17 octobre 1961: Un premier hommage éclair du préfet de police Didier Lallement
Ian Langsdon / Pool / ReutersLe préfet de police de Paris Didier Lallement a rendu un hommage express aux morts algériens du 17 octobre 1961, tués par la police dirigée à l’époque par Maurice Papon (photo d’archive prise à Paris en mai 2020). MÉMOIRE – Une première reconnaissance éclair. Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a déposé une gerbe de fleurs près de la Seine, ce dimanche 17 octobre au matin, 60 ans jour pour jour après le massacre d’Algériens sous l’autorité du préfet de l’époque Maurice Papon. Sans prononcer un mot au cours de cette rapide cérémonie, Didier Lallement a déposé ces fleurs au niveau du Pont Saint-Michel, peu après 8 heures devant quelques journalistes et policiers, mais en l’absence de familles de victimes ou de rescapés. Cérémonie express La sonnerie aux morts a résonné. Puis une minute de silence a été respectée ”à la mémoire des morts du 17 octobre 1961″, selon les paroles prononcées par une représentante de la préfecture de police au micro. Premier préfet de police à commémorer la violente répression d’une manifestation pacifique par les hommes de Maurice Papon, Didier Lallement n’est en revanche resté que quelques minutes sur place, et sans mettre de mot sur les actions des policiers de l’époque. Une attitude déplorée par certains sur les réseaux sociaux, alors même que l’exécutif veut donner, en cette année anniversaire, l’impression de regarder en face ce moment majeur de l’Histoire moderne. « Des morts du 17 octobre 1961 », oui des morts Algériens tués par la police de Maurice Papon. Merci! Si on veut que les gens ne détestent pas la police faudrait condamner clairement les atrocités commises par certains. — Kenza (@Iamkenzab) October 17, 2021 Samedi, Emmanuel Macron a effectivement déclaré à travers un communiqué que “les crimes commis cette nuit-là sous…