Comment ne pas mourir dans la Silicon Valley
Voici ce que font les magnats de la Silicon Valley pour vaincre la mort.
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Dans un entrepôt de Londres résonnant de musique dance et de bandes sonores de films, Jadé Fadojutimi peint des toiles exubérantes toute la nuit.
Une baignoire que l’on remplace par une douche, un ascenseur devenu essentiel pour accéder à son habitation… Les intervenants du logement social doivent s’ajuster au vieillissement de leurs résidents. « En tout, 13 % des ménages locataires du parc social [soit environ 600 000, NDLR] affirment avoir besoin d’aménagements spécifiques dans leur logement suite à une perte d’autonomie, que ce soit en raison du vieillissement ou du handicap », soulignait un rapport de l’Ancols (Agence nationale de contrôle du logement social) publié en août 2024.
En réponse à ce constat, les bailleurs sociaux ont déjà commencé à transformer leurs biens de manière significative. En 2022, 36 000 logements ont été adaptés à la demande des ménages. Le souci, c’est que ces aménagements coûtent cher (entre 5 000 et 10 000 euros par logement en moyenne) et que les organismes n’ont pas toujours les ressources nécessaires pour les mettre en œuvre.
Les situations diffèrent d’un organisme à l’autre et selon le territoire où ils se trouvent. C’est ce qu’indique Cécile Belard du Plantys, directrice générale de Paris Habitat, l’organisme public de logement parisien. « Nous avons la chance de bénéficier d’un fort soutien de la ville », se félicite-t-elle. Mais la responsable est consciente que « ce n’est pas le cas de tous les bailleurs dans toutes les zones ». Certains reçoivent peu de soutien, limitant ainsi leur agir.
Les options d’adaptation ne dépendent toutefois pas uniquement des ressources financières disponibles, mais également d’autres facteurs, comme la nature des bâtiments. De fait, avec 40 000 logements sur 126 000 construits au début du 20e siècle et une population dans laquelle 38 % ont plus de 65 ans, Paris Habitat doit réaliser davantage d’efforts d’adaptation que d’autres organismes. Un défi confirmé par Thierry Asselin, directeur des politiques urbaines et sociales à l’Union sociale pour l’habitat (USH) :
« Un bailleur possédant un patrimoine plutôt ancien aura proportionnellement plus de personnes âgées et de logements non adaptés. »
Heureusement, certains territoires sont moins touchés par ce problème, comme certaines villes de Normandie. C’est ce qu’affirme Sébastien Coeuret, responsable handicap et vieillissement de la CDC Habitat dans les zones de Caen, Rouen et Le Havre. Dans cette région, l’organisme gère un total de 20 000 logements, plus récents. Il confie qu’il répond à « 60 demandes d’adaptation par an avec un budget de 300 000 euros, ce qui, pour le moment, ne pose pas de difficultés ».
Cependant, même dans ces territoires, la question du financement va inévitablement surgir, compte tenu du vieillissement démographique. Actuellement, le principal mécanisme financier en place est le dégrèvement de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB). Ceci permet aux bailleurs de bénéficier d’une exonération de taxe foncière équivalente au coût des travaux réalisés. « Dans de nombreux cas, cela couvre l’intégralité de la dépense », explique Cécile Belard du Plantys. Cependant, le logement doit être soumis à la taxe foncière, ce qui exclut ceux construits il y a moins de 25 ans.
Dans ces situations, les bailleurs doivent trouver d’autres sources de financement. « Cela peut être la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) qui, via la Prestation de compensation du handicap (PCH), finance une partie des travaux, généralement à hauteur de 60 % », précise Sébastien Coeuret.
La CDC Habitat peut compenser le reste avec ses propres fonds, mais ce n’est pas le cas pour tous les bailleurs. « À ce moment-là, c’est souvent le locataire qui doit avancer le coût, ce qui constitue un obstacle évident. »
Le vieillissement de la population met en péril cet équilibre déjà fragile. « Les personnes âgées représentent déjà plus d’un tiers de nos locataires, met en lumière Florian Maillebuau, directeur des politiques sociales de Paris Habitat. Et nous prévoyons une augmentation de 20 % d’ici 2030. » Cela implique un besoin de financement accru. En Normandie, « il faudra clairement, dans les années à venir, ajuster le budget pour faire face à l’augmentation des demandes », renchérit Sébastien Coeuret.
Face à ce challenge, certains bailleurs semblent mieux préparés que d’autres. Les organismes les plus armés, comme Paris Habitat, sont déjà « assistés par une convention avec la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), ainsi que par des partenariats avec la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) », souligne Cécile Belard du Plantys. D’autres, plus modestes, affichent des ressources humaines plus limitées et pourraient avoir plus de difficultés à obtenir ce type de soutien.
Ces incertitudes sont d’autant plus vives que les bailleurs ont de plus en plus de mal à puiser dans leurs fonds propres. Ceux-ci ont en effet été considérablement réduits suite à la baisse des APL (Aide personnalisée au logement) votée en 2017 sous Emmanuel Macron. En effet, pour compenser cette baisse, les bailleurs doivent acquitter la Réduction de loyer de solidarité (RLS), une diminution de leurs loyers qui représente une perte de revenus de 1,3 milliard d’euros par an.
Ces fonds propres sont pourtant essentiels pour les bailleurs, car les aides à l’adaptation des logements ne suffisent pas à elles seules. « Le dégrèvement de la TFPB est un outil important, mais qui ne suffit pas à lui seul », souligne Thierry Asselin. Dans le cas où le logement ne peut être adapté, les bailleurs ont deux options : reloger la personne dans un autre bien, à court terme, ou, à plus long terme, construire de nouveaux logements adaptés.
La création de nouveaux logements constitue donc une partie de la solution. Cependant, celle-ci est en difficulté : elle est passée d’environ 120 000 logements en 2016 à 82 000 en 2023. Les raisons en sont la diminution des revenus des bailleurs, ainsi que l’explosion des prix du foncier et l’inflation, qui a fait grimper le coût des matériaux. Ces contraintes poussent les bailleurs à privilégier l’adaptation des logements existants.
« Pourtant, il est également nécessaire de construire de nouveaux logements de petite taille, adaptés aux besoins des demandeurs », affirme Thierry Asselin.
Face à la difficulté de construire, les bailleurs les plus solides choisissent de racheter directement des biens privés déjà existants. La CDC Habitat a ainsi acquis, il y a deux ans, l’équivalent de 30 000 logements à l’échelle nationale. Paris Habitat agit de la même manière, avec la ville de Paris qui « préempte de l’existant et nous le revend à un prix inférieur », explique Cécile Belard du Plantys. Cependant, même pour les organismes « solides », la facture devient de plus en plus élevée.
Au congrès HLM d’octobre 2023, les bailleurs sociaux avaient obtenu de l’État un engagement d’1,2 milliard d’euros sur trois ans pour la rénovation thermique. Les bailleurs espéraient ainsi faire d’une pierre deux coups, en utilisant les rénovations thermiques pour adapter les logements.
Toutefois, l’enveloppe a été réduite à 350 millions pour 2 ans, selon l’Union sociale pour l’habitat, qui considère cette baisse comme « inacceptable ». La fédération des organismes HLM déplore aussi « l’absence de mesures budgétaires de relance » dans le Projet de loi de finances pour 2025, malgré « l’ampleur de la crise du logement ».
Après l’annulation de son émission sur Fox, Carlson a passé une année dans la nature, à peaufiner sa vision de ce à quoi pourrait ressembler l’avenir du trumpisme. Cet automne, il a emmené son spectacle en tournée.
Le journaliste originaire de Gaza a arrêté de se nourrir le 31 décembre, pour entamer ce qui est devenu son ultime recours pour alerter les autorités quant à la situation en Palestine.
The post Grève de la faim : le récit d’Omar, jour par jour appeared first on VICE.
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Si, comme moi, vous avez la malchance d’être actif sur Twitter, vous êtes sûrement déjà tombé sur ces insupportables débats autour de l’hygiène corporelle. Moi-même, je ne peux plus me laver les jambes sans penser au jour où j’ai appris que certaines personnes… ne se les lavaient pas. Plusieurs célébrités ont récemment annoncé qu’elles ne se douchaient que rarement. Dans une interview accordée à Vanity Fair, Jake Gyllenhaal a révélé qu’il trouvait « de moins en moins nécessaire » de se laver. De leur côté, Ashton Kutcher et Mila Kunis ont annoncé dans un podcast qu’ils n’étaient pas fans de la douche quotidienne. Toute cette histoire a poussé un journaliste à interroger Jason Momoa au sujet de ses habitudes en matière d’hygiène, ce à quoi il a répondu : « Bien sûr que je me lave. Je suis Aquaman. Je suis toujours dans cette putain d’eau. » Publicité Comment en est-on arrivé là ? Face à cette nouvelle réalité maudite, dans laquelle les gens les plus riches du monde ont apparemment renoncé à l’hygiène personnelle, j’ai décidé de contacter Adam Friedmann, dermatologue consultant à Stratum Dermatology Clinics, pour lui poser quelques questions importantes. VICE : Du point de vue scientifique, est-il mauvais de ne pas se doucher ?Adam Friedmann : Je suppose que l’odeur est le principal inconvénient, et la plupart des gens vont commencer à sentir la sueur s’ils ne se lavent pas dans les 24 heures. Mais avec tous les antitranspirants, les déodorants et les parfums actuels, il est facile de le masquer. En ce qui concerne la peau elle-même, elle est autonettoyante et autorégulée, donc ce n’est pas très inquiétant. Si vous êtes en télétravail et que vous n’avez pas besoin de vous rendre au bureau, il n’y a rien de mal à sauter une douche de temps en temps. Ne risque-t-on pas de développer des boutons…
Photo : Fabio Formaggio/EyeEm via Getty Images Eau chaude, vapeur, corps nus dans un espace restreint : le sexe sous la douche peut être très excitant. Mais la pratique est souvent un peu compliquée et peut très mal tourner. Pour éviter les déceptions, des actrices et des réalisatrices de films porno nous filent quelques conseils. Prenez des précautions Jiz Lee est une actrice porno américaine et la directrice marketing de la société de films pour adultes Pink & White Productions. Selon elle, « les tapis antidérapants sont parfaits » pour rendre le sexe sous la douche moins glissant. Ces tapis en caoutchouc sont bon marché, accessibles et non intrusifs. Leur rembourrage peut également soulager vos genoux si vous pratiquez le sexe oral, la porcelaine n’étant pas la plus clémente des surfaces. Contrairement aux idées reçues, le sexe sous la douche ne se pratique pas nécessairement debout. Selon Lee, il est plus facile de se détendre – et donc, de jouir – en étant assis, par exemple sur un banc de douche ou de bain. « Les bancs et les tabourets peuvent également servir à soutenir une jambe ou à s’appuyer si on est penché », ajoute-t-elle. Publicité L’actrice et réalisatrice porno Madison Young pense elle aussi qu’il est plus facile de stimuler le point G en étant assis ou penché. Déjà parce que c’est une position plus facile à maintenir que debout, et que « la douche peut être un espace de détente où vous pouvez tout laisser couler sans avoir à vous soucier du nettoyage. » Bien sûr, Lee déconseille de se tenir à la tringle à rideau. Et si votre douche ou votre baignoire est équipée d’une barre d’appui, assurez-vous qu’elle est bien fixée. Après tout, ces outils ne sont pas conçus pour supporter tout le poids de votre corps. Si vous changez de position,…
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