Des habitués du FUSE racontent leurs meilleurs souvenirs pré-Covid
Fermés définitivement ou temporairement à cause du Covid, ces légendaires clubs belges et leurs soirées sans fin nous manquent terriblement. La série NIGHTS TO REMEMBER nous en rappelle de bons souvenirs, principalement flous. Depuis 1994, le FUSE attire une blinde d’artistes et de DJs célèbres. C’est derrière ses platines que Charlotte De Witte, Sven Vath, Laurent Garnier ou Amelie Lens ont fait leurs premiers pas dans la techno. Avant la pandémie de Covid, le club bruxellois nous plongeait chaque week-end dans un océan de corps en sueur, de sons underground sombres mais aussi d’amour. VICE a demandé aux habitués et au personnel du FUSE de raconter leurs anecdotes les plus folles et leurs souvenirs les plus marquants de ce club. Il y a quelque temps, on a pu revivre certains de ces souvenirs lors de l’expo Echoing Through Eternity, qui s’est tenue dans ce qui fait figure de plus ancien club techno du pays. Simon (27 ans), un habitué « Je me souviens très bien de ma première soirée au FUSE. C’était en décembre 2016 et 2MANYDJS présentait la Deewee Label Night. On m’avait dit plusieurs fois que l’ambiance au FUSE était vraiment bien et que c’était pas du tout comparable à d’autres clubs. Mais on dit souvent ce genre de choses, du coup je m’en foutais. Ce soir-là, tout a démarré très lentement et j’ai même commencé à me demander si ça valait la peine que je reste… Jusqu’à ce que je discute avec quelqu’un qui venait de Paris et qui m’a dit que c’était normal que le FUSE démarre un peu lentement. Quand le set de 2MANYDJS a commencé, ça s’est rempli en un quart d’heure. J’ai rarement connu une aussi bonne ambiance que ce soir-là. C’était chargé de son électro bien fat et l’endroit était secoué par…