Rationaliser les horreurs de la guerre d’Israël à Gaza
Le romancier Howard Jacobson a soutenu qu’une trop grande couverture médiatique des enfants palestiniens morts est une nouvelle forme de “calomnie du sang” contre les Juifs.
À Sisteron, deux jours de conférences entre complotisme et négationnisme
À Rennes, LGBTQIA+ et artistes drag subissent les violences de l’extrême droite
Après Shark Tank, Mark Cuban veut juste briser la baraque, en particulier l'industrie des médicaments sur...
Le milliardaire Mark Cuban en a fini avec son émission de télévision à succès, mais il continue à investir dans la lutte contre les intermédiaires de l'industrie pharmaceutique, à être un père et à taquiner Elon Musk.
Les réseaux sociaux deviennent de plus en plus petits et dangereux
Les plateformes sociales fragmentées et ciblées peuvent être utiles pour vous aider à trouver une communauté de tricoteurs. Mais les groupes extrémistes les utilisent également pour normaliser les contenus plus sombres.
Les grandes entreprises technologiques ne vous laisseront pas partir. Voici une solution
L'année 2023 a vu la « enshittification » des plateformes de Facebook à Google Search. Une nouvelle stratégie de sortie signifie que les plateformes devront jouer gentiment avec vos données, même si vous partez pour un concurrent.
Šutka est un petit bout de paradis
Cliquez ici pour tous les « Petit bout de paradis ». Šutka est un endroit étrange qui tient autant du bidonville que du Beverly Hills balkanique. Lorsqu’on emprunte ses routes en terre battue, les cabanes en tôles ondulées côtoient les larges demeures en parpaings nus et aux colonnes ioniques dorées. Fondée à l’arrache en 1963 à la suite d’un grand tremblement de terre qui a dévasté Skopje, Šutka (ou Šuto Orizari) – l’une des dix municipalités de la capitale macédonienne – a été construite ex nihilo par la communauté rom, qui refusait de se laisser parquer dans les HLM yougoslaves que le gouvernement titiste leur proposait en échange de leurs anciennes maisons détruites. Soixante ans après, l’endroit, qui a servi de lieu de tournage à Kusturica pour son film Le Temps des Gitans, est toujours auto-géré par la communauté. C’est le début du mois de novembre et le soleil brille miraculeusement lorsque mon taxi incrédule m’emmène au centre de Šutka. Au gré de ma déambulation, je fais la rencontre d’un groupe d’hommes âgés qui glandent sur le Pazar, la grand-rue commerçante. Ils me hèlent et me demandent : « Tu viens d’où ? » L’un d’eux, qui semble être leur chef, parle un français impeccable. Il s’anime quand je lui dis venir de Belgique et m’assure avoir bien connu Rudy Demotte (!). Avec son manteau en alpaga, sa chemise parfaitement amidonnée et ses chaussures plus brillantes que des jantes de Mercedes, Hassan a des allures de parrain. Pendant notre conversation, l’homme s’interrompt de temps en temps pour faire cesser, d’un mot ou d’un regard, les discussions que ses amis ont repris en rom, à côté de nous. Il me fait le récit de la municipalité en plaçant au centre de celui-ci la figure – messianique à l’entendre – de Faik Abdi,…
La vie en squat : sommes-nous faits pour vivre en communauté ?
Au niveau anthropologique, on a presque toujours vécu en tribu, en groupe de personnes. Nous sommes des êtres intrinsèquement sociaux. Dans son livre Les besoins psychiques de l’homme et la société, Erich Fromm écrit : « L’homme doit être en relation avec d’autres. Si l’homme est sans lien à l’autre, il est fou. Et, de fait, ceci est la seule définition valable de la folie : une personne absolument coupée de toute relation, une personne – comme l’a montré Ibsen dans Peer Gynt – qui est lui-même, et uniquement lui-même. L’homme, pour autant qu’il ne soit pas fou, doit être en relation, mais il peut l’être de diverses façons » Je ne suis pas chercheur en sciences sociales mais par intuition, je pense qu’il y a une corrélation directe entre le pourcentage de dépression, maladies mentales et suicides au sien de la société et l’atomisation des liens sociaux. Nos parents avaient une couleur politique, appartenaient à une communauté religieuse, avaient un lien fort avec une région ou un quartier… Aujourd’hui, ces liens se perdent. Source
La vie derrière les murs des communautés assomptionnistes de Bruxelles
Si l’on en croit les films et les séries, on se fait bien chier dans les communautés religieuses. Les gens prient, mangent et passent leurs journées en silence. Mais cette image est-elle fidèle à la réalité ? Madeleine Petit (23) a emmené sa caméra dans deux communautés religieuses assomptionnistes à Bruxelles, les Augustins de l’Assomption à Woluwe (communauté masculine) et les oblates missionnaires Watermael Boitsfort (communauté féminine). L’assomptionnisme est une congrégation au sein de l’Église catholique qui se concentre principalement sur l’organisation de l’éducation, des missions et des pèlerinages. De nos jours, les assomptionnistes sont principalement actif·ves dans le travail paroissial (local). Madeleine a capturé des moments de leur vie quotidienne et nous raconte ce qui se passe réellement derrière les murs de ces communautés. VICE : Hey Madeleine. Qu’est-ce qui t’a amené à réaliser cette série ?Madeleine : Un ami est récemment devenu très religieux, et son entourage a plutôt mal réagi. Ses potes et sa famille ont fait comme s’il était devenu fou. Il m’a dit que c’était vraiment bizarre de vivre dans un monde où il est normal de faire la fête, se droguer et se bourrer la gueule, mais où quand tu décides de te tourner vers la spiritualité ou la religion, tout le monde pense que t’es fou. Je pense que c’est un paradoxe très intéressant. « Ces communautés vivent en marge de notre société actuelle par choix. » D’une certaine manière, ces communautés vivent en marge de notre société actuelle par choix. Pour mieux comprendre ce choix, j’ai décidé d’en faire une série. Je voulais déconstruire mes propres aprioris sur la religion, la foi et la spiritualité. Je voulais montrer les similitudes entre les personnes dites lambda et celles qui décident de consacrer leur vie à Dieu. Avec une touche d’humour, du moins je…
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