“A Real Pain” échoue à rester dans sa zone de confort
Dans le film de Jesse Eisenberg, un bromance accrocheuse obscurcit une tentative réfléchie d’explorer l’héritage de l’Holocauste.
Dans le film de Jesse Eisenberg, un bromance accrocheuse obscurcit une tentative réfléchie d’explorer l’héritage de l’Holocauste.
What We Do in the Shadows, La Máquina et Rivals ne sont que quelques-unes des émissions que vous devriez regarder sur Hulu ce mois-ci.
En avril, la star de House of the Dragon, Abubakar Salim, a sorti Tales of Kenzera : Zau. Il a déjà une idée pour un suivi afro-cyberpunk, il doit juste surmonter les obstacles de financement et les trolls de YouTube pour le réaliser.
Dès les premiers jours de la course présidentielle américaine, les médias internationaux ont souligné le côté dystopique des discours du candidat républicain. Le quotidien britannique The Guardian rapportait en mars 2024 qu’en dépit de sa victoire lors du Super Tuesday, le candidat Trump avait délivré un discours lugubre et peu enclin à enthousiasmer les foules. À une semaine du vote, le ton de l’ex-président s’est encore intensifié : il enchaîne les déclarations extravagantes et complotistes, déverse quotidiennement des flots d’insultes à l’encontre de sa concurrente démocrate. Les interrogations sur sa santé mentale abondent, et pourtant rien n’y fait : malgré ses nombreux dérapages, Trump demeure en lice et le résultat de l’élection semble d’une imprévisibilité accrue. Les origines de cette incertitude sont certainement diverses, mais il en existe une peu souvent considérée à sa juste mesure : il s’agit de la dimension eschatologique propre au discours trumpien. Depuis son arrivée en politique, le milliardaire a toujours navigué, consciemment ou non, entre tropes et modèles bibliques. Il aime se présenter comme un homme ayant péché, mais élu par Dieu. De nombreux analystes ont noté sa propension à s’afficher tel un nouveau Cyrus, un nouveau David, voire le Dernier Empereur du Monde tel que décrit dans la tradition du Pseudo-Méthode, auteur anonyme d’une apocalypse célèbre datant du VIIe siècle après Jésus-Christ. On se souvient notamment qu’en 2019, lors de négociations avec la Chine, il avait lancé, devant les caméras : I am the Chosen One ! (« Je suis l’Élu ! »). Depuis qu’il est revenu dans la bataille présidentielle, Trump a emprunté de nouveau cette voie, en soulignant de manière toujours plus accentuée l’aspect apocalyptique de ses discours. Pour lui, c’est le cœur même de l’Amérique qui est en péril sous la présidence de Joe Biden. Selon ses dires, les démocrates auraient délibérément ruiné l’économie du pays. D’ailleurs, il…
Ne vous fiez pas aux critiques : Anora ne constitue pas une énième reprise, même sombre et dorée, de Pretty Woman. Ce huitième long métrage de l’Américain Sean Baker, qui a reçu des distinctions à Cannes, ne prend véritablement son envol qu’après environ trois quarts d’heure, moment où se dissout l’union enchantée de l’escort girl et du jeune milliardaire russe. Le film commence réellement à avancer lorsque, l’héritier quittant la scène la tête basse, le rythme effréné de la première partie – strip-teases, fêtes, et sexe à New York suivi d’une noce à Las Vegas – ralentit pour faire place à un autre, plus posé et instable à la fois. À cet instant, Anora révèle sa véritable force. Et cette dernière n’est pas négligeable. Ivan – joué par le Timothée Chalamet russe, Mark Eydelshteyn – est trop riche pour Baker. Trop fortuné et trop puissant. Trop apathique : l’idée même de travailler lui semble absurde. Cependant, depuis toujours, Baker a un faible pour ceux qui s’activent. Les travailleurs et les travailleuses du sexe, dont Anora fait partie, tout comme l’héroïne de Starlet (2012) – enfin disponible en France la semaine dernière – et les personnages de Tangerine (2015), ainsi que le protagoniste de Red Rocket (2021), son film précédent. Mais également tous ceux qui peinent pour gagner leur vie et se battent pour conserver un emploi qu’ils viennent tout juste de décrocher. Depuis toujours, Baker a un faible pour ceux qui s’activent. Ne vous laissez pas tromper par les critiques : Anora n’est pas simplement un nouveau film sur le rêve américain et son revers cauchemardesque. À moins qu’on considère Anora comme tel uniquement in fine, lorsque le conte de fées de la première partie a disparu et qu’un autre, légèrement moins irréaliste, semble prêt à prendre la relève. Semble seulement, car quand…
Même de nombreux critiques les plus sévères de Benjamin Netanyahu ont soutenu la campagne militaire à Gaza. “Nous voyons une guerre différente de celle que vous voyez,” déclare l’écrivain Yossi Klein Halevi.
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