Pour le second tour des régionales, La Poste reprend à Adrexo 5 millions de tracts
PHILIPPE DESMAZES / AFPPour le second tour des régionales, La Poste reprend à Adrexo 5 millions de tracts (photo d’illustration) POLITIQUE – La Poste a annoncé ce mercredi 23 juin qu’elle reprenait, pour le second tour des élections régionales et départementales, la distribution de 5 millions de plis de propagande électorale confiés à l’origine à la société Adrexo. “À la demande de la société Adrexo, et après accord du ministère de l’Intérieur, La Poste travaille à la reprise de la distribution de 5 millions de plis supplémentaires qui relevaient des zones d’Adrexo”, indique un communiqué du groupe postal, après des dysfonctionnements rencontrés avant le premier tour dans l’acheminement de professions de foi. “Malgré les difficultés inhérentes à l’exécution de cette prestation dans des conditions extrêmement contraintes, La Poste et les facteurs se mobiliseront, comme ils l’ont toujours fait, afin de contribuer au meilleur déroulement possible des opérations du second tour des élections régionales et départementales 2021”, ajoute le communiqué. “Pas à la hauteur du marché” Adrexo, qui couvrait la distribution dans 51 départements de 7 régions, a estimé à 9% le nombre de plis électoraux qui n’ont pas été acheminés à leurs destinataires pour le premier tour, a indiqué mercredi devant le Sénat le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Celui-ci s’est dit favorable à ce qu’il n’y ait “pas de concurrence” dans la distribution des documents électoraux: “La difficulté principale, c’est le principe de la mise en concurrence par appel d’offres avec une société (Adrexo, ndlr) qui manifestement n’était pas à la hauteur du marché”, a-t-il dit. “Si demain le Parlement souhaitait que nous reprenions en régie un certain nombre de choses, notamment pour assurer le service public des élections, personnellement je n’y verrais pas d’inconvénient”, a-t-il ajouté. Le Sénat doit acter formellement jeudi la création d’une commission d’enquête sur cette…
EN DIRECT – Élections régionales 2021: les bureaux de vote sont ouverts
laurence soulez via Getty Images/iStockphotoSuivez en direct les élections régionales et départementales 2021 (photo d’illustration) POLITIQUE – Le RN va-t-il décrocher sa première région? Quel avenir pour les candidats potentiels à l’Élysée comme Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse? La majorité LREM limitera-t-elle la casse? Quelque 48 millions d’électeurs sont appelés aux urnes, combien iront? À dix mois de la présidentielle, les enjeux des régionales sont multiples et l’abstention risque bien d’être le grand vainqueur du premier tour ce dimanche 20 juin. Alors que l’épidémie liée au Covid-19, qui a repoussé le scrutin de trois mois, reflue et la vie retrouve un semblant de normalité, suivez en direct ci-dessous la journée électorale. Rafraîchissez régulièrement la page pour avoir les dernières informations. *** 11h20: Des retards à Marseille Plusieurs bureaux de votes ont mis du temps à ouvrir à Marseille. “Nous avons été confrontés à un problème de mobilisation des assesseurs. Sur 480 bureaux, 40 présidents ne sont pas venus récupérer leur sacoche samedi”, a indiqué la direction générale des services de la mairie de Marseille qui a procédé à des réquisitions, parmi des fonctionnaires. La mairie a procédé à des réquisitions, parmi des fonctionnaires, mais sur les 40 présidents réquisitionnés, 20 manquaient à l’appel. En milieu de matinée dimanche, “seuls dix bureaux sont encore fermés, en cours d’installation”, a précisé la mairie, assurant qu’ils seraient tous ouverts “incessamment”. #Elections2021 | ?️ Les bureaux de vote marseillais sont ouverts de 8h à 20h pour le 1er tour des élections régionales & départementales.?Port du masque obligatoire, veillez à respecter les gestes barrières.Retrouvez votre bureau de vote & infos utiles?https://t.co/z6ixa5nqF7pic.twitter.com/AV9m1l8snL — Ville de Marseille (@marseille) June 20, 2021 Les assesseurs réquisitionnés, a insisté la mairie, “ne sont pas habitués et donc l’ouverture des bureaux est plus lente”. Un bug informatique a aussi touché les logiciels électoraux samedi, a-t-elle…
Élections régionales 2021: François Bayrou favorable à un report
MARTIN BUREAU via AFPLe Haut-Commissaire au plan et maire de la ville de Pau, François Bayrou. A Paris, le 22 septembre 2020. (MARTIN BUREAU / AFP) POLITIQUE – Le maintien des élections est “irréaliste et irresponsable.” C’est ainsi que François Bayou, président du MoDem, qualifie l’hypothèse de la tenue des élections régionales et départementales prévues au mois de juin. Ce jeudi 8 avril sur franceinfo, le maire de Pau a pointé un décalage entre les ravages de la pandémie, toujours aussi présente en France, et ces considérations électorales. “Il n’est pas raisonnable de tenir les élections dans un moment où l’attention des citoyens est portée sur des questions aussi graves que la santé, la maladie, l’épidémie et la mort”, estime ainsi le Haut-Commissaire au plan. Des questions qui méritent selon lui de mettre ce sujet en pause. Pour appuyer son propos, François Bayrou affirme que “les maires, à plus de 80%, disent qu’ils ne peuvent pas organiser d’élections.” Une statistique qui fait écho au reste de la population puisque 7 Français sur 10 se disent favorables à l’idée d’un report des régionales et départementales, d’après un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Franceinfo et Le Figaro publié vendredi 26 mars. Interrogé sur le moment le plus opportun pour organiser ces élections, le maire de Pau s’en remet à la vaccination. “Le conseil scientifique dit qu’après l’été, plusieurs dizaines de millions de Français seront vaccinés. Et donc le risque aura décru”, estime-t-il. Pour rappel, Jean Castex avait demandé aux formations politiques de se positionner en fonction des préconisations rapport du Conseil scientifique. Celles-ci ont jusqu’à ce jeudi soir pour le faire. Pour l’heure, La France insoumise, le Rassemblement national et Les Républicains se sont déjà prononcés en faveur du maintien sous conditions. Un débat suivi d’un vote sur le sujet aura lieu le 13 avril à l’Assemblée nationale…
Damien Rieu, ex-porte-parole de Génération identitaire, candidat RN
Capture Twitter / @DamienRieuPhoto partagée sur le compte Twitter de Damien Rieu POLITIQUE – Il se jette dans le grand bain. Damien Rieu, ancien porte-parole de Génération identitaire, est candidat du Rassemblement national pour les élections départementales 2021, à Péronne dans la Somme. Après plusieurs années à assister des élus du parti d’extrême droite (qui puise de plus en plus dans ce vivier militant), l’actuel assistant parlementaire de l’eurodéputé RN Philippe Olivier va pour la première fois coller des affiches à son effigie. “Après plusieurs années à travailler en coulisses, une nouvelle page s’ouvre”, a déclaré l’intéressé sur Twitter, installé dans ce secteur de la Somme depuis plus d’un an. “Merci à Marine Le Pen, Sébastien Chenu et Patricia Chagnon de m’avoir accordé leur confiance”, a-t-il poursuivi, en partageant des clichés d’une opération de tractage sur le marché de Péronne en compagnie de la tête de liste RN aux élections régionales dans les Hauts-de-France. Bien connu des observateurs de l’extrême droite, le trentenaire gravite dans la sphère du Front national (devenu RN en 2018) depuis 2014. Après un passage au service communication de la mairie de Beaucaire, il avait ensuite rejoint celle qui s’appelait encore Marion Maréchal-Le Pen, qui en avait fait son collaborateur au conseil départemental de la région PACA. Co-fondateur de Génération identitaire, Damien Rieu est surtout connu pour son activisme au sein de cette association, aujourd’hui dissoute, avec laquelle il continuait d’entretenir jusqu’il y a peu des liens étroits. Il fut d’ailleurs l’un des instigateurs de l’opération anti-migrants menée sur le col de l’Échelle en avril 2018. Très actif sur Twitter, l’intéressé s’est fait une spécialité de l’instrumentalisation de faits-divers en ligne, via la diffusion sans filtre d’images violentes ou d’agressions récupérées sur les réseaux sociaux. Raison pour laquelle il s’affuble du titre “Lanceur d’alertes” sur son…
Les craintes sur le vote par correspondance sont-elles valables en 2020?
POLITIQUE – On devrait en savoir (un peu) plus sur la façon dont les élections régionales et départementales (prévues au printemps prochain) pourraient se dérouler. Ce vendredi 13 novembre, l’ex-président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré rend son rapport, trois semaines après la mission que lui a confiée Jean Castex. Objectif: résoudre le casse-tête du calendrier électoral percuté de plein fouet par la crise du coronavirus en planchant sur un éventuel report (y compris post-présidentielle 2022) ou une adaptation du mode de scrutin. Ces derniers jours, plusieurs élus, du PS au MoDem en passant par LR, ont mis sur la table la possibilité de voter par correspondance. Une option qui a directement été écartée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, rappelant que ce mode de scrutin avait été supprimé en 1975 pour les risques de fraude qu’il comprenait. Des craintes qui resurgissent à l’occasion de l’élection américaine, dans un contexte où des élus du Rassemblement national prennent pour argent comptant les accusations faites par le camp Trump, affirmant (sans éléments tangibles) que les démocrates ont organisé une triche de masse via ces bulletins envoyés par la poste. “Alors que le vote par correspondance montre ses limites aux États-Unis en raison des fraudes massives possibles, LREM propose son application en France. Ces gens nous prennent pour des imbéciles et le disent ouvertement. Supprimée en France en 1975 pour fraude, cette pratique n’y a plus sa place”, a réagi l’eurodéputé RN Jérôme Rivière, très actif dans la défense du président américain sortant, après une proposition de loi déposée par un sénateur macroniste. Les années 60? Un “autre univers” Pour bien savoir de quoi on parle, un coup d’œil dans le rétroviseur s’impose. “C’est la loi du 12 avril 1946 qui a instauré en France le vote par correspondance. Ce droit était limité à…
Covid-19: Macron ne veut pas décider seul d’un report des régionales
NurPhoto via Getty ImagesMacron ne veut pas décider seul d’un éventuel report des régionales (photo d’illustration prise le 28 juin, lors du second tour des élections municipales) POLITIQUE – C’est une question qui se pose avec de plus en plus d’insistance: les élections départementales et régionales pourront-elles être organisées au printemps prochain? Emmanuel Macron a décrété, mercredi 14 octobre au soir, un couvre-feu dans les principales grandes villes françaises, expliquant que la France serait confrontée au covid-19 jusqu’à l’été 2021 au moins. De quoi menacer un peu plus la tenue des prochaines échéances électorales ainsi que les campagnes de terrain. Mais une chose apparaît désormais certaine: échaudé par les vives polémiques autour du maintien des élections municipales au printemps dernier, Emmanuel Macron ne veut pas imposer seul un éventuel report. Ce jeudi, le porte-parole du gouvernement a confirmé sur Franceinfo que le chef de l’État allait installer une sorte de conseil des sages pour que la décision soit collégiale et transparente. Une décision “d’ici la fin de l’année” “On a décidé de mettre en place une commission qui va associer l’ensemble des forces politiques avec un éclairage sanitaire, pour regarder quand est-ce qu’on peut tenir ces élections”, a expliqué Gabriel Attal, confirmant ainsi une information de Paris-Match. ?️ Vers un report des élections départementales et régionales ? “Il faut que la décision soit prise avant que la campagne officielle commence”, explique Gabriel Attal. “Avant la fin de l’année, début de l’année 2021” Suivez le direct ?https://t.co/WOyup8cgcApic.twitter.com/BWGdBLt0re — franceinfo (@franceinfo) October 15, 2020 “Ces élections doivent intervenir au mois de mars (…) on voit bien qu’il y a une augmentation exponentielle de l’épidémie depuis une dizaine de jours (…) il faut que la décision soit prise avant que la campagne officielle commence, d’ici à la fin de l’année, début de l’année 2021″,…
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