Les pions en lutte pour ne pas être sacrifiés par Macron
On les connait plus souvent sous le nom de surveillant, surveillante, pion ou pionne. Les assistants d’éducation, les AED, étaient en grève mardi 1er décembre. Rassemblés devant le métro Solférino dans le 7ème arrondissement de Paris – à proximité du Ministère de l’Education Nationale – ils réclament de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire, et une reconnaissance de leur statut. Ce statut créé depuis 2003 est jugé trop précaire. Employés en CDD pour un an, renouvelable six fois, ils réclament également la titularisation des AED, pour ceux qui souhaiteraient continuer sur cette voie. La crise du COVID-19 n’a évidemment rien arrangé à leurs conditions de travail. Travaillant dans des établissements exigus et au contact des élèves au moment où ces derniers ne portent pas leurs masques, les AED semblent particulièrement exposés au virus. Le Média TV s’est rendu sur place pour rencontrer ces assistants d’éducation et couvrir leur mouvement. Source