Six-Word Sci-Fi : Histoires Écrites par Vous
Voici le sujet de ce mois-ci, comment soumettre, et une archive illustrée des favoris passés.
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Avez-vous déjà envisagé de demander à ChatGPT de vous aider à dénicher l’homme ou la femme parfait(e) ? Si tel est le cas, le chatbot d’OpenAI devrait vous fournir différents conseils tels que faire preuve de patience, prendre soin de soi, améliorer sa communication et s’inscrire sur des plateformes de rencontre. Dans ce cadre, Grindr, la plus grande application de mise en relation, a conçu une IA qui vous aidera à trouver l’amour de votre vie. Toutefois, cet outil est principalement conçu pour la communauté LGBTQ. Alors, comment fonctionne-t-il ?
Avant tout, l’IA va tenter de vous associer à un candidat, un prétendant pour être précis.
Ensuite, elle va vous assister dans la planification d’une rencontre. Mais il faudra patienter jusqu’au lancement officiel pour vraiment constater si le système en vaut la peine.
S’inspirant de ChatGPT, le principe de Grindr vise à transformer l’interaction classique avec les assistants virtuels.
Le but de la start-up est donc de permettre son intégration dans un cadre dédié aux rencontres.
Cependant, à la différence des chatbots traditionnels qui se limitent à répondre aux requêtes des utilisateurs, l’IA de Grindr se démarque par sa proactivité et son autonomie.
En d’autres termes, elle a la capacité d’agir de façon autonome sans demande explicite. Ce qui évite aux utilisateurs de devoir recourir à l’appli en cas de nécessité.
Finalement, ambitieuse comme elle est, cette technologie a été pensée pour soulager l’ensemble du processus de rencontre.
Identification de partenaires potentiels, envoi de messages, recommandations personnalisées de thèmes de conversation, tout est automatisé.
Le système peut même aller jusqu’à organiser des rendez-vous adaptés aux goûts des deux individus.
Autrement dit, le processus repose sur un système où deux assistants conversationnels, représentant chacun un utilisateur particulier, peuvent interagir entre eux.
Le premier grand atout de cette approche, c’est que l’on peut optimiser la phase initiale des échanges.
Il est donc possible d’analyser la compatibilité de votre profil avant même d’entrer en contact avec un autre utilisateur en quête du véritable amour.
Pour résumer : cela réduit considérablement le nombre de rendez-vous infructueux et les rencontres décevantes.
L’utilisation de Grindr requiert un partage notable de données personnelles avec le système d’intelligence artificielle.
C’est une exigence qui pose des questions particulièrement délicates, étant donné que la plateforme est principalement utilisée par une communauté d’hommes homosexuels et bisexuels, dont certains peuvent vivre leur orientation sexuelle dans la discrétion ou dans des environnements sociaux peu accueillants.
Face à ces défis de confidentialité, la start-up met en avant son engagement pour la protection des données et la sauvegarde de l’anonymat des utilisateurs dans la conception de son assistant virtuel.
Mais est-ce suffisant ? Deuxième question qui nécessite un peu de patience puisque la réponse dépendra d’un accès à la plateforme.
L’intégration de l’intelligence artificielle dans les applications de rencontre est rapidement devenue une tendance.
Gay dating app Grindr is experiencing an unprecedented 350% increase in traffic this week in the city of Milwaukee and the RNC being there is the obvious reason.
The biggest homophobic hateful bigots are often the most closeted hypocrites. 🏳️🌈
— Ricky Davila (@TheRickyDavila) July 18, 2024
Si Tinder offre déjà Photo Selector, un outil d’optimisation des photos de profil, Bumble va encore plus loin en développant une assistance IA complète.
Pour réaliser ses ambitions, Grindr s’est associée à Ex-human. C’est une entreprise spécialisée dans le développement d’IA axée sur la compréhension émotionnelle.
Leur modèle est spécifiquement entraîné sur le langage et les expressions propres à la communauté des utilisateurs de l’application.
Le projet suit actuellement un calendrier de déploiement progressif. Après une phase test initiale limitée, l’expérimentation s’étendra à un millier d’utilisateurs en 2025, puis à dix mille l’année d’après.
Le but est de collecter des retours d’expérience avant un déploiement global prévu pour 2027, visant 14 millions d’utilisateurs.
Woman of the Hour, Will & Harper, et Ses Trois Filles ne sont que quelques-uns des films à regarder sur Netflix ce mois-ci.
En plus d’une échelle variable pour la taille de la bite (entre 15 et 23 cm) et d’un critère de taille qui commence à 1,80 m, voici quelques-unes des questions que Christine Gwaze a envoyées à de potentiels dates via son enquête « Don’t Waste My Time » (« ne me fais pas perdre mon temps ») : Es-tu capable de communiquer honnêtement et ouvertement ? – Oui – NonTu es convoqué pour une première nuit à deux ; comment ça se passe, là en bas ?Comment décrirais-tu ton sens de l’humour ? « Je pense qu’au total, j’ai obtenu plus de 60 réponses, explique-t-elle à VICE. Tellement que j’ai dépassé la limite gratuite de mon compte SurveyMonkey. » C’est dès les premières lignes de conversation sur des apps de rencontre que Gwaze a proposé à ses partenaires de remplir ce questionnaire. Dans le texte d’intro, elle a été assez explicite sur ce qu’elle attendait des candidats. « Je recherche un homme séduisant pour des relations consensuelles fréquentes, commence-t-elle. Le candidat choisi doit être non discriminatoire en ce qui concerne la race, le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, la religion, la classe sociale, etc. Les candidats les plus souhaitables sont ceux qui “conduisent et/ou disposent de leur propre logement” ». Ceux qui osaient postuler sans répondre à ces critères se voyaient attribuer une punition pour lui avoir fait perdre son temps. Elle avoue que l’enquête semble « un peu brouillonne », mais souligne avoir bien précisé que la remplir restait facultatif. Après avoir accumulé les candidatures pendant deux mois, elle a fini par trouver son partenaire (aujourd’hui ex) et a définitivement clos l’enquête. En matière de dating, il s’agit à mes yeux d’un niveau de dévouement et d’organisation qui tient de l’impossible – je suis assez étrangère à tout ça. Un quart d’heure à swiper et je perds immédiatement toute envie de vivre. Mais…
Illustration: Helen Frost « Oh, on a une relation assez ouverte », m’a dit ma pote la semaine dernière alors qu’elle décollait sa bouche du visage d’un homme qui n’était absolument pas son mec. « Je peux coucher avec qui je veux ». Si la relation ouverte est un concept qui existe depuis l’apparition du désir sexuel chez l’être humain, il semblerait qu’aujourd’hui, tout le monde baise un peu avec tout le monde. Au moins la moitié de mes amies casées me textotent depuis la banquette arrière d’un taxi qui les ramène à la maison, elles et leurs mecs, après avoir vécu chacun·e des aventures de leur côté. Je vous mets également au défi d’utiliser Hinge ou Fruitz pendant 20 minutes sans tomber sur au moins cinq types dont la bio indique « relation ouverte à la recherche d’un peu de fun ». Publicité Au sein d’un couple, la non-monogamie peut certes s’envisager de différentes manières – du polyamour à l’anarchie relationnelle –, mais la relation ouverte est l’une des plus courantes. Il s’agit généralement d’un couple où chaque membre considère l’autre comme l’unique partenaire émotionnel·le, mais où chacun·e peut aller batifoler à côté. Les règles diffèrent d’un couple à l’autre : certains ne veulent même pas connaître le prénom des partenaires de leur conjoint·e, tandis que d’autres peuvent se programmer des dates extra-conjugaux le même soir, voire partager des partenaires dans certains cas. Cependant, rien n’est éternel. Il arrive que les gens changent d’avis sur ce qu’ils attendent d’une relation. Parfois, l’un·e des membres du couple (ou les deux) veut revenir sur ce statut non monogame – et il n’y a pas de mal à ça. « Mettre fin à une relation ouverte peut sembler intimidant, surtout s’il est clair que votre partenaire apprécie cette ouverture », explique Jessica Alderson, cofondatrice et experte en relations chez So…
Ask VICE est une série dans laquelle les lecteur·ices demandent à VICE de les aider à résoudre leurs problèmes, que ce soit gérer un amour non réciproque ou des colocataires chiant·es. Aujourd’hui, on espère aider quelqu’un qui ne sait pas si son souhait de ne plus vivre avec son partenaire peut menacer son couple. Cher VICE, J’enchaîne les dates, mais ces rendez-vous mènent rarement à quelque chose. Je ne ressens presque jamais de connexion avec une autre personne et je m’ennuie très rapidement. Les seules relations que j’ai eues se sont terminées parce que je ne les trouvais pas assez excitantes. Il me manquait l’étincelle, pour ainsi dire. Niveau sexe, je m’emmerde très vite aussi. Souvent, je me surprends à penser « bon, c’est pas bientôt fini ? » alors qu’on est encore en plein acte. Je fantasme régulièrement sur un partenaire ou une relation idéale. Mais du coup, j’ai un peu l’impression d’avoir des désirs malsains ; je rêve d’amour toxique et de personnes qui ne seraient pas forcément bénéfiques pour moi. Je nous imagine en train de faire ressortir ce qu’il y a de pire l’un chez l’autre, d’avoir de grosses engueulades pouvant aller jusqu’à la violence, pour ensuite nous réconcilier avec une séance de sexe torride. En gros, je fantasme sur une relation toxique de type on-and-off avec une personne dont je suis follement amoureuse, mais dont tous mes potes me disent qu’elle n’est pas faite pour moi. Ce désir de toxicité est si fort qu’il m’arrive de m’intéresser à quelqu’un dès que j’entends qu’il a des comportements problématiques. Je sais que ce type de relation est souvent traumatisant pour les personnes qui en font l’expérience. D’où viennent donc ces envies étranges ? En raison de ma prédisposition aux conflits et aux drames, j’ai peur de ne jamais pouvoir être vraiment satisfaite…
Quand ma dernière non-relation s’est terminée, j’ai fait ce que toute femme nourrie aux romcoms ferait dans ma situation – je me suis tournée vers TikTok pour savoir ce qui n’allait pas chez lui. « Red flags chez un partenaire potentiel », ai-je tapé sur mon téléphone, apaisant temporairement mon ego brisé en faisant défiler une série de vidéos de prétendus professionnels de la santé qui affirmaient connaître les profonds secrets de la psyché des hommes. Ma thérapeute, elle, était plus réaliste. Elle a reconnu chez cette personne une série de comportements potentiellement problématiques qui étaient déjà présents chez mes partenaires précédents – indisponibilité émotionnelle, mauvaise communication, attachement évitant. Mais elle n’a jamais utilisé le terme « red flag ». L’objectif était pour elle de comprendre pourquoi cette personne et moi n’étions pas compatibles – et pourquoi je devais également apprendre à mieux choisir mes partenaires. Ces dernières années, on commence à réexaminer d’un œil critique les mots tendances qui ont influencé la façon dont on parle du couple. Prenons quelques exemples : ce n’est pas du gaslighting si votre rencard change d’avis sur le restaurant où il veut dîner, et le fait qu’il n’aime pas le fromage n’est pas vraiment un red flag. Il existe toutefois quelques éléments qui pourraient indiquer qu’une personne est toxique – voire carrément dangereuse. J’ai parlé à des experts des red flags auxquels il faut vraiment faire attention quand vous rencontrez quelqu’un de nouveau. C’est quoi un red flag ? Les red flags sont des signaux révélateurs concernant une personne, généralement dans le contexte d’une relation amoureuse. Apparemment, le terme viendrait du fait que les armées utilisaient des drapeaux rouges (red flag en anglais) pour signaler qu’elles étaient prêtes pour la bataille – une métaphore tout à fait pertinente pour se préparer à passer au…
À 18 ans, Harshit Prajapati, aujourd’hui 22 ans, a vécu une relation digne d’un roman d’amour – les deux premiers mois tout du moins. Entre les rendez-vous réguliers, les conversations profondes, et toutes les petites attentions, il avait l’impression d’avoir rencontré l’âme sœur. Tout a changé lorsqu’il a dû déménager dans une autre ville pour ses études. Les conversations du couple ont commencé à prendre des tournures de statuts WhatsApp : brèves et peu profondes. Publicité « J’ai compris que la relation ne tiendrait pas la distance », confie Prajapati, étudiant en mode, à VICE. « Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé de parler pour tenter de trouver des solutions et sauver notre couple. » Son partenaire l’a rassuré en lui disant qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter et que tout allait pour le mieux. Chaque fois que Prajapati proposait de planifier des voyages, de faire des activités ensemble ou de trouver des moyens de raviver la flamme, son partenaire approuvait, mais il ne faisait rien pour que ça se concrétise. Ce concept est comparable au « quiet quitting » professionnel, qui consiste à ne faire que le strict minimum au travail, pour continuer à être payé et éviter le burn-out. À terme, cette situation a fini par le détruire. Le fait que ses amis étaient trop superficiels pour avoir de vraies conversations n’a pas vraiment aidé. « Tout ce que je faisais, c’était me poser sur mon lit pour regarder des séries et bosser dans le noir. Ça a bousillé ma confiance en moi. J’ai commencé à me demander si j’en valais la peine. » Avec le recul, on avait là un parfait exemple de « quiet quitting », lorsque l’un ou les deux partenaires ne fait que le strict minimum pour s’assurer que la relation continue sans pour autant rompre…
Ce n’est pas toujours aussi simple. Photo : Thomas Barwick, Getty Il est tentant de penser qu’une tension sexuelle est toujours réciproque. Si vous avez un faible pour quelqu’un, cette personne doit aussi vous kiffer un peu, non ? Pour qu’il y ait tension sexuelle, il faut que les deux (ou toutes les) parties concernées ressentent la même chose, explique à VICE Catherine Drysdale, coach en sexualité et en relations amoureuses et animatrice du podcast Your Pleasure Path. En physique, la tension est une force transmise entre deux extrémités opposées d’une corde, d’une ficelle ou d’un objet similaire. Dans cette logique, la tension sexuelle devrait être mutuelle, car elle doit venir des deux côtés. Publicité Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. « On parle d’attirance sexuelle lorsqu’une personne ressent une excitation sexuelle pour l’autre, mais que ce sentiment n’est pas partagé », explique Drysdale. Reprenons : ce que vous pensez être une tension sexuelle (qui est mutuelle par définition) pourrait ne rien être de plus qu’une attirance sexuelle (qui peut être à sens unique) – et si vous agissez sur cette attirance en pensant qu’il s’agit de tension, vous pourriez vous retrouver dans des situations délicates. « Quand on considère que la tension sexuelle est toujours mutuelle, on risque de se mettre dans des situations compromettantes », explique Jenna Switzer, sexologue holistique. « Si vous croyez à cela, vous allez tenter de répondre à cette tension sexuelle et vous risquez de vous mettre dans des situations qui ne sont pas acceptables ou sûres. » Par exemple, un cadre qui confond attirance et tension sexuelle pourrait faire des avances à une nouvelle recrue ; une fan pourrait suivre un membre de son groupe favori après avoir croisé son regard lors d’un concert, et se retrouver seule à une énorme after-party ; vous pourriez…
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