Les données synthétiques sont un enseignant dangereux
Dans la course à la montée en puissance, le nombre d'IA formées sur des ensembles de données de mauvaise qualité a augmenté, ce qui va amplifier toutes sortes d'inégalités.
Dans la course à la montée en puissance, le nombre d'IA formées sur des ensembles de données de mauvaise qualité a augmenté, ce qui va amplifier toutes sortes d'inégalités.
Selon un nouvel article rédigé par une équipe de chercheurs interdisciplinaire, l’océan devrait être considéré comme une entité vivante dotée d’un ensemble de droits et de protections. Un changement de paradigme qui s’inspire des visions du monde autochtones et de la tradition émergente du droit de la Terre. Cette nouvelle vision est nécessaire pour faire face aux pressions dévastatrices que l’homme a imposées aux mers et aux océans du globe, notamment le changement climatique, la surpêche, la destruction des habitats et la pollution, affirme l’équipe. L’article répond aux objectifs fixés par les Nations unies dans le cadre de la Décennie pour les sciences océaniques, un effort qui vise à ré-imaginer et à transformer la relation de l’homme à l’océan au cours des dix prochaines années. Publicité On ne saurait trop insister sur le rôle de l’océan – qui couvre plus de 70 % de la surface de notre planète – dans l’histoire de la vie sur Terre, le seul endroit de l’univers où nous connaissons des organismes vivants. Les mers anciennes ont servi de foyer aux premières formes de vie il y a des milliards d’années, et les environnements marins modernes abritent un éventail impressionnant d’espèces, des minuscules micro-organismes aux gargantuesques baleines bleues. Même les espèces qui vivent sur terre, comme l’homme, dépendent des océans pour leur subsistance et leur stabilité. Mais malgré le rôle central de l’océan dans notre existence, aux yeux de la loi, il s’agit d’un domaine inanimé contenant un trésor à extraire, qui doit être réparti entre les nations. Dans un article publié lundi dans la revue PLOS Biology, des chercheurs dirigés par Michelle Bender, directrice des campagnes océaniques au Earth Law Center, une organisation à but non-lucratif qui se consacre à attribuer des droits aux entités naturelles, ont défini un nouveau cadre qui évoque «…
Alphotographic via Getty ImagesPourquoi la Sacem réclame 200 euros réclame aux propriétaires de gîte et loueurs de résidence secondaire DROITS D’AUTEUR – Ces dernières heures, la Sacem est la cible de critiques virulentes sur les réseaux sociaux, notamment de la part de propriétaires de biens en location saisonnière. Quel rapport en la location saisonnière de gîtes, maison et appartements et la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique? C’est Le Parisien qui a révélé ce vendredi 15 juillet que de nombreux bailleurs ont eu la mauvaise surprise de recevoir une lettre leur réclamant 223 euros par an… pour paiement de droits d’auteur. Contactée par Le Parisien, la Sacem explique en effet que si “les exploitants de gîtes mettent une télévision, radio, lecteur CD… à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable”, les œuvres diffusées doivent être rétribuées. Avec un forfait annuel de 198,01 euros hors taxe soit 223,97 euros toutes taxes comprises. “Notre démarche est légale, elle répond à une mission d’intérêt général inscrite dans le Code de la propriété intellectuelle. Dès lors que des œuvres protégées sont diffusées -de manière directe ou enregistrée- dans des locaux proposés au commerce comme l’est une location saisonnière, il y a un acte de communication au public soumis à droits d’auteur”, explique au quotidien Jean-Félix Choukroun, directeur du service clients de la Sacem. Il précise: “Dans le cas d’une location saisonnière, cela représente 105 à 110 jours de location en moyenne par an, ça revient à 2 euros par jour, ça reste raisonnable, estime le responsable. Et si l’hébergeur se fait connaître de lui-même et contractualise en ligne, il bénéficiera d’une remise de 20% chaque année.” Une visite de vérification de la Sacem dans les logements? Quid des bailleurs qui ne voudraient pas s’acquitter de ce forfait? La…
POLITIQUE – Les affaires et accusations de violences sexuelles s’invitent avec fracas dans la campagne des législatives. Après le (bref) candidat NUPES aux élections législatives Taha Bouhafs, c’est Damien Abad, nouveau ministre des Solidarités, ex-membre des Républicains et candidat aux législatives dans la 5e circonscription de l’Ain, qui est à son tour l’objet d’accusations de viol. Dans ces affaires, le rôle des partis politiques auxquels sont rattachés les candidats peut interroger: ce sont en effet des structures et des entreprises avec des obligations envers leurs salariés ; mais où se croisent également des personnes militantes, qui ne travaillent pas, au sens légal du terme, pour le parti, mais le font vivre de différentes manières. Or, face aux violences sexistes et sexuelles, les procédures varient selon les partis, entre retrait d’investiture, signalement à la justice ou inaction la plus totale. Le parti politique, un employeur comme les autres ? En entreprise, le Code du travail est clair. Le texte de loi oblige l’employeur à “veiller à protéger l’ensemble de ses salariés contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes”. Tout employeur a donc l’obligation d’avoir une politique de traitement des plaintes, de mener ses enquêtes internes indépendantes de toute poursuite pénale et de prononcer des sanctions si le résultat de l’enquête le justifie. Des obligations qui valent aussi pour tout parti politique… mais avec ses salariés seulement. Permanents, cadres locaux et nationaux, chargés de communication, ou encore chargés d’études, les métiers au sein des différents partis politiques français sont variés. C’est dans le cadre militant que la procédure est beaucoup plus floue. Il s’agit ici de personnes bénévoles qui dédient une partie de leur temps libre au parti, sans être lié par un contrat. “Il n’y a pas de Code du travail qui s’applique, mais des procédures très peu utilisées avec peu de…
Capture d’écran Instagram / Kim KardashianKim Kardashian a passé le “baby barreau”, examen de première année de droit aux Etats-Unis PEOPLE – La star de téléréalité Kim Kardashian a réussi, après trois tentatives infructueuses, un examen de droit en Californie, premier échelon vers son rêve de devenir un jour avocate, a-t-elle annoncé ce lundi 13 décembre. La milliardaire a depuis longtemps fait savoir qu’elle voulait s’inscrire au barreau. “J’ai passé l’exam du bébé barreau”, a-t-elle écrit sur Instagram, en référence à l’examen de première année de droit exigé en Californie pour les candidats qui n’ont pas de diplôme universitaire. Kim Kardashian, 41 ans, a suivi des cours à l’université Pierce College de Los Angeles mais n’a pas été diplômée. “Sachez que ça n’a pas été facile pour moi. J’ai échoué à cet examen trois fois en deux ans mais je me suis accrochée à chaque fois et j’ai étudié encore plus”, poursuit la star. Elle souligne toutefois qu’elle souffrait du Covid-19 lors de son troisième échec et qu’elle avait une forte fièvre. Selon le barreau de Californie, l’examen de première année inclut quatre dissertations et un questionnaire à choix multiples de 100 questions sur les contrats et le droit pénal. Les statistiques montrent que seuls 20 à 25% des candidats réussissent cet examen. “De grands avocats m’ont dit que c’était pratiquement impossible, et bien plus difficile que de faire une école de droit traditionnelle”, ajoute Kim Kardashian, assurant que “c’était (sa) seule option”. La star s’est plus d’une fois engagée pour une réforme du système judiciaire américain, demandant parfois la clémence pour certains condamnés. Elle avait notamment rencontré à ce sujet l’ancien président Donald Trump à la Maison Blanche en 2019. Elle n’est pas la première du clan Kardashian à toucher au droit. Son défunt père, Robert Kardashian, faisait partie de…
C’est l’automne, les jours sont un peu plus courts, les nuits un peu plus longues. Quand le froid recommence à s’installer dans notre vie quotidienne, notre flemme de sortir pour aller faire les courses vient avec. Dire le contraire serait mentir. Il est universel, ce micro-blues qu’on a au moment de fouiller dans nos placards pour trouver les ingrédients miracles qui nous permettent d’accomplir cette banale mais lourde tâche : S’ALIMENTER. Pour certain·es, l’instinct de survie primaire permet de franchir le pas de la porte pour aller s’acheter une pizza surgelée au night shop le plus proche, mais pour d’autres le réflexe est autre. Beaucoup, dans ce cas, optimisent au maximum l’articulation de leur pouce pour poser délicatement leur doigt sur l’écran du smartphone et finir par cliquer sur leur application de livraison favorite. Deliveroo, Uber Eats, Just Eat, Gorillas, tant d’enseignes de services créées par ce besoin individualiste de faire suer quelqu’un à sa place. Mais qu’en est-il des gens qui suent justement ? Qu’en est-il de ces livreur·ses qui, contre vents et marées (littéralement), viennent nous sauver de notre faiblesse consumériste ? Vous aurez deviné que c’est pas tout rose. Bien au contraire. À Bruxelles, un procès en cours depuis le 1er février 2018 inclut l’État belge, Deliveroo et Jean-Bernard Robillard. J-B est coursier, cycliste passionné, trentenaire idéaliste, un peu rêveur, mais aussi victime d’une économie de plateforme qui atomise de plus en plus les travailleur·ses et tend à invisibiliser les plus fragiles. Malgré ses 20 000 km au compteur – qui lui ont valu le titre de meilleur coursier de Belgique –, il est poursuivi par la plateforme de livraison. On lui a parlé du procès, mais aussi des sales habitudes de consommation et des pratiques ultralibérales. VICE : Salut Jean-Bernard, avant ce procès tu « collaborais…
GUILLAUME SOUVANT via AFPÉric Dupond-Moretti, ministre de la Justice. (Guillaume SOUVANT / AFP) POLITIQUE – Une décision de justice qui interroge encore. Ce mercredi 21 avril, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, s’est exprimé au micro deRTL sur la décision de la Cour de cassation de ne pas ouvrir de procès contre le meurtrier de Sarah Halimi, une sexagénaire de confession juive assassinée à Paris en 2017. La Cour de cassation a estimé, le 14 avril dernier, que l’ouverture d’un procès n’est pas possible pour Kobili Traoré, le meurtrier de Sarah Halimi, le jugeant “irresponsable”. Cette décision appuie les trois expertises menées en 2019, révélant que l’homme de 29 ans a commis les faits sous l’influence d’une “bouffée délirante”, due à une forte consommation de cannabis. “Les fous, il faut les soigner” mais… Un argument irrecevable pour la famille, qui qualifie cet acte de purement antisémite. “Le problème, c’est que le droit permet à ce que l’on retienne l’irresponsabilité d’un homme au motif qu’il aurait consommé des produits psychotropes”, a réagi ce mardi matin sur RTL le garde des Sceaux. ? “Je suis totalement contre l’idée que l’on puisse juger les fous, les fous il faut les soigner… La question en droit qui est posée : est-ce qu’un homme qui a consommé des psychotropes peut être considéré comme irresponsable ? “, @E_DupondM dans #RTLMatin avec @BSportouchpic.twitter.com/mYdVqsO0Ey — RTL France (@RTLFrance) April 21, 2021 Selon lui, c’est la loi qui doit être pointée du doigt et non la Cour de cassation, qui ne fait que l’appliquer. ”Je travaille à une modification législative sur ce point”, assure-t-il en faisant référence au projet de loi visant à réformer la justice et qui sera présenté le 5 mai prochain. Une position appuyée par Emmanuel Macron, qui souhaitait l’ouverture d’un procès le 23 janvier dernier. “Il faut un procès…
Le vendredi 12 février 2021, le tribunal rendra son jugement dans l’affaire Mawda, tuée d’une balle dans la tête la nuit du 16 au 17 mai 2018, sur l’autoroute E42. Un an avec sursis a été requis contre le policier qui a tiré, alors que des peines de dix ans et sept ans ont été réclamées contre le chauffeur présumé et le passeur présumé. Les violences subies sur le sol belge par les sans-papiers qui fuient leur pays sont une réalité depuis plusieurs années, et la mort de Mawda ne semble être que la conséquence logique de cette chasse aux migrant·es déraisonnée dans laquelle la Belgique s’est embarquée, notamment sous l’impulsion de Jan Jambon (N-VA). Avocate de terrain, Maître Selma Benkhelifa, qui représente les parents de Mawda, est investie depuis de nombreuses années dans la cause des sans-papiers en Belgique. Elle s’est notamment battue pour la régulation de migrant·es Afghan·es, réfugié·es civil·es du seul pays où, à l’époque, la Belgique était en guerre. Elle revient sur la position hypocrite de la Belgique face à la crise migratoire et au malaise concernant la police belge – deux éléments qui font du procès Mawda une affaire d’État. VICE : Dix et sept ans de prison ont été requis contre les deux passeurs irakiens ; un an avec sursis seulement pour le policier qui a tué Mawda. Comment avez-vous reçu cette réquisition du parquet ?Me Selma Benkhelifa : Je pense que le droit est le résultat d’un rapport de force, et non l’expression de ce qui est juste. Ce qui est juste change d’une société à l’autre, d’un moment à l’autre, selon le rapport de force qui existe dans une société. Et dans notre société actuelle, il y a deux choses que symbolise le procès Mawda. D’une part, un pouvoir policier qui devient…
Capture FacebookPhoto publiée par le frère d’Augustin sur Facebook. JUSTICE – On en sait un peu plus sur ce qu’il s’est passé dans la soirée du vendredi 21 août, place Bellecour à Lyon. Ce mercredi 26 août, le parquet de Lyon a indiqué dans un communiqué qu’Augustin n’avait pas vraiment été lynché par plusieurs “racailles”, comme l’affirmaient ses proches, mais qu’il avait reçu un “coup unique au niveau du visage” durant l’altercation. Une altercation que le parquet décrit ainsi: “Plusieurs témoins, dont deux jeunes filles faisant partie du groupe dont le plaignant déclarait avoir pris la défense, ont notamment expliqué qu’Augustin était intervenu alors qu’il pensait qu’elles se faisaient importuner. Elles indiquaient pour leur part que ces jeunes, bien qu’insistants, ne faisaient pas montre d’agressivité à leur égard”. C’est alors que des “insultes” ont fusé “entre le groupe d’individus et le jeune homme”, âgé de 17 ans. “Alors que la tension semblait s’apaiser, le plaignant recevait de la part d’un des individus un coup de poing au niveau du visage”, précise encore le parquet. Un coup très violent qui a conduit le médecin légiste à fixer l’incapacité temporaire de travail de la victime (ITT) ”à 21 jours en précisant que les blessures ainsi constatées étaient compatibles avec un coup unique porté au niveau du visage”. Victime d’une “fracture mandibulaire” et d’une “lésion dentaire”, Augustin a été opéré lundi. L’auteur pas encore retrouvé Cette version correspond à celle que deux des filles impliquées ont donnée dans la presse et modifie le scénario du héros “fracassé gratuitement” en volant au secours de jeunes filles “agressées” présentée par ses proches en amont de l’enquête. Dans une publication Facebook, le grand frère de la victime avait affirmé que le jeune homme avait retenu ces cinq individus le temps que les jeunes filles “rentrent à l’abri dans le…
TRAVAIL – Au plus fort de la crise du nouveau coronavirus, c’est plus de 8 millions de salariés qui ont été placés en chômage partiel. Si depuis le déconfinement, une partie de l’activité a pu reprendre en France, le recours aux dispositifs d’activité partielle devrait perdurer encore plusieurs mois. Une situation qui poussent de nombreuses entreprises et salariés à se questionner sur le cadre juridique du chômage partiel et sur ce qu’il implique en terme de droits et devoirs. Pour y voir plus clair, Le HuffPost a contacté Charlotte Hammelrath, avocate spécialisée en droit du travail, et Coline Martres-Guguenheim, membre du conseil national de Sud-Travail qui représente notamment les inspecteurs du travail. Comment doit être payé un salarié? Dans le cadre d’une activité partielle, la loi est très claire, “l’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70% de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire. Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 8,03 € net par heure chômée”, précise le site du ministère du Travail. Surtout, cette indemnité doit être versée à la date habituelle de versement du salaire. Dans le cadre du dispositif élargi mis en place pendant le confinement, c’est l’État qui prenait en charge à 100% l’indemnité versée au salarié. Depuis le 1er juin, cette prise en charge par l’État est passée à 85%. Sur la fiche de paie, l’employeur doit faire figure le nombre des heures indemnisées, les taux appliqués et les sommes versées. Travailler en dehors de l’activité partielle est illégal Si un salarié est placé à 20% d’activité partielle, il ne pourra pas travailler en dehors des heures induites, sinon c’est tout simplement illégal. L’entreprise s’expose alors à des sanctions qui peuvent aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. Attention cependant à…
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