L’île où l’environnementalisme implose
La Nouvelle-Calédonie abrite des milliers d’espèces que l’on ne trouve nulle part ailleurs—et du nickel dont des entreprises comme Tesla ont désespérément besoin.
La Nouvelle-Calédonie abrite des milliers d’espèces que l’on ne trouve nulle part ailleurs—et du nickel dont des entreprises comme Tesla ont désespérément besoin.
La Russie semble avoir pour but de rendre l’Ukraine invivable. Cette conviction est largement partagée parmi les Ukrainiens et s’est intensifiée avec les récentes attaques massives du dimanche 17 novembre. Ce jour-là, l’armée russe a tiré 120 missiles et 90 drones, ciblant avant tout les infrastructures énergétiques, comme cela a été souvent le cas. Dès le début de l’année 2024, Moscou en a fait un de ses principaux objectifs.
Ces assauts, menés dimanche dernier, ont causé dix morts et laissé plus d’un million de personnes sans électricité. Les habitants redoutent que les coupures ne perdurent et s’aggravent, alors que l’hiver est imminent.
L’Ukraine ne dispose actuellement que de moins d’un tiers de sa capacité de production d’énergie d’avant-guerre, un chiffre en constante diminution. Déjà, en 2022 et 2023, environ la moitié de ces capacités avaient été perdues (soit détruites ou prises par l’armée russe). Malgré des restrictions énergétiques majeures, le pays a réussi à survivre à deux hivers dans des conditions difficiles, aidé par des températures relativement clémentes et une baisse de la consommation d’énergie, entre autres facteurs.
Mais pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la situation est critique en prévision de la prochaine « saison de chauffage ». « Les pressions sur le système sont désormais écrasantes », indique l’AIE dans un rapport publié en septembre.
Les coupures d’électricité perturbent déjà gravement la vie des Ukrainiens. Selon un rapport de la Mission de surveillance des droits humains des Nations unies, ces interruptions pourraient durer de quatre à dix-huit heures par jour cet hiver.
Ces perturbations risquent d’amplifier les déplacements internes vers l’ouest du pays et les départs au-delà des frontières. Céline Bayou, chercheuse affiliée au Centre de recherche Europe-Eurasie de l’Inalco, s’est rendue à Kiev durant l’été et relate :
« Dans un train, j’ai parlé à une femme qui allait en Pologne pour quelques jours et qui m’a confié qu’elle ignorait si elle retournerait à Kiev, tant son quotidien était éprouvant en raison des coupures d’électricité. »
La spécialiste a remarqué que cette fatigue et ce stress étaient omniprésents chez de nombreux habitants de la capitale. « Les coupures sont rarement signalées à l’avance. Il est donc impossible d’utiliser l’ascenseur, par exemple. Par temps chaud, il devient difficile de conserver des aliments frais. Sans électricité, il est également impossible de cuisiner », détaille-t-elle.
En juillet dernier, la mission de l’ONU soulignait que la moitié des Ukrainiens quittant le pays citaient la crise énergétique comme principal motif. L’arrivée de l’hiver ajoute l’urgence du chauffage à cette liste de préoccupations. La Banque nationale d’Ukraine anticipe le déplacement de 500 000 personnes supplémentaires en 2024 et 2025.
Les zones les plus proches du front subissent les plus lourdes destructions. L’oblast de Kharkiv, autrefois le troisième plus peuplé du pays avant 2022, ne possède plus aucune grande installation de production de chaleur.
« L’Ukraine dépend de plus en plus de ses trois dernières centrales nucléaires [la quatrième, à Zaporijia, étant sous contrôle russe, NDLR] », observe l’AIE. Un scénario redouté serait que le Kremlin cible ces installations stratégiques pour infliger un coup décisif à son voisin.
« Je doute d’une attaque directe. Le coût en termes d’image serait trop élevé. La Russie risquerait de perdre ses alliés, notamment la Chine, pour qui le nucléaire représente une ligne rouge bien définie », estime Céline Bayou.
« Certes, il y a déjà eu des attaques, puisque la centrale nucléaire de Zaporijia est aux mains de l’armée russe », déclare Olena Pavlenko, présidente du groupe de réflexion ukrainien spécialisé dans l’énergie DiXi Group. Elle déplore que « personne ne veuille les reconnaître comme telles ». Même les centrales sur le territoire sous contrôle de Kiev ne sont pas épargnées par les bombardements ennemis.
« Les Russes frappent autour des centrales : stations, transformateurs, et autres infrastructures. Cela nuit gravement à la transmission et, par conséquent, au système électrique dans son ensemble. Sans oublier les dégâts pour les centrales elles-mêmes », ajoute Olena Pavlenko.
Ainsi, le 16 novembre, deux lignes électriques reliant la centrale de Zaporijia ont été endommagées « en raison des bombardements ennemis », d’après DiXi Group.
Dans son rapport de septembre, l’AIE a placé en priorité absolue le renforcement de la sécurité des sous-stations proches des centrales nucléaires, mettant en avant leur importance cruciale.
« Nous avons besoin du soutien de l’Union européenne et de nos partenaires pour protéger nos maigres capacités énergétiques restantes, ce qui implique de recevoir davantage d’équipements de défense », insiste Olena Pavlenko.
Dans le cadre des réparations et de l’achat d’équipements, la Commission européenne et le ministère ukrainien de l’Énergie ont mis sur pied le Fonds de soutien à l’énergie de l’Ukraine. Ce mécanisme, salué pour son efficacité, a permis de collecter 750 millions d’euros.
L’Union européenne aide également l’Ukraine via l’exportation d’électricité. Cependant, même avec un approvisionnement maximal de 1,7 GW importé, le manque pourrait atteindre 6 GW, soit l’équivalent de la demande annuelle de pointe au Danemark, avertit l’AIE.
Pour atténuer les tensions sur son réseau et réussir à traverser l’hiver, l’Ukraine devra compter sur un allié imprévisible : la météo.
Mandats pour le Premier ministre israélien et l’ancien ministre de la Défense qui les exposent à un risque de détention s’ils se rendent dans certains autres paysCrise au Moyen-Orient – mises à jour en directLa cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, l’ancien ministre de la Défense du pays, Yoav Gallant, et le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, pour des crimes de guerre présumés liés à la guerre de Gaza.C’est la première fois que les dirigeants d’une démocratie et d’un État allié occidental sont inculpés par la cour, dans la décision la plus importante de ses 22 ans d’histoire. Continue reading…
La cour pénale internationale délivre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant et le leader du Hamas Mohammed DeifLa position d’Israël a toujours soutenu que les décisions de la cour pénale internationale ne s’appliquent pas à lui, car il n’en est pas membre.Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a déclaré jeudi qu’elle avait “émis des ordres absurdes sans autorité” contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant parce qu'”Israël n’est pas membre de la cour”.La chambre a trouvé des motifs raisonnables de croire qu’au cours de la période pertinente, le droit humanitaire international relatif au conflit armé international entre Israël et la Palestine s’appliquait. Cela est dû au fait qu’ils sont deux Haute Parties contractantes aux Conventions de Genève de 1949 et parce qu’Israël occupe au moins des parties de la Palestine.La chambre a également constaté que le droit relatif au conflit armé non international s’appliquait aux combats entre Israël et le Hamas. Continue reading…
Maripasoula, Parc amazonien de Guyane (973) – À travers les hublots du petit avion à hélices reliant le littoral à la ville de Maripasoula, située au sud de la Guyane, un océan de nuances de vert se déploie à perte de vue. Après une heure de vol, les premières maisons de cette commune, intégrée au vaste Parc amazonien, deviennent visibles, nichées au creux d’un méandre du fleuve Maroni. Ce cours d’eau constitue la frontière avec le Suriname et sert de chemin vers l’océan Atlantique – à plus de 300 kilomètres en aval. « D’habitude, on voit toujours des pirogues arriver avec des marchandises », indique Jonathan Abienso, à la tête d’une entreprise de fret fluvial dans cette enclave urbaine entourée par l’Amazonie.
En parcourant le « dégrad » de Maripasoula – le terme utilisé ici pour désigner un embarcadère – l’entrepreneur évoque qu’après 18 mois de sécheresse, alors que l’année 2024 s’annonce comme l’une des plus chaudes jamais mesurées par Météo France, cette voie essentielle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Le niveau de l’eau est si bas que de nombreux rochers obstruent désormais le passage des personnes et des biens. À certains endroits, il serait presque faisable de traverser à pied les 500 mètres séparant les deux pays. Il ajoute :
« Cela fait deux semaines que personne n’ose remonter le fleuve, devenu trop dangereux. »
La gravité de cette sécheresse est attribuée à la double influence d’El Niño, un phénomène océanique répétitif qui se manifeste par un réchauffement des eaux du Pacifique, ainsi qu’au changement climatique, dont l’une des manifestations en Guyane est la diminution des précipitations.
Les habitants de Maripasoula réclament une « route du fleuve » pour se connecter au littoral. /
Crédits : Enzo Dubesset
À Maripasoula, l’aérodrome et sa seule piste en latérite – cette roche rougeâtre et aride – sont les derniers liens entre les 10.000 résidents et le reste du monde.
« La vie a toujours été difficile et coûteuse, mais la situation actuelle est bien pire », remarque Charles Aloïke. À la conduite de sa filong, ces motos importées d’Asie via le Suriname, principal moyen de transport sur les routes poussiéreuses de Maripasoula, il affirme que les habitants ressentent le poids de l’isolement depuis longtemps, bien avant le dérèglement climatique.
La commune, qui s’étend sur une superficie équivalente à celle de la Nouvelle-Calédonie, a connu un développement significatif suite à la découverte de nouveaux gisements d’or dans les années 1990, attirant de nombreux chercheurs d’or, exploitant les filons de manière plus ou moins légale. Cependant, les infrastructures n’ont pas suivi ce boom démographique. En 2023, la fermeture de la compagnie aérienne pendant cette sécheresse – déjà – avait isolé la ville durant plusieurs mois, entraînant une flambée des prix des denrées, qui n’ont depuis cessé d’augmenter. Charles Aloïke, le motard, exprime son inquiétude :
« Le prix de l’essence a atteint quatre euros le litre. Ça grimpe chaque jour, je ne sais pas comment nous allons nous en sortir. »
Charles Aloïke, sur sa filong. /
Crédits : Enzo Dubesset
L’année précédente, c’étaient les interruptions fréquentes de l’électricité dues à la faible capacité et à l’isolement du réseau qui suscitaient de vives critiques de la part de la population.
Comme la plupart des résidents, Rosiane Agésilas, une infirmière, se rend régulièrement chez les « Chinois » d’Albina 2. Ces commerces, établis sur la côte surinamaise, constituent la base de l’économie informelle de la région tout en proposant des marchandises détaxées à bas prix. Ces supermarchés sur pilotis, où l’on peut payer en euros ou au gramme d’or, sont bien plus fréquentés que les épiceries françaises. Toutefois, eux aussi doivent se procurer leurs produits par avion, augmentant ainsi leurs tarifs :
« Il n’y a plus une différence claire dans les prix. Même en allant de l’autre côté, mon chariot de courses a augmenté de 80 à 150 euros par semaine. C’est intenable. »
La soignante est engagée dans le collectif Apachi qui, depuis 2023, dénonce les effets dévastateurs de l’enclavement. « Nous faisons des sacrifices et nous ne pouvons plus nous nourrir correctement. Cela va poser des soucis de santé publique. » Elle alerte que les bouteilles d’eau, ainsi que les œufs, le riz ou le gaz commencent à faire défaut.
Les commerces surinamais sont au cœur de l’économie informelle de la région. /
Crédits : Enzo Dubesset
L’augmentation des prix a un impact d’autant plus fort sur les migrants venus du Guyana, d’Haïti ou du Brésil, attirés par l’espoir d’un emploi sur le sol français. « Je gagne 200 euros par mois pour un emploi à temps partiel et j’ai trois enfants », explique Maria (1). La citoyenne guyanaise est vendeuse dans l’une des boutiques du centre :
« Comme je ne possède pas les papiers nécessaires, je ne peux bénéficier d’aucune aide. Si mon mari ne m’assistait pas, je ne pourrais plus me nourrir. »
L’économie générale, déjà peu développée, en est complètement affectée. Les entreprises subissent désormais le coût élevé de la vie et des transports, amplifié par la pénurie de denrées. C’est le cas de la seule boulangerie de la commune. « Je n’arrive plus à trouver de farine. J’ai dû réduire ma production de pain, mais je crains de devoir fermer bientôt », témoigne Dewane Roger, le propriétaire.
À Maripasoula, le prix de l’essence a explosé. /
Crédits : Enzo Dubesset
Les effets de la sécheresse sont encore plus évidents dans les nombreux « kampus », des hameaux accessibles après plusieurs heures de pirogue depuis Maripasoula. L’accès aux services, déjà instable à cause des distances, est rendu encore plus compliqué.
Plusieurs écoles primaires ont dû fermer : le transport scolaire en pirogue étant impossible, de nombreux élèves sont désormais forcés de suivre les cours du collège à distance, lorsque la connexion internet le permet. Dans le kampu d’Antecume Pata, le dispensaire fonctionne comme une pharmacie et un cabinet médical, capable de fournir les premiers soins urgents. Ce centre, qui donne accès gratuitement aux soins pour près d’un millier de personnes, a dû réduire la fréquence de ses permanences. D’une visite hebdomadaire, le médecin n’intervient maintenant que quelques heures toutes les deux semaines, par le biais d’un hélicoptère affrété depuis Cayenne.
Dans plusieurs de ces hameaux, l’eau potable est extraite de nappes dont le niveau fluctue selon celui du Maroni. De nombreux forages sont complètement à sec. D’autres sources ne permettent d’accéder à l’eau que quelques heures par jour, souvent trouble et impropre à la consommation. Dans toute la Guyane, plusieurs milliers de personnes sont touchées et, bien que des solutions d’urgence aient été mises en place comme l’envoi de fontaines atmosphériques – des générateurs qui produisent de l’eau à partir de l’humidité ambiante – les habitants concernés estiment que c’est très insuffisant.
En réponse à la crise, la préfecture a activé un plan Orsec Eau le 29 octobre dernier. Cette mesure d’urgence inclut notamment la création d’un pont aérien par l’armée pour fournir en eau potable, nourriture, essence ou médicaments Maripasoula et d’autres communes isolées de Guyane – au total, près de 40.000 personnes. La collectivité territoriale de Guyane (CTG), de son côté, a annoncé qu’elle allait doubler les capacités de fret aérien de la compagnie privée, en charge des vols vers l’intérieur du territoire, pour augmenter également les capacités de ravitaillement.
Le niveau d’eau étant si bas, des amas rocheux bloquent maintenant le passage. /
Crédits : Enzo Dubesset
Bien que le coût de ce fret aérien subventionné ait été fixé en dessous des prix moyens du transport fluvial, les tarifs demeurent pour l’instant relativement similaires. La majorité des Maripasouliens continuent de s’approvisionner au Suriname. « Ni la mairie, ni la collectivité, ni l’État ne nous ont intégrés aux discussions », déplore Patrick Valiès, président de l’association des commerçants de Maripasoula. Certains avouent d’ailleurs ne pas être informés du fonctionnement des dispositifs étatiques ni de la manière de bénéficier de ces aides :
« Cela fait des mois que nous demandons la constitution de stocks. Nous avons déjà connu la sécheresse l’année passée. Tout cela aurait pu être mieux préparé collectivement. »
La préfecture, quant à elle, souligne avoir organisé, en collaboration avec la CTG, des réunions pour discuter des besoins des commerces. L’administration assure travailler à l’instauration d’un dispositif de régulation des prix, englobant des contrôles préventifs visant à empêcher les commerçants locaux de profiter de cette aide exceptionnelle sans justifier une baisse de leurs prix.
Plutôt que de perpétuelles mesures d’urgence, les Maripasouliens demandent – souvent sans grand espoir – la construction d’une « route du fleuve » pour les relier au littoral. Ce projet colossal, au cœur des discussions politiques locales depuis 20 ans, a été amorcé. Mais il reste encore 150 kilomètres de forêt dense à ouvrir, pour l’instant sans financements.
La sécheresse est perceptible partout à Maripasoula. /
Crédits : Enzo Dubesset
En 2022, Emmanuel Macron en avait fait une promesse, mais a finalement annoncé un remodelage de la route en « piste améliorée » – sans donner plus de détails – lors de sa visite en Guyane, en mars.
À la suite de ce changement de cap, l’armée a reçu la mission de réaliser une étude sur la faisabilité d’une telle piste. Le rapport, finalisé depuis des mois, a été remis à la CTG et au gouvernement, mais n’a pas encore été rendu public. « La route est la seule solution viable pour sortir de l’isolement », affirme Rosiane Agésilas :
« Ce serait le début d’une nouvelle ère et un engagement pour le développement de Maripasoula. »
Cela pourrait également représenter l’une des solutions pour prévenir les sécheresses à venir : selon les prévisions du rapport scientifique GuyaClimat, publié en 2022, le territoire devrait connaître un réchauffement d’environ 2,5 à 4,5 degrés et une diminution des précipitations de 15 % à 25 % d’ici 2100.
Le ciblage des sous-stations connectées à trois centrales nucléaires en fonctionnement risque une catastrophe nucléaire en Europe, déclare GreenpeaceLe réseau électrique de l’Ukraine est à un “risque accru d’échec catastrophique” après l’attaque par missile et drone de la Russie dimanche, a averti Greenpeace, soulevant des craintes quant à la sécurité des trois centrales nucléaires opérationnelles du pays.Les frappes de Moscou visaient des sous-stations électriques “critiques pour le fonctionnement des centrales nucléaires de l’Ukraine” et il existe une possibilité que les réacteurs perdent leur alimentation et deviennent dangereux, selon une note d’information préparée pour le Guardian. Continue reading…
Le congrès des maires de France  >débutera ce mardi 19 novembre 2024 à Paris, offrant une chance de rencontrer nos représentants locaux. Dans l’Hérault, 342 maires s’investissent chaque jour, parfois jusqu’à tard dans la nuit. Nous avons passé une matinée avec Daniel Barthès, le premier magistrat de Puimisson, une petite municipalité près de Béziers de 1.200 habitants.
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En règle générale, Daniel Barthès, âgé de 67 ans, se présente à la mairie à 7h45 tous les matins. C’est son deuxième mandat en tant que maire après sa carrière aux Gaz de France, “j’y ai passé 40 ans”, confie-t-il. Aujourd’hui, une longue journée l’attend, “comme chaque jour”, précise-t-il. La journée débute par une réunion à la communauté de communes, à Magalas, pour discuter avec le traiteur de la cantine scolaire. “Les lasagnes sont livrées congelées, déclare une adjointe. Les parents se plaignent que les portions sont trop petites, renchérit une autre. Ils devraient ajouter du beurre aux radis pour les enfants, ajoute un troisième. Voilà quelques retours des citoyens des 11 communes regroupées au sein de la communauté de communes des Avants-Monts.
Une autre réunion attend le maire de Puimisson. “Nous devons aller voir une entreprise qui réalise des travaux juste à côté de l’école, où nous bâtissons un City stade”, explique Daniel Barthès. Jusqu’à présent, les enfants devaient traverser l’intégralité du village pour pratiquer le sport. D’ici quelques mois, ce terrain sera situé juste à côté de l’établissement scolaire. “Alors, ça progresse bien ? s’enquiert le maire. Ça ne peut que progresser !”, répond le responsable de chantier.
Nous en profitons pour explorer l’école de Puimisson, qui compte 123 élèves. Daniel Barthès sort de sa poche un imposant trousseau de clés. “J’ai les clés de l’école, de la mairie, des toilettes publiques, de l’atelier”, énumère-t-il. Mais, une fois dans la cour de récréation, une enseignante interpelle le maire : “Monsieur le Maire, l’électricité vient de couper !” Daniel Barthès commence par vérifier lui-même les deux compteurs électriques de l’établissement, avant de contacter une entreprise spécialisée.
Après avoir résolu ce premier problème, Daniel Barthès retourne à la mairie. Mais le téléphone sonne de nouveau. “Il y a un nid de frelons asiatiques près de l’atelier, annonce-t-il. Les piqûres peuvent être très dangereuses. Il faut intervenir !” Nous nous retrouvons au pied d’un chêne majestueux. “Vous les apercevez ? Ils sont juste là ! indique Clément en montrant du doigt, agent municipal. “D’accord, je vais prévenir les pompiers” promet Daniel Barthès. Deux réunions, deux imprévus, tel est le quotidien de ce maire héraultais. “Il faut être disponible 24h sur 24, résume-t-il. Il arrive que l’on se sente un peu laissé pour compte, on sollicite des aides de l’État, mais la réponse n’est pas toujours là, il faut souvent se débrouiller seul. À la longue, c’est épuisant. Mais, d’un autre côté, c’est si captivant et stimulant de prendre soin des administrés et du village. C’est une passion.” Une passion pour Daniel Barthès que nous le laissons à la mairie, afin qu’il prépare ses trois réunions de l’après-midi.
Et si vous envisagiez un achat collectif de gaz pour réduire vos dépenses ? C’est ce que l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir vous propose à travers toute la France pour économiser face à l’augmentation des prix de l’énergie. Elle recommande aux consommateurs de se regrouper afin de s’inscrire à un achat groupé auprès d’un unique fournisseur d’énergie, pour diminuer la facture. Une façon de réaliser des économies allant de 17 à 22% par rapport au tarif moyen.
Un soutien précieux pour Claude Gaubert, trésorier de l’UFC-Que Choisir de Montpellier responsable du dossier. “Actuellement, les prix du gaz fluctuent chaque mois. Ce que l’on appelle le tarif de référence, déterminé par la commission de régulation de l’énergie, change chaque mois. Il est certain que les consommateurs s’inquiètent, car les coûts de l’énergie ont considérablement augmenté. De plus, il est possible que les taxes instaurées par le gouvernement augmentent pour le gaz et l’électricité. Nous faisons ici une offre à tarif fixe, cependant si le gouvernement décide d’augmenter la taxe sur le gaz, elle s’appliquera à tous les contrats, y compris au nôtre.”
Claude Gaubert a d’autres recommandations pour les consommateurs. “Le conseil principal à donner aux consommateurs est de garder un œil sur les tarifs et les prix proposés. Le deuxième conseil serait de ne pas suivre les démarchages. J’ai été démarché récemment chez moi pour une offre d’électricité. Il est primordial de rester vigilant et d’avoir le réflexe de contacter notre association ou de consulter des comparateurs qui sont gratuits et exempts de tout conflit d’intérêt.”
Pour profiter de l’offre d’achat groupé sur le gaz, il vous suffit de vous rendre sur le site quechoisirensemble.fr ou d’appeler le 05.16.63.60.19. Cette offre est valable jusqu’au 31 décembre 2024.
Avec des milliards vendus chaque année, la bataille est lancée pour fabriquer le pneu de voiture électrique idéal—celui qui offre la sainte trinité d’une autonomie accrue, de credentials écologiques et de moins de bruit. Les résultats pourraient bénéficier à chaque véhicule sur la planète.
Que vous assembliez un PC, planifiiez un magasin de bricolage épique sur Etsy, ou que vous répariez juste une vieille chaise qui grince, nous avons trouvé des outils pratiques que tout le monde peut apprécier. < div class=”relative mt-28 md:mx-auto md:flex md:max-w-container-md lg:mt-36 lg:max-w-none”> < div class=”duet–article–article-body-component-container sm:ml-auto md:ml-100 md:max-w-article-body lg:mx-100″> < div> La révolution de l’intelligence artificielle est impressionnante et tout, mais certains d’entre nous préfèrent encore se salir les mains en plongeant dans une pile de boulons, vis et écrous. Et avec les fêtes qui approchent, il est certain qu’il y a quelque chose à construire, réparer ou personnaliser. C’est pourquoi nous traçons une ligne claire devant les clés Allen bancales à un prix dérisoire et d’autres outils bon marché qui vous frustreront au point de l’épuisement. Au lieu de cela, nous nous concentrons sur le genre d’assistants de haute classe (mais pas nécessairement au prix élevé) qui feront sourire n’importe quel bricoleur. Vous ravirez tout bricoleur ou constructeur dans votre vie avec les différentes idées cadeaux ci-dessous, allant des tournevis électriques et niveaux laser à 360 degrés aux imprimantes 3D sans tracas et découpeuses de tissus DIY. Il y a aussi beaucoup de choses amusantes à apprécier entre les séances de marteau, comme des consoles de jeux rétro portables, ainsi que le drone DJI le moins cher et le plus petit que nous ayons jamais vu. Et c’est juste la surface (ne vous inquiétez pas, il existe un outil pour ça aussi). Vous trouverez ci-dessous des idées de cadeaux qui peuvent correspondre à une variété de budgets et de besoins, que vous recherchiez un petit cadeau ou quelque chose de plus conséquent qui volera la vedette — et le cœur de votre destinataire. < div class=”duet–article–article-body-component”> < div class=”mx-auto my-50 md:-ml-100 md:w-container-md lg:w-container-lg”> plage de prix :…
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