La fête du financement par capital-risque est terminée
Les jours de gloire du capital-risque touchent à leur fin, laissant derrière eux une multitude d'entreprises technologiques surchargées et un marché baissier prêt à s'effondrer.
Les jours de gloire du capital-risque touchent à leur fin, laissant derrière eux une multitude d'entreprises technologiques surchargées et un marché baissier prêt à s'effondrer.
ITALIE – Quatre ans après l’effondrement du pont de Gênes, qui a coûté la vie à 43 personnes le 14 août 2018, 59 personne seront jugées à partir de ce jeudi 7 juillet. Du côté des familles des victimes, la douleur encore vive se mêle à l’anxiété à l’approche du rendez-vous judiciaire. Le 14 août 2018, sous une pluie torrentielle, le pont autoroutier Morandi, un axe essentiel pour les trajets locaux et internationaux, s’est effondré, entraînant dans sa chute des dizaines de véhicules et leurs passagers. “C’est une tristesse infinie mais il ne faut pas baisser la garde car, en Italie, les procès sont longs et malheureusement souvent avec des issues défavorables aux victimes”, résume Egle Possetti, présidente du Comité des proches des victimes du pont Morandi. Des infrastructures en mauvais état Sa voix se brise quand elle évoque le souvenir de sa sœur Claudia, de son neveu Manuele, 16 ans, de sa nièce Camilla, 12 ans, et de son beau-frère Andrea. “Ma sœur était si heureuse, elle s’était mariée avec Andrea quelques jours avant le drame, ils étaient tout juste de retour de leur voyage de lune de miel aux États-Unis”, raconte Egle Possetti. Cette tragédie a braqué les projecteurs sur le mauvais état des infrastructures de transport en Italie et le rôle trouble de la société Autostrade per l’Italia (Aspi), accusée de ne pas avoir entretenu l’ouvrage d’art, au détriment de la sécurité. Aspi appartenait à l’époque au groupe Atlantia, contrôlé par la richissime famille Benetton dont l’image a été sérieusement ternie en Italie. Sous la pression, les Benetton ont fini par céder leur part à l’État, encaissant en mai 8 milliards d’euros. “Nous aurions dû présenter nos excuses immédiatement” après la tragédie, a reconnu en janvier Alessandro Benetton, nouveau président de la holding familiale. En avril, la juge…
Une nouvelle étude tout à fait remarquable révèle le bien fondé d’une mise en garde émise par le MIT il y a plusieurs décennies : la civilisation industrielle risque de s’effondrer, si l’on en croit de nouvelles données empiriques. Alors que le monde entier est tourné vers l’avenir et espère une reprise de la croissance économique après les ravages provoqués par la pandémie, cette étude soulève des questions urgentes quant aux risques qu’implique le simple retour à la « normalité » pré- pandémique. Publicité En 1972, des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) se sont réunis pour étudier les risques d’un effondrement de notre civilisation. Leur modèle de dynamique des systèmes, publié par le Club de Rome, identifiait des « limites à la croissance » (LtG en anglais pour limits to growth) qui devaient se manifester très bientôt et pousser la civilisation industrielle vers un effondrement au cours du XXIe siècle, du fait de la surexploitation des ressources planétaires. À l’époque, cette analyse controversée avait suscité de vifs débats et avait été largement ridiculisée par des experts qui avaient déformé les méthodes et les conclusions des scientifiques à l’origine de l’étude. Mais aujourd’hui, cette analyse vient d’être confirmée suite à la publication d’une nouvelle étude réalisée par l’une des principales directrices du géant des services aux professionnels KPMG, l’un des quatre plus grands cabinets comptables au monde en termes de revenus. Des limites à la croissance L’étude a été publiée dans le Yale Journal of Industrial Ecology en novembre 2020 et est accessible sur le site du cabinet KPMG. Elle conclut que la trajectoire de la civilisation mondiale se dirige vers un déclin terminal de la croissance économique qui devrait se produire au cours de la prochaine décennie et qui, dans le pire des cas, pourrait provoquer un effondrement de la société aux…
Marco Bello via REUTERSDémolition de l’immeuble partiellement effondré à Surfside, en Floride, le 24 juillet 2021 ACCIDENT – La dernière victime de l’effondrement d’un immeuble en Floride a été identifiée, ont annoncé les autorités locales ce lundi 26 juillet, un peu plus d’un mois après la catastrophe qui a fait 98 morts. “Grâce aux efforts héroïques (des équipes de secours), la dernière personne disparue a été localisée et identifiée”, a déclaré lors d’une conférence de presse Daniella Levine Cava, la maire du comté de Miami-Dade. Elle a précisé que la police continuait de rechercher des preuves et des restes humains parmi les tonnes de gravats évacuées vers un entrepôt. La dernière victime a été identifiée par la police comme étant Estelle Hedaya. Selon le frère de cette dernière, cité par le New York Times, cette femme de 54 ans venait de déménager en Floride depuis New York. L’immeuble Champlain Towers South, donnant sur le front de mer de Surfside, au nord de Miami Beach, s’est partiellement effondré le 24 juin au beau milieu de la nuit. Si, un mois après le sinistre, ses raisons restent encore inconnues, les premiers éléments de l’enquête ont laissé apparaître que la structure du bâtiment semblait par endroits dégradée. À voir également sur Le HuffPost: Immeuble effondré en Floride: les retrouvailles émouvantes entre le chat rescapé et sa famille Source
SCIENCE – Savoir que l’on va dans le mur, est-ce le premier pas pour le surmonter, ou simplement la réalisation qu’il n’y a plus rien à faire? La collapsologie, la science de l’effondrement, est une discipline à l’honneur depuis maintenant plusieurs années, à mesure que les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour la planète. Mais ses penseurs sont-ils crédibles, et où peut-on aller ensuite, au-delà d’un constat très sombre? C’est justement la question que l’on se pose dans ce nouvel épisode de l’Enver(t) du décor, à écouter en haut de l’article ou en s’abonnant ci-dessous. Le podcast environnement du HuffPost accueille cette fois Marine Le Breton, journaliste au service Life, parce que c’est toujours plus sympa de parler de la fin du monde à trois. Source
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