Didier Raoult lâché sur l’hydroxychloroquine par une partie de ses équipes
Associated PressDidier Raoult, ici assistant à une audition de la commission d’enquête du Sénat sur la manière dont les autorités sanitaires ont géré la crise du Covid-19, à Paris, le 15 septembre 2020. COVID-19 – Une nouvelle enquête interne a été demandée ce vendredi 19 novembre par l’Assistance Publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) suite aux nouvelles accusations de Mediapart visant l’institut dirigé par le professeur Raoult sur les conditions dans lesquelles auraient été menées les recherches sur l’hydroxychloroquine. Selon le site d’informations, ce vendredi, “plusieurs membres” de l’institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, dirigé par le professeur Didier Raoult, ont “dénoncé les pressions exercées” par celui-ci ainsi que “la falsification de résultats scientifiques”, afin de “démontrer l’efficacité de l’hydroxychloroquine” contre le Covid-19. “Les faits rapportés, s’ils étaient avérés, constitueraient des dysfonctionnements graves”, a réagi l’AP-HM dans un communiqué, en prenant “l’initiative d’une enquête interne afin de confirmer la véracité des faits rapportés par la presse”. Concrètement, explique Mediapart, “plus d’une dizaine de personnes (biologistes, médecins, internes ou assistants)” membres de l’IHU ont dénoncé “la falsification de résultats biologiques permettant de conclure à l’effet bénéfique de l’hydroxychloroquine en biaisant les résultats des tests PCR dans une étude comparant des patients de l’IHU prenant le traitement et des patients du CHU de Nice ne le prenant pas”. “Le seuil de positivité des tests PCR a été modifié” “Les résultats ‘n’allant pas dans le sens de Didier Raoult’, le seuil de positivité des tests PCR a été modifié, rendant ainsi négatifs un plus grand nombre de résultats pour les patients suivis à Marseille”, explique Mediapart, en citant les témoignages de ces membres de l’IHU lors d’entretiens en octobre avec leurs employeurs respectifs, que ce soit l’Université Aix-Marseille, l’AP-HM ou encore l’Inserm ou l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Dans l’article de Mediapart, tous…
“TPMP”: Didier Raoult se défend sur les essais contre la tuberculose dans son IHU
DIDIER RAOULT – Après une semaine de remous autour de supposés “essais cliniques” illégaux contre la tuberculose à l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille dirigé par Didier Raoult, essais démentis par l’IHU, la justice a annoncé ce jeudi 28 octobre une ”évaluation” des suites à donner au signalement de l’Agence du médicament. “Ce signalement porte sur des essais cliniques qui auraient été réalisés au sein de l’IHU Méditerranée-Infection en dehors du cadre légal”, a précisé la procureure de Marseille Dominique Laurens. Pour les tuberculoses sensibles, l’IHU a déposé deux projets de recherches “pour raccourcir le traitement”, mais “on ne l’a pas mis en place dès qu’on a eu l’avis de l’ANSM (l’Agence nationale de la sécurité du médicament, NDLR)”, s’est défendu Didier Raoult ce jeudi soir sur C8. Ainsi, pour le professeur Raoult, qui a réservé sa réaction à l’émission Touche pas à mon poste, “il n’y a pas eu d’essais, seulement des choix thérapeutiques par des médecins”. “Les gens se trompent de cible, car on ne peut pas m’accuser de tout ce qui se passe, tout ce que les médecins font et tous les traitements qu’ils prescrivent”, a ajouté Didier Raoult. “Ils prescrivent ça dans des conditions tout à fait normales et banales. Donc tout ça, c’est monté en neige, c’est de la malveillance pure et simple”. “Complications rénales” De son côté, l’ANSM a indiqué mercredi avoir diligenté une inspection au sein de l’IHU: “Aux termes de nos premières investigations, nous considérons que certaines études auraient dû être menées conformément à la législation encadrant les recherches impliquant la personne humaine (…). Ceci n’est pas admissible”. Elle a parallèlement saisi le parquet de Marseille, qui n’a pas ouvert d’enquête à ce stade. “Ce signalement et les pièces qui l’accompagnent font l’objet d’une première évaluation (…) pour appréciation des suites à donner”, a-t-il…
Dans “TPMP”, Didier Raoult donne son avis sur la 3e dose du vaccin contre le Covid
VACCIN – Interviewé dans l’émission “Touche pas à mon poste” ce lundi 30 août, Didier Raoult, qui sera mardi officiellement à la retraite en tant que professeur des universités-praticien hospitalier, a évoqué la troisième dose des vaccins anti-Covid-19. “Ce qu’on a vu mais qui est compliqué, encore une fois parce qu’il y a trop de passion et pas assez de connaissances, c’est que ces vaccins n’ont pas du tout la durée d’efficacité que les uns et les autres pouvaient espérer”, explique le professeur Raoult, promoteur d’un traitement controversé des malades du Covid via une bithérapie associant hydroxychloroquine et azithromycine. “En réalité, il y a une dégradation de leur efficacité assez grande, et comme en plus de ça ils n’ont pas une efficacité aussi bonne sur les variants que sur la cible primaire sur laquelle ils avaient ciblé, bien entendu ça pose une question sur la durée d’efficacité de la vaccination”, continue-t-il. “Donc moi, si vous me posez la question ’est-ce que ça a un sens sur quelqu’un qui est à très haut risque’, c’est-à-dire les obésités maladives, des gens qui pèsent 150 kilos, ou bien alors est-ce qu’il faut vacciner les gens qui ont plus de 70 ans et qui ont en plus des pathologies associées, est-ce qu’il faut faire une troisième dose? Ça ne me choque pas du tout”, répond Didier Raoult (à écouter ci-dessous sur le vaccin et le pass sanitaire lors d’un autre échange). Le 26 août, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que les résidents des Ehpad pourront recevoir une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 à partir du 13 septembre. Les plus de 65 ans et les personnes présentant des comorbidités pourront, elles, dès le 1er septembre, reprendre rendez-vous pour cette dose de rappel. Ce rappel est jugé nécessaire parce que “la protection vaccinale…
L’IHU de Marseille de Didier Raoult visé par des “investigations” de l’ANSM pour ses études...
CHRISTOPHE SIMON via AFPDidier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille, ici en août 2020 CORONAVIRUS – L’Agence du médicament (ANSM) a indiqué mardi 20 juillet à l’AFP mener des “investigations” concernant d’éventuels “manquements à la règlementation des essais cliniques” lors d’études sur le Covid-19 conduites à l’IHU de Marseille, dirigé par Didier Raoult, confirmant une information de l’Express. “L’ANSM a récemment été alertée, dans le cadre de son dispositif pour les lanceurs d’alerte, sur de possibles manquements de l’IHU de Marseille à la règlementation des essais cliniques sur certaines études que l’Institut a conduit”, a expliqué à l’AFP le gendarme des médicaments. L’autorité sanitaire “mène actuellement les investigations et vérifications nécessaires” et “si les investigations mettent en évidence des manquements à la réglementation des essais cliniques” elle “prendra des mesures sanitaires pour garantir la sécurité des participants et, le cas échéant, saisira de nouveau la justice”, a-t-elle assuré. En France, toutes les études répondant à la définition des recherches impliquant des êtres humains, en particulier les essais cliniques de médicaments, doivent obtenir en amont l’autorisation de comité de protection des personnes, voire de l’ANSM elle-même. Des mineurs inclus dans l’étude sans autorisation préalable Au début de la pandémie de Covid, plusieurs scientifiques familiers des articles médicaux s’étaient alarmés des conditions de réalisation de deux études signées par le Pr Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, portant sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19. La première, publiée le 20 mars 2020, avait bien été autorisée par l’ANSM, mais elle incluait deux mineurs et testait aussi un autre médicament, l’azithromycine, ce qui n’était pas prévu dans le protocole autorisé. La seconde, publiée le 11 avril 2020, a été présentée par l’IHU comme une étude observationnelle n’ayant pas besoin des mêmes autorisations alors qu’il s’agissait bien, selon de nombreux spécialistes, d’une…
Qui sont les révélations politiques de l’année 2020?
CLEMENT MAHOUDEAU via Getty ImagesMichèle Rubirola photographiée le 4 juillet, après on élection à la mairie de Marseille. POLITIQUE – En politique comme dans d’autres secteurs, rien ne s’est passé comme prévu en 2020. Au crépuscule de l’année 2019, il était question de réforme des retraites, de la privatisation d’ADP ou encore des stratégies électorales élaborées par les différents partis pour les élections municipales. Mais un virus venu de Chine a bouleversé l’agenda, plaçant la question sanitaire en haut de la pile des priorités, ce qui a eu pour effet de figer le jeu politique pour un temps encore indéterminé. Pour autant, il y a quand même eu de la place pour quelques événements, de l’émergence de la double casquette “médecin élu” à la vague verte des élections municipales. Le remaniement estival, avec l’entrée au gouvernement de personnalités iconoclastes ou méconnues du grand public, a également été un temps fort politiquement parlant. Ce qui, immanquablement, se ressent sur ce palmarès, forcément moins paritaire d’un point de vue politique que les précédents, tant le contexte a laissé que peu d’espace à ses prétendants. Olivier Véran, député jeté au cœur de la crise THOMAS SAMSON via Getty ImagesOlivier Véran, lors de la conférence de presse du jeudi 10 décembre, annonçant les restrictions pour les fêtes de fin d’année (illustration) À quoi ça tient, une carrière. Sans l’incroyable coup de théâtre de la candidature de Benjamin Griveaux à la mairie de Paris, Agnès Buzyn serait sans doute restée en poste au ministère de la Santé. Et Olivier Véran un parlementaire parmi d’autres: relativement connu dans sa circonscription et ignoré du grand public. Or, durant l’année 2020, les Français ont appris à connaître sa voix autant que son visage inquiet. Car en un temps record, l’ancien socialiste a été bombardé ministre de la Santé, alors…
Didier Raoult porte plainte contre le président de l’Ordre des médecins pour harcèlement
ASSOCIATED PRESSDidier Raoult lors d’une audition face aux sénateurs le 15 septembre 2020 (AP Photo/Francois Mori) MEDECINE – Le professeur Marseillais n’a pas vraiment apprécié les procédures engagées contre lui et Christian Perronne, par l’Ordre des médecins. Ce dernier a porté plainte après des propos jugés controversés sur l’épidémie de Covid-19. Le retour de bâton ne s’est pas fait attendre. Le Pr Raoult a immédiatement réagi à cette annonce en portant plainte à son tour contre le président du Cnom, Patrick Bouet, pour “harcèlement”, a annoncé dans la journée son avocat Me Fabrice Di Vizio. “Cette nouvelle procédure n’apporte absolument rien, à moins que le Cnom ne fasse pas confiance à l’Ordre départemental (…) où qu’il s’agisse d’une intimidation pour entraver la liberté d’expression d’un universitaire”, écrit l’avocat dans un communiqué précisant avoir déposé sa plainte ce mardi au parquet de Paris. Concernant le Pr Perronne, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) avait annoncé jeudi avoir mis fin à ses fonctions, pour avoir notamment affirmé que les malades du Covid représentaient une aubaine financière pour les médecins et également pour des propos polémiques autour de l’hydroxychloroquine. Le médecin était jusqu’ici chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Le Cnom a examiné début décembre une série de plaintes ou de signalements visant des médecins, pour des faits ou propos tenus publiquement sur la pandémie de coronavirus. Elle a décidé de saisir les chambres disciplinaires de première instance de plaintes, ou de s’associer à une plainte en cours à l’égard de six médecins, détaille l’agence spécialisée. Outre Didier Raoult et Christian Perronne, les plaintes visent également le Pr Henri Joyeux, cancérologue à la retraite, le Dr Nicole Delépine, ancienne oncologue pédiatrique à Garches, le Dr Nicolas Zeller, médecin généraliste, et le Dr Rezeau-Frantz, également…
Marseille: Raoult porte plainte contre le vice-président de l’ordre des médecins
Gonzalo Fuentes / ReutersLe professeur Didier Raoult, ici photographié lors d’une audition parlementaire, a porté plainte pour “non-confraternité” auprès de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône contre le vice-président de l’instance, le docteur Guillaume Gorincour MÉDECINE – Le professeur Didier Raoult a porté plainte auprès de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône contre le vice-président de cette instance chargé de la déontologie, pour “non-confraternité”, a annoncé à l’AFP son avocat, maître Brice Grazzini. Le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) basé à Marseille reproche au docteur Guillaume Gorincour, une cinquantaine de tweets le dénigrant. “Cela est d’autant plus grave que le docteur Gorincour est vice-président du conseil de l’Ordre chargé de la communication et de la déontologie. Le règlement de l’instance prévoit que ses membres, chargés d’une mission de service public, respectent un devoir de réserve”, a souligné maître Grazzini. Le conseil départemental de l’Ordre n’était pas immédiatement joignable. Une guerre entre Raoult et l’instance ordinale Le professeur Raoult prévient par la voix de son avocat qu’il poursuivra en justice “toutes les personnes qui se rendront coupable de diffamation, injure, dénonciation téméraire ou calomnieuse à son égard ou à l’égard de l’IHU et de ses activités”. Cette plainte contre un membre du conseil de l’Ordre intervient quelques jours après celle déposée par cette instance ordinale auprès de la chambre disciplinaire régionale contre le professeur. L’Ordre lui reproche plusieurs entorses déontologiques. Cette procédure avait été enclenchée suite à la saisine du conseil de l’Ordre par la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) accusant le médecin de manquer à son devoir de confraternité et d’utiliser des traitements non validés, en l’occurrence l’hydroxychloroquine. Le professeur Raoult mène des essais cliniques depuis plusieurs mois avec son équipe à Marseille sur l’hydroxychloroquine, un traitement peu coûteux et couramment utilisé contre le paludisme, et affirme qu’il est…
Didier Raoult attaque Martin Hirsch en justice
AFPDidier Raoult, ici entendu à l’Assemblée nationale à Paris, le 24 juin 2020. JUSTICE – Le professeur Didier Raoult, patron de l’Institut Méditerranée-Infection à Marseille, a déposé plainte auprès du parquet de Paris pour “dénonciation calomnieuse” contre le directeur des hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch qui l’avait accusé de “faux témoignage”, a-t-on appris ce jeudi 30 juillet de sources concordantes. Auditionné devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale le 24 juin, Didier Raoult, connu pour sa défense de l’hydroxychloroquine dans le traitement contre le nouveau coronavirus, avait affirmé que la mortalité dans les réanimations de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) était “de 43%”. “Chez nous, elle est de 16%”, avait-il ajouté en s’appuyant sur un rapport de la cellule de crise de l’AP-HP daté du 14 avril. Le directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch, avait protesté dès le 26 juin contre les déclarations du chercheur marseillais, dans un courrier au président de l’Assemblée nationale dans lequel il estimait que les propos de Didier Raoult “semblent s’apparenter à un faux témoignage”. “Jusqu’ici, il s’agissait de controverses scientifiques qui existent depuis toujours, le Pr Raoult a toujours accepté les polémiques mais là cela dépasse la sphère scientifique”, a déclaré à l’AFP Me Brice Grazzini, l’avocat de Didier Raoult, qui confirme avoir déposé plainte mercredi. Depuis le début de l’épidémie, la défense par Didier Raoult de l’hydroxychloroquine a suscité de nombreuses polémiques dans le monde scientifique. “Là, c’est différent, mon client risque cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende”, a ajouté son conseil. “Faux témoignage sous serment” Selon lui, Martin Hirsch a “accusé le Pr Raoult de faux témoignage sous serment alors qu’il se basait sur des statistiques de l’AP-HP”. Martin Hirsch avait confirmé l’authenticité de ce document mais souligné qu’il datait d’il y a près de trois mois au moment de…
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