avec trois films: “Le Daim”, “Portrait de la jeune fille en feu” et “Les héros ne meurent jamais”.  CINÉMA – La comédienne met des mots sur son mal-être. Adèle Haenel, qui s’est éloignée des plateaux de tournage depuis sa séquence marquante lors de cérémonie des César de février 2020, revient sur les raisons qui l’ont pousser à prendre ses distances avec le monde du 7e art.  Dans une interview accordée à Il Manifesto publiée vendredi 29 avril, l’actrice de Portrait de la jeune fille en feu explique qu’elle en a “fini avec le cinéma”.  “Je ne travaillerai plus avec des réalisateurs établis, mais seulement avec de nouveaux artistes qui débutent”, a-t-elle expliqué au journal italien, précisant cependant qu’une nouvelle collaboration avec Céline Sciamma serait la seule exception à cette règle que s’impose dorénavant l’actrice doublement césarisée.  “La seule avec qui je pourrais travailler est Céline Sciamma car notre relation va au-delà du travail, mais cela devra être dans un autre système économique”. Les deux femmes ont déjà tourné à deux reprises ensemble. Dans Portrait de la jeune fille en feu en 2019 et bien avant, en 2007 dans Naissance des pieuvres.  “Pas d’espoir” dans le cinéma “Dans l’industrie du cinéma telle qu’elle est aujourd’hui, il n’y a pas d’espoir ,explique Adèle Haenel, on le voit avec les femmes. Ils en utilisent une ou deux pour cacher ce système oppressif. Il y a juste à regarder la sélection cannoise. Ils disent qu’ils luttent contre le sexisme, mais en réalité rien n’a changé”. “Ceux au pouvoir continuent à nous oppresser. On récompense toujours les violeurs et ils veulent que je me taise? Cela n’arrivera jamais”, ajoute celle qui avait été ulcérée par le sacre de Roman Polanski aux César pour le film J’accuse.  Elle…

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César 2022: “Illusions perdues”, “Aline” et toutes les nominations

RECTANGLE PRODUCTIONS/GAUMONT/TF1 FILMS PRODUCTION, DE L’HUILE/ PRODUCTIONS CARAMEL FILM INC./PCF ALINE LE FILM INC./BELGA PRODUCTIONSValérie Lemercier, ici dans “Aline”, sorti au cinéma en novembre 2021. CINÉMA – L’heure des retrouvailles pour la grande famille du cinéma a bientôt sonné. Un an après la consécration d’Albert Dupontel avec Adieu les cons, la longue liste des films et des artistes nommés pour la 47e cérémonie des César a été dévoilée ce mercredi 26 janvier. 171 films étaient sur les rangs, sortis entre la réouverture des salles françaises, à la fin du mois de mai, et le 31 décembre. Pour l’Académie des César, renouvelée pour répondre aux accusations d’opacité, d’entre-soi et de machisme, les nominations sont la dernière ligne droite avant la tenue de la cérémonie officielle, le 25 février prochain, qui a la lourde tâche de faire oublier les naufrages des précédentes. En 2020, à l’apogée d’une crise interne, Roman Polanski, accusé de viol, était sacré meilleur réalisateur pour son film J’accuse, provoquant le départ de la cérémonie de l’actrice Adèle Haenel. L’image est devenue l’un des symboles de la lutte contre les violences sexuelles et pour l’égalité dans le milieu du cinéma. Malgré un profond renouvellement, la cérémonie de l’an dernier, marquée par un happening pro-intermittents du spectacle de l’actrice Corinne Masiero nue sur scène, a fait un flop en termes d’audiences. Seul 1,6 million de personnes étaient devant leur télévision. Elle a, qui plus est, suscité un torrent de critiques déplorant le nombrilisme du monde du cinéma en pleine pandémie. Cette année, les organisateurs ont misé sur des valeurs sûres, avec Antoine de Caunes, grand habitué de l’exercice, comme maître de cérémonie et la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson en présidente. Ceci étant, ils auront fort à faire tant le désamour pour les grandes cérémonies semble croissant, à l’instar des…

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Roselyne Bachelot dézingue les César 2021, une cérémonie “pas utile” au cinéma français

GONZALO FUENTES via REUTERSRoselyne Bachelot (ici à l’Assemblée le 12 janvier 2021) n’a pas apprécié la Cérémonie des César “pas utile pour le cinéma français” CULTURE – Les pâtes au gorgonzola de Marina Foïs lui sont restées en travers de la gorge. La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, n’a pas vraiment goûté la cérémonie très engagée politiquement des César 2021, la jugeant inutile voire dommageable au cinéma national.  Malgré la pandémie, la 46e édition des César s’est déroulée devant un public restreint le vendredi 12 mars. Alors que la culture fait partie des secteurs verrouillés depuis de longs mois, les artistes n’ont pas épargné le gouvernement et ses décisions jugées incompréhensibles, quitte à se mettre littéralement à nu pour faire passer leur message. Un engagement que Roselyne Bachelot n’a pas apprécié. Invitée à réagir sur la cérémonie ce mardi 16 mars au micro de RTL, la ministre a laissé s’écouler plusieurs secondes avant de répondre à Alba Ventura qui lui demandait son ressenti.   “Je suis la défenseure du monde de la culture et je me pose une seule question (…): est-ce que cette cérémonie a été utile au cinéma français? Je crois qu’elle n’a pas été utile au cinéma français”, a finalement lâché la ministre. “Le côté meeting politique de cette affaire a nui au cinéma français”, a-t-elle ajouté.  Elle a notamment déploré l’image donnée à l’industrie du cinéma français: “Les César sont une vitrine pour vendre notre cinéma à l’international. Est-ce que vous voyez l’image que ça a donnée? C’est navrant de voir des artistes piétiner leur outil de travail”, a-t-elle déploré. “La deuxième chose qui m’a frappée, c’est la rupture avec le public. Sur les réseaux sociaux, sur les commentaires, alors que les gens aiment leur cinéma (…) Il s’est sécrété une antipathie absolument incroyable”, a-t-elle affirmé sur…

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Les César 2021 s’ouvrent à la diversité “pour jouer à égalité”

Bertrand Guay / REUTERSJean-Pascal Zadi, meilleur espoir masculin aux César 2021, à côté de Marina Foïs et Hafsia Herzi. CÉSAR – “Les règles du jeu changent, non pas pour que le jeu s’arrête, mais pour jouer à égalité cette fois”, avait affirmé Roschdy Zem, président de cette édition des César 2021 dans son discours d’ouverture. Et il ne s’est pas trompé. La cérémonie, très attendue sur la question de l’entre-soi et de la diversité, a relevé ce pari. Le premier prix de la soirée a donné le ton: sacrée meilleur espoir féminin, c’est la jeune actrice de 14 ans Fathia Youssouf qui est montée sur la scène de l’Olympia. Un couronnement pour son rôle dans “Mignonnes”, un film sur l’adolescence à Paris, entre traditions d’une famille polygame sénégalaise et réseaux sociaux, signé de la réalisatrice Maïmouna Doucouré. Jean-Pascal Zadi prône “l’humanité” Quelques minutes plus tard, au tour de Jean-Pascal Zadi de prendre le micro. L’acteur et réalisateur de 40 ans remporte le César du meilleur espoir masculin pour “Tout simplement noir”, une comédie qui s’attaque aux clichés racistes. Cet ovni cinématographique qui, selon lui, parle “avant tout d’humanité”, a cartonné sur les écrans entre les deux confinements. “Chaque génération doit trouver sa mission, l’accomplir ou la trahir”, a déclaré Jean-Pascal Zadi en recevant son prix, citant le penseur du post-colonialisme Frantz Fanon. “Je remercie tous ceux qui ont ouvert la brèche avant moi”, a-t-il ajouté en citant notamment l’acteur Isaach de Bankolé (César du meilleur espoir masculin en 1987 pour “Black Mic-Mac”), la réalisatrice Euzhan Palcy (César de la meilleure première œuvre en 1984 pour “Rue Cases Nègres”), Omar Sy (César du meilleur acteur en 2012 pour “Intouchables”) et Ladj Ly (César du meilleur réalisateur l’année dernière pour “Les Misérables”). “On peut se demander si notre humanité compte lorsque l’esclavage a…