Procès des assistants : le RN navigue entre conspirationnisme, discours ambivalents et incertitudes sur le futur
La réaction a été méticuleusement planifiée et coordonnée. Quelques instants après les réquisitions sévères du parquet dans le dossier des assistants parlementaires du Rassemblement national (RN), tous les responsables et élus du parti ont lancé l’opération de victimisation. Marine Le Pen, à l’encontre de qui les procureurs ont demandé cinq ans de prison, dont deux ferme, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité immédiate, en raison de « son rôle central » dans le dispositif de détournement de fonds européens, a débuté dès sa sortie du tribunal.