Vous pouvez maintenant acheter du foie gras cultivé en laboratoire
Une alternative cultivée en laboratoire au foie de canard engraissé offre un avenir controversé pour l’industrie de la viande cultivée : comme un produit de luxe pour quelques-uns.
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Le climat est inquiétant et les motifs d’indignation ou de découragement sont multiples. Néanmoins, à l’approche de l’automne, il est essentiel de partir à la recherche des champignons… et des nouvelles encourageantes. Ce mois-ci, focalisons-nous sur la production d’électricité issue des énergies renouvelables.
La dernière centrale au charbon au Royaume-Uni a été mise hors service le 30 septembre. C’était un challenge considérable pour le berceau de l’industrialisation. Lors de l’approbation de la première directive européenne sur l’électricité d’origine renouvelable en 2001, le charbon constituait 40 % de la production électrique. En réalité, il n’a pas été remplacé par le gaz, dont l’utilisation a également diminué, mais plutôt par l’électricité renouvelable, qui atteint 43 % en 2023.
Du côté de l’Allemagne, la sortie du nucléaire est bien avancée depuis 2023 et la tendance se maintient avec 52 % d’électricité renouvelable dans le mix énergétique, alors que la production fossile est à son plus bas historique, environ 40 %.
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Pour saisir l’enjeu, il est pertinent de considérer à quoi ressemblait le paysage électrique européen au début de ce siècle, alors qu’un objectif de 22 % avait été fixé pour 2010.
En 2000, les énergies renouvelables représentaient 15 % de la production électrique en Europe (surtout de l’hydroélectricité), les énergies fossiles plus de 50 % et le nucléaire environ un tiers.
En 2023, c’est-à-dire en moins de 25 ans, les renouvelables atteignent 44 % (dont 27 % pour l’éolien et le solaire), les énergies fossiles 33 % et le nucléaire 23 %.
Il est vrai que le bilan électrique mondial est encore dominé par les combustibles fossiles, notamment le charbon (35 %), mais les énergies renouvelables représentent tout de même presque un tiers. La dynamique est d’ailleurs forte puisque ces énergies constituent plus de 85 % des nouvelles capacités installées.
Selon l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), la production d’énergie renouvelable est devenue la moins coûteuse pour les projets récents à l’échelle mondiale, et l’expansion observée depuis 2000 a permis d’économiser plus de 400 milliards de dollars en combustibles. De plus, plus de 16 millions de personnes sont employées dans le secteur à l’échelle mondiale, dont près de deux millions en Europe.
Et qu’en est-il de la France ? Unique pays de l’Union européenne à ne pas avoir satisfait à ses objectifs en la matière, la France est également touchée par la tendance mondiale. La production d’électricité renouvelable a en effet représenté près de 30 % en 2023 (doublement par rapport au début du siècle), l’équivalent de 20 réacteurs nucléaires. Cette même année, plus de 5 000 MW (correspondant à la puissance de cinq réacteurs nucléaires) ont été intégrés au réseau électrique. Il est probable que la production renouvelable atteigne la moitié de celle du nucléaire dès l’année suivante.
La production d’électricité a déjà largement engagé sa transition, alors même que la consommation diminue ou se stabilise dans de nombreux pays. Cela ne suffit naturellement pas à crier victoire, mais admettons tout de même les bonnes nouvelles lorsqu’elles se présentent !
Mon cerveau tourne en boucle quand on me dépose au centre. Je trippe encore et quand je ferme les yeux, différentes réalités possibles défilent devant moi. Si je me concentre assez sur l’une d’entre elles, j’arriverai à rentrer dedans.
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Notre podcast culturel s’empare de «Miséricorde» d’Alain Guiraudie, de «L’Amour ouf» de Gilles Lellouche et de la dernière Palme d’or du Festival de Cannes, «Anora» de Sean Baker.
Les silos à grains détruits, photographiés un jour après l’explosion, le 4 août 2020. Photo : Hasan Shaaban/Bloomberg via Getty Images BEYROUTH – Il est difficile de traverser la capitale libanaise ces jours-ci sans éprouver un sentiment croissant de dystopie. Au cours du week-end, le réseau électrique national, qui, depuis des mois, ne fournit que deux ou trois heures d’électricité par jour, est tombé dans le noir. Les travailleurs des institutions publiques sont en grève pour une durée indéterminée ou par intermittence, car l’hyperinflation, considérée aujourd’hui comme la pire au monde, a réduit ce qui était autrefois un mois entier de salaire à tout juste de quoi faire le plein d’une petite voiture. Publicité Mais s’il existe de nombreux candidats au titre de symbole le plus puissant de l’effondrement du Liban, les restes partiellement détruits des silos à grains du port de Beyrouth sont en tête de liste. Ces structures de 45 mètres de haut, qui dominent la vue du bord de mer de Beyrouth lorsque l’on entre dans la ville par le nord, sont devenues des symboles involontaires de la négligence meurtrière du gouvernement libanais. Les silos ont été gravement endommagés en août 2020, lorsque des explosifs mal stockés, dont des milliers de tonnes de nitrate d’ammonium, ont explosé, tuant plus de 200 personnes, endommageant ou détruisant des milliers de bâtiments et traumatisant collectivement des millions de personnes. Quatorze mois plus tard, les silos en ruine sont toujours là, avec à leur base des milliers de tonnes de céréales déversées. S’ils n’avaient pas absorbé une partie importante de l’explosion, les dégâts dans la ville auraient été bien plus importants. Alors que le Liban, qui connaît rarement des précipitations entre mai et septembre, se prépare aux pluies d’hiver, il est possible qu’au moins une partie de la structure s’effondre avant que quelque…
Un soir de décembre, la mère de Mathias de Lattre échoue aux urgences. Elle s’y est rendue seule, à pied, avec pour espoir de se mettre à l’abri de ses « pulsions morbides ». Transférée au pôle psychiatrie d’un hôpital en banlieue parisienne, les médocs sont à ce moment-là ses seules béquilles. La mère de Mathias a tardivement été diagnostiquée bipolaire. Et les cocktails chimiques qu’on lui fait prendre quatre fois par jour ont du mal à empêcher sa chute continuelle. Face à l’inefficacité des traitements, Mathias décide il y a quelques années d’entamer une recherche perso pour tenter de trouver de quoi l’aider à soulager cette maladie dont on ne guérit pas. Pendant que sa mère s’isole et sombre progressivement dans la dépression, il accumule des éléments qui vont lui permettre de remettre en question le modèle dominant d’une médecine occidentale qui fait défaut. Il se tourne alors vers les modes alternatifs et creuse du côté des psychotropes ; puis il commence à collecter des textes de spécialistes, analyse des archives archéologiques, étudie les rites chamaniques et voyage au Pérou où il découvre notamment l’usage thérapeutique de l’ayahuasca. Photographe de métier, Mathias prend au passage le soin d’immortaliser toutes ces découvertes qui vont constituer plus tard le contenu de son livre Mother’s Therapy, lequel établit un historique documenté de l’usage des champignons hallucinogènes à usage thérapeutique mais constitue aussi le récit du combat qu’il mène pour la santé de sa mère. Pour dresser cette narration, Mathias remonte grâce à des archives jusqu’aux premières potentielles représentations de rituels chamaniques, dans la préhistoire. Des pierres taillées en forme de champignon et des peintures rupestres d’espèces anthropomorphes et de chamans sont hypothétiquement les plus vieilles traces de connaissances de l’être humain sur les états modifiés de consciences. Il manque des preuves concrètes,…
Cet été marque le retour des événements festifs et culturels dont on a été privé·es l’année dernière. Connue pour son festival de musique qui a lieu en septembre, l’organisation belge Horst a déjà débuté sa programmation artistique en présentant une exposition sur le site de la base militaire abandonnée de l’ASIAT. Le corps étant le thème principal, l’artiste britanno-kényane Grace Ndiritu y présente son deuxième film Becoming Plant qui retrace l’expérience de six danseur·ses sous l’effet de psychédéliques. Par le biais de projets engagés, d’essais littéraires et de performances chamaniques, Grace Ndiritu travaille depuis plus de vingt ans sur les questions de care et de vivre ensemble. Après avoir étudié les recherches sur les bienfaits des psychédéliques consommés dans un cadre thérapeutique, elle a proposé à des danseur·ses de vivre une expérience sécurisée sous champignons hallucinogènes sur le site de Horst et de la filmer. Avec ces corps en train de triper pour ensuite danser sur la bande-son composée par le légendaire Jeff Mills, le film Becoming Plant questionne notre perception à chacun·e. Le film Becoming Plant est à voir durant la Horst Exhibition jusqu’au 11 septembre. VICE : Salut Grace, c’est quoi le point de départ du projet Becoming Plant ? Grace Ndiritu : Je mène depuis longtemps une recherche sur les tribus indigènes, et j’ai moi-même vécu dans des communautés hippies et spirituelles. En 2012, j’ai décidé de tout plaquer à Londres pour aller vivre dans la nature et de ne revenir en ville qu’en cas de nécessité. Ce moment a été décisif, j’ai ensuite vécu comme une nomade pendant six ans, jusqu’au moment où je suis venue en Belgique pour monter ma marque de vêtements COVERSLUT© . Becoming Plant est à la fois la continuité de mon travail d’artiste visuelle, mais aussi de ma recherche sur les modes…
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