How R.E.M. a créé la musique alternative
Dans le désert culturel de l’ère Reagan, ils ont montré qu’un groupe pouvait percer auprès du grand public sans être ringard, ni nostalgique, ni jouer du hair metal.
Dans le désert culturel de l’ère Reagan, ils ont montré qu’un groupe pouvait percer auprès du grand public sans être ringard, ni nostalgique, ni jouer du hair metal.
No Time to Die, Killer Heat et American Fiction ne sont que quelques-uns des films que vous devriez regarder sur Amazon Prime Video cette semaine.
À Porto Rico, colonie des États-Unis depuis plus de 120 ans, un air de changement se fait ressentir. El Hangar apporte sa pierre à l’édifice, en joie et en musique.
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À Porto Rico, colonie des États-Unis depuis plus de 120 ans, un air de changement se fait ressentir. El Hangar apporte sa pierre à l’édifice, en joie et en musique.
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Faire du drag et vivre dans une favela au Brésil c’est bien plus qu’une simple affaire de bravoure, c’est un acte de résistance. Dans les communautés pauvres de Rio de Janeiro, dominées par la violence entre factions rivales et de fréquentes confrontations plus que musclées avec la police, la notion d’« environnement hostile » va bien au-delà de la simple absence de sécurité. Heureusement, l’acceptation envers la communauté LGBTQIA+ s’est améliorée avec le temps dans certaines favelas, même si la situation est encore loin d’être paisible. Selon les informations recueillies auprès de Grupo Gay da Bahia, une ONG qui défend le droit des personnes LGBTQIA+, on a recensé pas moins de 135 morts violentes de personnes LGBTQIA+ au Brésil au cours du premier semestre 2022. La région du Nord-Est du pays a été pointée du doigt comme la plus dangereuse pour cette communauté. Publicité Dans ce contexte, en proie à la discrimination constante de leur entourage, ainsi qu’à la violence de classe, les drag queens des favelas doivent faire preuve de pas mal de courage pour porter des vêtements tape-à-l’oeil, des perruques colorées et du maquillage extravagant à l’extérieur, en plein jour, à la vue de tout le monde. Comme si l’intolérance ne suffisait pas, ces personnes doivent aussi faire face à la violence qui peut frapper à tout moment dans ces communautés pauvres – il n’est pas rare que les jeunes hommes noirs, quelle que soit leur orientation sexuelle, portent une bible dans leur sac à dos afin que la police les aborde plus gentiment lorsqu’elle se rend compte qu’ils sont religieux. Pour survivre dans la dignité, toutes les combines sont bonnes à prendre. Et c’est donc encore plus vrai quand on est drag queen (et gay). Wesley Jonas (24 ans), vit à Rocinha, considérée comme la plus grande…
« Le drag c’est un moyen d’expression, c’est un moment sur scène où t’as le droit de te transformer et faire passer le message que tu souhaites au reste du monde. » De toutes les définitions possibles, celle qui tape dans le mille vient de King Baxter (32 ans). Une définition simple et efficace, d’une discipline en évolution. N’importe qui peut décider de faire du drag, il n’y a aucune limite ni aucun parcours de vie prédéfini pour ça. Mais loin du faste et des paillettes des shows télévisés à la Ru Paul, le drag est encore et surtout une discipline à la marge, faite de galères et de débrouille. Aussi, les infos manquent peut-être. Et c’est (probablement) ce qui vous bloque si vous hésitez encore à vous lancer. Sur base d’expériences de membres de la scène bruxelloise, on vous lâche un petit guide qui contient des éléments à prendre en compte si vous comptez sauter le pas dans le monde du drag (et que vous comptez y survivre). Ne misez pas tout sur le drag Premier facteur à prendre en compte : l’oseille. Et première évidence : il est très difficile (voire presque impossible) de vivre seulement du drag. Et encore moins sans transition. Désolé. « Tu commences pas tant que t’as pas d’argent à investir », prévient King Baxter. « Vu les investissements, il faut toujours du temps pour amortir les coûts initiaux », abonde Enby Valent (28 ans), marionnettiste de profession. Tou·tes les drags sollicité·es pour cet article ont exercé un autre métier auparavant ; beaucoup dans des sphères artistiques ou musicales, ça aide pas mal. Et la plupart ont encore un autre métier à côté, par nécessité économique. En cause, un combo qui s’avère très vite fatal : la faible rémunération des shows combinée à des…
Photos : Desiré van den Berg À première vue, la scène drag et le jeu Donjons & Dragons (D&D) semblent assez peu compatibles. L’un est une forme d’art qui se moque des rôles de genre et se pratique sur les scènes des boîtes de nuit ; l’autre est un jeu de rôle sur table que l’on apprécie traditionnellement dans l’intimité de son foyer. Mais le collectif drag Queer Arcana, basé aux Pays-Bas, ne voit pas les choses de cette façon. Publicité Mélangeant le travestissement, le cosplay et la performance théâtrale, le collectif joue à D&D sur scène dans des costumes élaborés, avec des haches, des épées et, bien sûr, un dé géant à 20 faces. Filmez le tout, ajoutez un peu de musique et quelques effets éblouissants, et vous obtenez une série web anglophone populaire et disponible sur Youtube. Queen Arcana se prépare en coulisses. Iris de Grauw, membre du collectif, a passé un an à développer son personnage pour finalement être tuée dans le premier épisode. Heureusement, elle a pu réintégrer le jeu dans le troisième épisode. Derk Over, à l’origine du projet, a étudié l‘architecture et la conception de jeux à l’université des sciences appliquées de Breda avant d’obtenir un master en design à l’institut Sandberg d’Amsterdam. Over joue à Donjons et Dragons depuis 2014 et se produit en tant que drag depuis environ quatre ans. C’est la combinaison de ces deux hobbies qui a donné naissance à un projet théâtral nommé Dungeons & Drag Queens, récemment renommé Queer Arcana. Over affirme que D&D, tout comme le travestissement, peut être un moyen intéressant d’explorer de nouvelles identités grâce au pouvoir du fantasme et de l’imagination. « Ce sont deux processus de transformation qui permettent d’en apprendre davantage sur soi-même, dit Over. Une personne m’a dit un jour qu’elle…
Jonas nous parle du Japon, de la communauté queer et de la photo qui l’a le plus marqué. VICE : Salut Jonas. Le nom Love Fuck Pray, ça vient d’où ?Jonas : J’aime bien donner des noms courts et puissants à mes travaux. « Love », pour ces gens que j’ai rencontrés et photographiés ; « Fuck », pour l’atmosphère parfois chargée sexuellement ; et « Pray », de manière moins littérale, pour la notion de respect des Japonais·es. Au Japon, iels croient que tout contient une âme – votre nourriture, votre maison, etc. – et que vous devez respecter ça. Je pense aussi que ces trois mots résument bien nos vies. Ton travail se focalise sur la communauté queer au Japon et t’as fait un stage chez dista, un centre LGBTQ+. C’était quoi, le rôle de ce centre ? C’était pas vraiment un refuge, mais plutôt un endroit pour rassembler les gens et construire une communauté proche – au Japon, beaucoup de gens vivent isolés. On y a principalement organisé des événements pour rassembler cette communauté. Pendant mon stage, iels travaillaient sur une expo sur l’histoire des drag queens au Japon qui devait être présentée à Kyoto. Iels organisent aussi des pique-niques, des cours du soir d’anglais, des dîners et des conférences, notamment sur la prévention du VIH. C’est pas un centre très grand. C’était comment l’atmosphère là-bas ?C’est comparable aux communautés queer ici. Il y a beaucoup d’humour. Les gens au Japon sont souvent plus réservés que nous, mais ils n’ont rien contre une petite blague cochonne. C’est pas facile de faire un stage au Japon et d’y vivre. L’éthique et la hiérarchie y sont très marquées. Mais je n’ai pas ressenti ça dans le centre. L’atmosphère y était au contraire très amicale et tout le monde était au même…
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