ACTUALITÉS

Je cours le marathon de Paris pour rendre hommage à mon mari décédé – BLOG

MARATHON – Je m’appelle Claire, j’ai 36 ans et deux enfants de 2 et 4 ans. Jusque là, je suis une femme comme tant d’autres. Mais la vie m’a réservé une dure épreuve. En effet, cela fait maintenant un peu plus d’un an et demi que je suis veuve. Oui, quand on est jeune on pense que l’on a toute la vie devant soi. On ne pense pas qu’un jour cela peut s’arrêter. C’est ce qui est pourtant arrivé à mon mari, parti à l’âge de 36 ans, atteint d’une tumeur cérébrale. Oui, je suis veuve et j’ai dû apprendre à faire avec. Cela n’a pas été facile. Les enfants m’ont aidé à tenir et à aller de l’avant. Mon mari était un battant, je ne pouvais pas le décevoir, il fallait que je continue à vivre. Je suis d’une nature optimiste donc j’essaie toujours de prendre les choses du bon côté. Surmonter l’épreuve du deuil Lors de ces quatre ans de lutte, nous avions appris à vivre avec la maladie. Cela n’a pas été toujours facile, loin de là. Ni pendant la maladie ni après le décès. Après une première opération en 2014, il a fallu que mon mari réapprenne beaucoup de choses tant physiquement que cognitivement. Heureusement, c’était un grand sportif et le sport l’a aidé à se reconstruire, à reprendre confiance en lui, à avoir un objectif dans la semaine quand il ne travaillait pas. Foot, tennis, padel (sorte de tennis/ pelote basque) tout était prétexte pour rester actif et voir du monde. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. La sensation de ne…

ACTUALITÉS

En Inde, la crise sanitaire fait des ravages sur la santé mentale

C’était le 1er mai et Sushma, une employée de maison qui fait la cuisine pour trois familles de Bombay, dans l’ouest de l’Inde, était en retard au travail. La jeune femme de 31 ans n’avait pas dormi de la nuit. Elle n’avait cessé de se tourner et de se retourner dans son lit à même le sol, à côté de sa belle-mère qui ronflait, en pensant à son frère et à sa famille, à 1 500 kilomètres de là, dans la capitale New Delhi. La dernière fois que Sushma les a vus, c’était il y a plus d’un an, avant que la pandémie ne frappe et que les frontières des États ne se ferment.  Depuis, elle a vécu des montagnes russes d’émotions. Elle est passée de la peur mêlée d’espoir au début de la pandémie à la confiance et à l’excitation lorsque les choses semblaient s’améliorer au cours de la nouvelle année, puis à un sentiment de désespoir et d’apathie aiguë, dans un contexte de recrudescence sans précédent des cas. Au cours du mois dernier, Delhi est devenu un épicentre du Covid-19 dans une Inde qui enregistre le plus grand nombre de cas quotidiens au monde. Les cas ont augmenté si rapidement que le système de santé public de Delhi s’est presque effondré. On a pu voir des scènes déchirantes de personnes se bousculant pour obtenir de l’oxygène et des lits d’hôpital, des crématoriums pleins à craquer, des cadavres s’entassant dans les morgues, incinérés dans des parcs publics improvisés ou même sur des trottoirs, et des employés de cimetière travaillant sans relâche. Et bien que la famille de Sushma ait été épargnée par le virus jusqu’à présent, son anxiété la ronge. « En temps normal, j’aime bien aller au travail, mais ces derniers temps, je dois me forcer à sortir…

ACTUALITÉS

À quoi ressemble Noël quand on a perdu ses deux parents

Il y a six mois, un ami m’a demandé où j’allais passer Noël. La question m’a surprise – c’était encore l’été, après tout. Je lui ai dit que j’irais « probablement chez mes parents », et là, j’ai compris ce qu’il voulait dire : il a perdu ses deux parents il y a quelques années.  Chaque année, il doit trouver quelque chose à faire pendant la période des fêtes, et son anxiété commence bien avant que Mariah Carey ne fasse exploser toutes les radios. Cette année, il passe Noël chez moi, mais il n’est pas le seul à devoir traverser cette saison avec un sentiment d’angoisse.  Si Noël sera difficile pour beaucoup d’entre nous cette année à cause du Covid, il y en a certains pour qui cette période est un défi chaque année. Je voulais savoir comment d’autres personnes qui ont perdu leurs parents en sont venues à faire face à la période des fêtes. Voici quelques-unes de leurs histoires. Marleen, 28 ans Ma mère est morte il y a huit ans, le 9 décembre, et mon père le 7 novembre 2018. Ils sont tous deux morts d’un cancer, pendant les jours les plus sombres de l’année. Juste après leur décès, je suis passée en mode survie. Mais maintenant, je ressens vraiment la perte.  La plupart des gens comptent les jours jusqu’à Noël ; moi, je compte les jours jusqu’à ce que ce soit fini. Personne ne vous apprend à célébrer les fêtes sans vos parents. Quand ils étaient encore là, on avait nos propres traditions. On mettait des tenues à paillettes, on regardait des mauvais films, on faisait du chocolat chaud et on jouait au Risk jusqu’au petit matin. Mais quand ma mère est morte, nos traditions sont mortes avec elle. Nous avons essayé d’en chercher de nouvelles, mais elles n’ont jamais été aussi…

ACTUALITÉS

Notre enfant est né sans vie, en tant que père, je me suis totalement négligé pour me consacrer à ma femme –...

DEUIL – Septembre 2014, je venais d’être diplômé. CDI en poche, nous étions prêts pour réaliser notre rêve: devenir parent! Nous étions d’accord depuis longtemps pour ce si beau projet, pour cette si belle aventure. Tout nous souriait à cette époque et nous étions loin d’imaginer ce qui nous attendait… En 1 mois Louison s’était déjà installée dans le vendre de sa mère! Après la première échographie, tout roulait et le gynécologue nous avait même annoncé le sexe! Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! L’annonce Mais il y a des instants dans une vie où on a l’impression que le monde s’arrête. Il y a des instants dans une vie où des mots restent gravés à tous jamais: “Madame, Monsieur, j’ai un problème avec votre fille” cette voix résonne encore aujourd’hui dans ma tête. On avait à peine 25 ans, et durant l’échographie morphologique T2, c’est ce qui nous est arrivé. Le gynécologue nous a annoncé que dans quelques jours, ma femme allait sûrement mettre au monde une petite fille qui allait naitre sans vie.Suite à la malformation que nous venions de nous annoncer, nous devions rapidement prendre une décision, car le temps jouait contre nous. Interrompre ou poursuivre la grossesse. En ressortant de notre rendez-vous, la vie nous rattrape très vite et un unique regard envers ma femme je prends conscience que les prochains jours vont être sûrement les plus éprouvants de notre vie. Quelques heures plus tard, après une mûre réflexion dans le temps imparti par le corps médical, ma femme et moi, Ensemble, nous…