apEX veut mettre le Counter-Strike français sur le toit du monde
Si les mots « esport » ou « Counter-Strike Global Offensive » (CS GO) ne vous évoquent absolument rien, contentez-vous de taper ces mots-clés dans Google, émerveillez-vous et revenez ensuite ici. Pour tous les autres qui rêvent la nuit d’écrans 360hz et de 1000 fps constants sur Anubis, le nom de Dan Madesclaire, alias apEX, résonne sans doute très fortement dans votre petit cyber-cœur de joueur. Personnalité emblématique de la scène française de Counter-Strike depuis, à la louche, quinze ans, apEX est aujourd’hui capitaine de l’équipe Vitality et s’apprête à disputer la premier Major CS GO de l’histoire en France – soit la Coupe du Monde de Counter-Strike – annoncé récemment par un Emmanuel Macron alors tout heureux de parler « aux jeunes ». Quand on tient si longtemps devant un écran à cliquer sur tout ce qui bouge tout en étant l’un des meilleurs au monde, on peut aisément parler de passion. Lorsque je le retrouve un lundi après-midi dans les locaux de l’équipe, il ne m’aura fallu prononcer que quelques mots bien choisis pour lancer une discussion de deux heures, tristement stoppée par un train qu’il devait attraper. Ces moments sont assez rares, tant les joueurs esport de CS GO ont un emploi du temps chargé. Généralement à l’hôtel aux quatre coins du monde six mois pas an pour enchaîner les tournois, j’ai profité de quelques heures seul avec lui pour évoquer son année 2022, les difficultés rencontrées par Vitality, le passage à l’international de l’équipe, la fatigue et l’épuisement dans l’esport, sa vision de la scène française et bien sûr son ambition pour le Major de Paris, son « rêve ultime ». VICE : Salut apEX. Comment ça va depuis le Major de Rio, fin 2022 ? apEX : Mieux ! Mais ça été un moment compliqué pour…