What Russia and Ukraine Want from a Second Trump Presidency
L’administration Trump prendra probablement les devants dans toutes les négociations pour mettre fin à la guerre—un développement qu’un Vladimir Poutine accueillerait.
L’administration Trump prendra probablement les devants dans toutes les négociations pour mettre fin à la guerre—un développement qu’un Vladimir Poutine accueillerait.
Aujourd’hui en Europe, 6,5 millions de personnes vivent dans un pays qui, selon le reste du monde en tout cas, n’existe pas. Après l’effondrement de l’URSS et de la Yougoslavie, 21 nouveaux États indépendants ont vu le jour. Mais les revendications de souveraineté de plus d’une dizaine de groupes nationaux et ethniques n’ont pas été satisfaites. Certains ont trouvé le moyen de vivre en paix à l’intérieur des nouvelles frontières de l’Europe de l’Est. D’autres ont mené des guerres ethniques sanglantes pour chasser les « occupants » de leur patrie. D’autres encore ont demandé l’aide de la Russie. Les six régions contestées d’Europe de l’Est ont toutes une histoire différente à raconter, mais toutes veulent la même chose : pouvoir mener une vie normale. Le Haut-Karabakh, ou république d’Artsakh Dans le Caucase du Sud, l’Arménie et l’Azerbaïdjan se disputent le Haut-Karabakh, ou Artsakh comme on l’appelle localement, depuis plus de trente ans. Bien que situé à l’intérieur des frontières de l’Azerbaïdjan turc, le Haut-Karabakh est habité et gouverné par des Arméniens, dont l’histoire moderne a été marquée par le génocide perpétré par le gouvernement turc ottoman pendant la Première Guerre mondiale. Après une longue et difficile trêve, les hostilités sur le statut du Haut-Karabakh ont repris fin 2020, lorsque l’armée azerbaïdjanaise, soutenue par la Turquie, a pénétré au cœur du territoire et repris les terres qu’elle avait perdues en 1993. Des milliers de personnes ont été tuées. « L’année dernière, j’ai dû fuir de Chouchi avec ma famille après qu’on nous a chassés de chez nous, raconte Saro Saryan, depuis Erevan, la capitale de l’Arménie. Nous avions également fui Bakou en 1988, lorsque des violences avaient éclaté contre les Arméniens. » Avant de devoir fuir, Saryan dirigeait un musée géologique. « Psychologiquement, c’est comme si vous étiez opéré en permanence…
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