Une nouvelle initiative de contrôle appelée Place Nette a été réalisée jeudi 21 novembre en soirée à Montpellier, dans le quartier Gambetta ainsi que dans les zones de Clémenceau et de la gare Saint-Roch. 16 commerces et 52 individus ont été inspectés dans le cadre de ces actions de lutte contre le trafic de drogues. 70 agents ont été déployés, comprenant des membres de la Police aux Frontières, des CRS, ainsi que des agents des douanes, et des fonctionnaires de DDETS (Direction de l’Emploi, du Travail et des Solidarités), de l’URSSAF, des Finances Publiques et de la Protection de la Population. 6000 euros ont été saisis dans un bureau de tabac, cinq étrangers en situation irrégulière seront soumis à une obligation de quitter le territoire et trois personnes ont été contrôlées pour travail dissimulé. Une arme a également été confisquée par les douanes.
Des irrégularités sanitaires ont été constatées dans deux snacks entraînant une procédure administrative. Un coiffeur ne possédait pas de diplôme et un magasin de fruits et légumes avait en sa possession 5000 sacs plastiques interdits par le code de l’environnement.
Sept opérations Place Nette ont été effectuées dans l’Hérault, dont cinq en zone Police et deux en zone gendarmerie.
Diffusion du 22/11/2024 Le préfet de l’Hérault fait le bilan des opérations Place Nette
Dans le cadre de notre article « Visionnaires de l’I.A : Comment l’intelligence artificielle transforme le monde futur », Florian Berteaux a partagé avec nous ses perspectives sur les avancées récentes et les défis à venir dans l’univers de l’I.A.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis le directeur de Multimedia Concept, la société créatrice du logiciel d’affichage dynamique Screensoft.
Quelles sont les dernières avancées et innovations dans le domaine de l’IA qui ont capté votre attention dernièrement ?
Deux innovations m’ont particulièrement impressionné. D’abord, les modèles génératifs permettant de produire des images et des vidéos d’une fidélité saisissante, comme ceux intégrés à Screensoft, révolutionnant ainsi la création de contenus visuels. Ensuite, les avancées en IA conversationnelle, qui améliorent considérablement les assistants vocaux, les rendant plus performants et adaptés à des usages professionnels, notamment pour générer des scénarios d’affichage dynamique avec des commandes vocales.
Quels secteurs ont le plus tiré profit de l’intégration de l’IA ?
L’IA a changé de nombreux domaines, mais je pense que la santé, avec le diagnostic assisté, et les communications, grâce à l’automatisation et la personnalisation des messages, en sont les principaux bénéficiaires. Dans notre secteur, l’IA optimise la création de contenus dynamiques en ajustant les messages en temps réel en fonction du public ou des événements.
Comment envisagez-vous l’avenir de l’IA et son incidence sur la société ?
L’avenir de l’IA est plein de promesses, mais aussi de défis. Elle va renforcer notre capacité à aborder des problèmes complexes, qu’il s’agisse de la santé ou des enjeux environnementaux. Toutefois, elle nécessitera un cadre réglementaire clair pour prévenir les dérives, notamment concernant l’utilisation des données. Des outils comme Screensoft devront évoluer pour allier innovation et transparence.
Quel est votre jugement sur l’impact que l’IA a eu et continuera d’avoir sur l’emploi en France ?
L’IA redessine le paysage de l’emploi. Certaines tâches répétitives sont automatisées, mais cela crée également des possibilités pour des professions plus créatives et stratégiques. Par exemple, dans l’affichage dynamique, nos clients se concentrent désormais principalement sur la stratégie communicationnelle plutôt que sur la création de contenus, désormais déléguée à l’IA.
Quels sont les principaux enjeux éthiques liés à l’IA et comment les gérez-vous dans votre activité ?
Les grands enjeux incluent la protection des données, la transparence des algorithmes et la lutte contre les biais. Chez Multimedia Concept, nous nous assurons que nos outils d’IA sont développés conformément aux réglementations, telles que le RGPD, et qu’ils sont compréhensibles pour nos utilisateurs. Cela implique également une vigilance constante en matière de sécurité des données.
Quelles, selon vous, sont les opportunités et les défis futurs pour les spécialistes de l’IA, en particulier concernant l’évolution technologique et réglementaire ?
Les perspectives sont immenses : l’IA continuera de transformer divers secteurs, de l’éducation à la logistique. Cependant, les défis se situent dans la régulation de ces innovations, afin d’éviter un fossé technologique entre les entreprises. Les experts devront jongler entre une innovation rapide et le respect des normes réglementaires.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui envisagent une carrière dans l’IA ?
Je recommande de s’approprier tant les fondements techniques (mathématiques, algorithmes) que les implications éthiques et sociétales de l’IA. Comprendre les besoins du marché est également essentiel : l’IA a du sens uniquement si elle résout des problématiques tangibles. De plus, l’expérimentation est cruciale. Bon nombre des innovations en IA proviennent de projets pilotes.
Comment Screensoft intègre-t-il l’IA dans ses solutions ?
Chez Screensoft, l’IA est au cœur de nos innovations. Nous fournissons des outils qui automatisent la création de contenus visuels et textuels, ainsi que des fonctionnalités de commande vocale pour simplifier l’expérience utilisateur. Notre but est de rendre l’affichage dynamique à la fois accessible et intuitif, tout en nous adaptant en temps réel aux besoins des utilisateurs.
Dans le cadre de notre article « Visionnaires de l’I.A : Comment l’intelligence artificielle transforme le futur », Vincent Levorato a partagé avec nous ses réflexions sur les progrès récents et les défis importants à venir dans le secteur de l’I.A.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je travaille en freelance depuis 6 ans, agissant en tant que Data Scientist et Architecte de Solutions en IA.
Quelles avancées et innovations récentes dans le domaine de l’IA vous ont marqué ?
En ce qui concerne l’IA Générative, les modèles de langage continuent de s’optimiser, devenant à la fois plus accessibles et économes, tels que les Small Language Models (SLM). De surcroît, les modèles multimodaux se démocratisent, permettant la création rapide de services novateurs. Quant aux innovations autour de l’image, de la vidéo ou du son, les LLM, malgré leurs limites, aident vraiment les professionnels techniques à booster leur productivité, et je le constate moi-même chaque jour. Par ailleurs, dans l’IA traditionnelle, on observe une progression vers une plus grande maturité, bien que des écarts persistent entre les grandes villes et les zones rurales. L’accent est mis sur l’accès à des données de qualité, soutenues par des processus de data engineering avancés, indispensables à l’utilisation de l’IA.
Quels secteurs ont le plus tiré parti de l’intégration de l’IA ?
Évidemment, la technologie, mais également la santé, le secteur financier, le commerce de détail, l’industrie, ainsi que le marketing et la publicité, pour ne nommer que les plus souvent évoqués. Un domaine à part entière a également été affecté : le secteur créatif.
Quelle vision avez-vous de l’avenir de l’IA et de son impact sur la société ?
L’avenir de l’intelligence artificielle s’annonce à la fois prometteur et complexe, avec des implications significatives pour la société. Les récents développements ont ouvert la voie à des applications variées dans des secteurs tels que la santé, la finance, le commerce et l’industrie, comme mentionné précédemment. Cependant, l’IA influencera aussi le marché du travail grâce à l’automatisation, ce qui produira des effets disparate selon les secteurs. Bien que l’IA puisse pousser à la croissance économique, elle pose aussi des questions en matière d’éthique, d’inégalités et de formation des travailleurs. En résumé, l’IA changera les industries et le quotidien tout en nécessitant une gestion prudente de ses conséquences.
Quelle est votre opinion sur l’impact présent et futur de l’IA sur l’emploi en France ?
À l’opposé des prédictions pessimistes des débuts, l’IA ne semble pas provoquer une perte massive d’emplois. Une étude américaine de 2013 prédisait que 47% des postes seraient menacés dans les dix années suivantes, mais ce scénario ne s’est pas réalisé. Les évaluations actuelles sont nettement plus raisonnables. En effet, d’après la Commission de l’IA française, environ 5% des emplois en France seraient directement remplaçables par l’IA. Ce chiffre modeste s’explique par le fait que l’IA substitue des tâches plutôt que des emplois entiers. Dans 19 des 20 emplois, des tâches demeurent que l’IA ne peut pas réaliser. De plus, l’IA génère des emplois : – Elle stimule la croissance dans certains secteurs, en particulier le numérique. – De nouveaux emplois apparaissent, directement liés à l’IA et à son avancement. – Les entreprises intégrant l’IA constatent généralement une hausse des recrutements en raison des gains d’efficacité. Certains domaines sont davantage touchés : – Les professions liées à la communication, aux médias et à l’ingénierie subissent des impacts notables. – Les activités de montage, de communication, de marketing et de rédaction sont aussi profondément transformées, et pour avoir travaillé chez Prisma Media, un leader français dans les magazines, je peux en témoigner. À mon avis, même si l’IA a un effet notable sur l’emploi en France, cet effet semble plus transformateur que destructeur. Avec une approche proactive et bien régulée, l’IA pourrait même devenir un moteur de croissance et d’amélioration des conditions de travail.
Quels sont les principaux défis éthiques associés à l’IA et comment les gérez-vous dans votre profession ?
Pour ma part, je suis particulièrement préoccupé par les atteintes à la vie privée qu’il est crucial de surveiller lors de l’utilisation d’outils d’IA, notamment ceux disponibles sur étagère.
Quels sont, selon vous, les défis et opportunités futurs pour les spécialistes en IA, notamment en lien avec l’évolution technologique et réglementaire ?
La progression rapide de l’intelligence artificielle présente des opportunités significatives pour les spécialistes. Cela transformera en profondeur la santé, l’économie, l’environnement et la gouvernance, et la demande pour ces compétences augmente, avec 32% des entreprises prévoyant d’investir davantage dans l’IA, selon un rapport de Docusign de septembre 2024. Cependant, des obstacles demeurent, tels que la pénurie de compétences, les enjeux éthiques, la réglementation changeante, et la gestion du changement organisationnel. Les experts devront également collaborer avec d’autres disciplines pour optimiser l’impact de l’IA.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui veulent se lancer dans une carrière dans l’IA ?
Pour entamer une carrière dans l’IA, voici quelques recommandations clés : – Acquérir des compétences techniques : maîtriser Python et SQL, ainsi que les bibliothèques de manipulation de données comme Pandas et NumPy, et se familiariser avec quelques librairies importantes (scikitlearn pour commencer, en évitant le deep learning au début). – Obtenir de l’expérience pratique : travailler sur des projets personnels pour constituer un portfolio (avoir son propre dépôt est un plus). – Élargir son réseau professionnel : LinkedIn est le meilleur point de départ à développer. – Considérer les formations : suivre des cours spécialisés ou envisager une reconversion si vous venez d’un autre secteur, mais il est important de noter que le marché a vu un besoin émergeant pour des Data Engineers, reléguant parfois la nécessité de Data Scientists.
Nous estimons que Picsart.com s’engage à libérer votre inspiration sans contraintes. Que ce soit pour créer des flyers, des affiches ou des cartes de visite, tout est facilement accessible. Ce système comprend des pinceaux personnalisables, une variété de formes et des calques multiples pour vous aider à structurer vos projets de manière efficace. Réalisez des compositions élaborées avec des modèles prédéfinis ou commencez de manière totalement originale.
Rendez vos photos encore plus impressionnantes
Si vous partez d’une image existante, la retouche photo sur Picsart.com magnifie vos photos avec une simplicité étonnante. La plateforme offre divers outils tels que l’ajustement des teintes, la luminosité, le contraste et la saturation. Vous pouvez également corriger les imperfections en quelques clics grâce à des fonctions dédiées comme la correction des défauts et le recadrage automatiques.
Retouche collaborative de photos
Parmi les fonctionnalités les plus appréciées de Picsart, figure l’édition de photos en groupe. Cette option facilite grandement le travail collaboratif, rendant l’expérience beaucoup plus interactive. Invitez plusieurs utilisateurs à participer simultanément à un projet commun. Ce qui est particulièrement bénéfique pour les équipes de création et les bureaux de design désirant coopérer en temps réel. Le partage et les retours immédiats simplifient le processus de prise de décision et garantissent une harmonie artistique.
Une vaste bibliothèque de photos utilisables immédiatement
Picsart propose une bibliothèque impressionnante contenant des milliers d’images libres de droits. Cette ressource s’avère idéale pour ceux cherchant à enrichir leur contenu visuel sans se soucier des questions de droits. Que vous ayez besoin d’images pour vos réseaux sociaux ou pour des articles de blog, vous trouverez probablement des ressources adaptées à vos exigences. L’intégration fluide de ces images dans vos projets améliore l’expérience utilisateur de cette bibliothèque.
Opinions sur d’autres outils de Picsart
Dimensions toutes prêtes pour les réseaux sociaux
Picsart a un grand atout : ses dimensions prêtes à l’emploi pour les réseaux sociaux. Publier des visuels parfaitement adaptés aux formats des diverses plateformes est crucial pour optimiser sa visibilité en ligne. Picsart fournit donc des tailles optimisées pour Instagram, Facebook, Twitter, Pinterest et bien d’autres. Le respect des dimensions spécifiques garantit que vos créations apparaissent toujours dans les meilleures conditions. Vos images s’affichent impeccable, quelle que soit la taille de l’écran des utilisateurs.
Le Créateur de Collages de Picsart
Cet outil AI puissant permet de concevoir des montages photo accrocheurs et dynamiques. Choisissez vos photos préférées pour assembler rapidement des collages selon plusieurs mises en page. Que ce soit pour immortaliser vos souvenirs de vacances ou réaliser une affiche publicitaire, le Créateur de Collages propose des dimensions standards et des modèles variés pour chaque situation. Les options d’ajustement et de personnalisation garantissent un rendu soigné et professionnel.
Filtres artistiques
Ajoutez des filtres artistiques avec Picsart.com pour revitaliser vos images ordinaires. Des effets créatifs comme le vintage, le noir et blanc, ou le pop art modifient instantanément l’atmosphère de vos photos. Il existe une multitude de filtres différents. Choisissez simplement ceux qui correspondent à vos goûts et préférences.
Les effets spéciaux de Picsart vont au-delà des simples filtres en ajoutant une touche originale à vos œuvres. Effets de décalage, reflets lumineux, superpositions, et bokeh sont autant d’exemples capables d’améliorer l’impact visuel de vos créations. Ces options permettent également d’exprimer une créativité accrue et de différencier votre contenu dans un univers numérique saturé.
Modifications en arrière-plan
Picsart permet la modification ou le remplacement complet de l’arrière-plan d’une image, un outil précieux pour donner une nouvelle vie à vos photos. Créez des photomontages audacieux ou fusionnez des éléments de sources variées pour un résultat harmonieux. Des outils précis, tels que l’effacement intelligent et le détourage automatique, facilitent ces manipulations délicates.
L’intégration d’éléments graphiques sur Picsart comprend des illustrations vectorielles, des stickers et des icônes qui enrichissent vos images. Combinez ces graphiques avec votre contenu original pour créer des effets intéressants et captivants. Qu’il s’agisse d’intégrer des logos, des symboles ou des décorations, ces ajouts dynamisent vos compositions et attirent remarque à votre audience.
Modification de polices et de textes
Incorporez des textes avec des polices personnalisées, modifiez la taille, la couleur et le style pour être en phase avec votre vision artistique. Employez les outils typographiques avancés pour inclure des citations inspirantes, des descriptions engageantes ou même des titres percutants sur vos illustrations. Quelle que soit votre intention, la flexibilité des options de texte sur Picsart vous permet de communiquer efficacement avec votre public.
Applications pour mobiles et Windows
La force de Picsart réside dans sa disponibilité sur plusieurs plateformes, y compris ses applications mobiles et Windows. Cette approche vous assure la possibilité de travailler sur vos créations à tout moment et en tout lieu. Que ce soit sur smartphone, tablette ou PC, Picsart synchronise vos données, permettant une continuité fluide entre les appareils. Cette flexibilité fait de ce logiciel un partenaire de choix pour les créateurs en déplacement. Cela favorise évidemment une productivité optimale sans compromettre la qualité.
Les tarifs sur Picsart.com
Un plan gratuit pour explorer les fonctionnalités de l’outil
Le plan gratuit de Picsart.com permet aux utilisateurs d’explorer l’essentiel de la plateforme sans débourser. Il comprend des accès limités à certains outils d’édition photo et vidéo ainsi qu’à une sélection restreinte de modèles. Cet essai est idéal pour ceux qui débutent dans le domaine visuel et veulent tester les fonctions de base avant de s’engager financièrement.
Sur Picsart.com, les tarifs débutent à 5 euros
Pour les utilisateurs désireux de découvrir pleinement les capacités de cette IA, le plan Picsart Plus serait un excellent choix. Pour environ 5 € par mois (selon le taux de change), ce forfait offre une vaste gamme d’outils, y compris des effets spéciaux sophistiqués. Il donne accès à une grande collection d’images et vidéos libres de droits. L’abonné profite d’options d’édition plus avancées et d’une expérience sans publicités.
Plan professionnel pour réaliser des économies
Choisir une souscription annuelle au plan Pro vous permet d’économiser significativement. Proposée à environ 89,99 € par an, soit environ 7 € par mois, cette option tarifaire est parfaite pour les créateurs réguliers et les professionnels souhaitant réduire leurs dépenses tout en bénéficiant des mêmes atouts que le plan mensuel. Une foule de prestations accompagne ce forfait, y compris 20 Go de stockage cloud, ainsi qu’une quinzaine d’outils AI complémentaires pour la retouche de photos, etc.
Formule personnalisée pour les entreprises
Pour les entreprises et les groupes de travail, Picsart.Com propose des options à la carte adaptées à leurs divers projets multimédias. À partir de 24,99 € par mois pour cinq utilisateurs, cette option facilite le partage des ressources et la gestion des tâches entre collègues. Tous les membres accèdent aux fonctionnalités premium. Parmi celles-ci, on trouve la fonction Photo and Video Web Editor SDK. Les intégrations API aux applications de l’utilisateur sont facturées selon l’usage.
Profiter de codes promotionnels peut aussi alléger le coût de votre abonnement. Picsart.Com propose occasionnellement des offres spéciales incluant des réductions sur les premiers mois ou des remises exclusives pendant certaines périodes. Restez attentif à ces promotions pour bénéficier d’abonnements à des tarifs avantageux.
À notre avis, Picsart.com est plutôt raisonnable au niveau des prix. La plateforme applique des réductions sur tous les abonnements annuels, quel que soit le forfait choisi. Pour l’offre pro, par exemple, le prix de l’abonnement est réduit à 7,50 €, au lieu de 11,99 €. L’équipe derrière cette intelligence artificielle propose des réductions pour les étudiants sur présentation d’une preuve de statut.
Notre opinion sur Picsart reste très positive
Son interface utilisateur intuitive et accessible, même pour les novices, fait partie des principaux attraits de Picsart. Le menu bien structuré facilite la navigation dans la bibliothèque de filtres, d’ajout et de retouche. Nous apprécions les options qui répondent à tous types de besoins créatifs et professionnels. La plateforme offre un spectre complet d’options de design graphique pour les montages sophistiqués.
Un autre atout majeur, Picsart bénéficie également d’une communauté dynamique. Les utilisateur peuvent y partager leurs créations, collaborer sur des projets et même participer à des défis de design. Cette interaction communautaire enrichit l’expérience des utilisateurs et constitue une source d’inspiration permanente.
Avantages financiers indéniables de Picsart
La version gratuite bien qu’elle présente quelques limitations par rapport à la version premium, reste amplement suffisante. Elle est même optimale pour un usage non professionnel. Les utilisateurs ont ainsi accès à une partie considérable des fonctionnalités sans avoir à débourser un centime. Pour les professionnels, les abonnements payants de Picsart offrent un rapport qualité/prix épatant. L’expérience sans publicité est un atout considérable.
Il est également à noter que Picsart propose des abonnements de groupe adaptés aux équipes de design professionnelles. Les tarifs dégressifs qui s’appliquent selon le nombre d’utilisateurs sont très avantageux pour les entreprises, grandes et petites. Ils représentent une économie notable pour les sociétés nécessitant des outils de création puissants.
Notre critique négative concernant Picsart.com concerne les publicités intrusives qui peuvent perturber le processus créatif. Pour une utilisation dédiée, il devient presque essentiel de passer à la version payante afin d’éliminer ces interruptions. Bien que riche en outils de base et intermédiaires, elle peut toutefois montrer certaines limites lors de la réalisation de tâches difficiles. Cela peut amener les utilisateurs plus expérimentés vers des logiciels concurrents plus spécialisés.
De nombreuses caractéristiques et ressources supplémentaires sur Picsart nécessitent une connexion Internet permanente. Il faut bien admettre que cette intelligence artificielle ne permet pas d’économiser la bande passante ou d’autres ressources. L’application mobile peut parfois puiser dans la batterie du téléphone. Cela peut impacter les dispositifs moins performants, causant des ralentissements et des soucis de stockage.
Comparaison de Picsart avec d’autres outils
Alors que Picsart est principalement axé sur la retouche photo et le design graphique, Synthesia.io se distingue par son utilisation de l’intelligence artificielle pour générer des vidéos. Cet outil AI excelle dans la création de contenus animés, mais ne dispose pas des outils de retouche photo et de design présents sur Picsart.com. Par conséquent, les deux plateformes répondent à des besoins différents.
Une autre alternative, Getimg.ai se concentre sur les fonctionnalités de création et d’édition d’images via l’intelligence artificielle. Cet outil propose des capacités remarquables pour reproduire des éléments visuels. Toutefois, notre opinion est que Picsart.com demeure supérieur en matière de manipulation manuelle et personnalisée des photos, grâce à sa diversité d’outils d’édition et de filtres personnalisables. Getimg.ai sera plus adapté pour des usages nécessitant automatisation et rapidité.
Ensuite, il y a Artspace.ai qui offre une solution intéressante pour la création artistique avec une approche AI. Il permet des concepts innovants et des supports visuels uniques. Cependant, Picsart.com a l’avantage d’une polyvalence supérieure et d’un contrôle minutieux sur les projets. Cette caractéristique fait de cette plateforme un choix privilégié pour les travaux nécessitant des modifications précises.
Enfin, on trouve aussi Pictory.ai. Cette intelligence artificielle se concentre sur la transformation rapide de scénarios en vidéos courtes, optimisées pour les réseaux sociaux. De son côté, Picsart reste davantage focalisé sur les images fixes et le design statique. La complémentarité de ces deux outils fait que leur comparaison directe peut ne pas être entièrement juste.
Lors de la conférence technologique annuelle pour les professionnels noirs, tous les regards étaient tournés vers l’IA—mais beaucoup se préparaient également à l’impact d’une administration Trump qui a promis de tuer la DEI.
Le thème de l’accès à l’emploi pour les personnes en situation de handicap est mis en avant. Ce 21 novembre est un jour particulier, c’est Duoday. Ce programme originaire d’Irlande vise à intégrer les personnes affectées par le handicap dans le monde professionnel. Une fois par an, un employeur mobilise un ou plusieurs de ses employés bénévoles pour créer un duo avec un « stagiaire ».
Cette initiative prend de l’ampleur. En 2023, près de 27.000 duos ont été formés en France, soit presque 7.000 de plus qu’en 2022. « C’est un immense succès. Cette journée brise les stéréotypes et aide à persuader les employeurs que les personnes en situation de handicap possèdent des compétences », explique Christian Ploton, président de l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph). Ces stéréotypes, conjugués à l’absence d’aménagement des espaces, constituent les principaux obstacles à l’emploi de ce public, qui est deux fois plus touché par le chômage (12 %) que le reste de la population (7,4 %).
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Des milliers d’offres d’emploi en un clic
L’inclusion comme moteur de talent
La législation a poussé les entreprises à renforcer leur politique d’inclusion. Depuis la fin des années 1980, les structures comptant plus de 20 employés doivent inclure au moins 6 % de travailleurs en situation de handicap. De plus, grâce à la loi du 22 mai 2019, chaque organisation employant plus de 250 salariés doit désormais disposer d’un référent handicap. Le succès grandissant du Duoday témoigne d’une réelle volonté. « L’écart entre le chômage des personnes handicapées et celui des autres citoyens est à son plus bas historique », note Christian Ploton. « Cependant, cela ne dissipe pas les défis à relever. »
L’Agefiph à la rescousse
Florian Franceschilli, responsable de la mission handicap au sein du groupe Actual, observe qu’il y a “une amélioration” concernant la question du handicap. Cependant, il affirme que le cadre législatif ne doit pas être le seul acteur de l’inclusion. Les entreprises doivent également s’engager, car c’est dans leur propre intérêt : « les valeurs RSE (responsabilité sociétale des entreprises) sont des leviers de compétences et de fidélisation au sein de leurs équipes. De plus en plus de travailleurs choisissent leur emploi en fonction du sens et non uniquement du salaire. Un employé valorisé dans ses fonctions sera nécessairement renforcé dans son choix. »
Concernant l’emploi des personnes handicapées, l’Agefiph est une référence en France. Elle offre un accompagnement et une formation exhaustive aux entreprises désireuses d’intégrer des collaborateurs en situation de handicap. « Nous allons effectuer un diagnostic complet et les soutenir dans l’élaboration de leur politique handicap, en fixant des actions et des objectifs précis », précise son président. Ainsi, les entreprises disposent de moyens concrets pour influer sur leur effectif. Dans les faits, l’engagement de la société civile et des employeurs est plutôt prometteur. Cependant, le projet de loi de finances 2025, qui prévoit de réduire le budget de l’Agefiph de 100 millions d’euros, est beaucoup moins encourageant.
Un journal local à Hawaï a expérimenté des présentateurs générés par l’IA pour engager et augmenter sa lectorat. Après deux mois, les bots ont été mis de côté.
Pour 90 % des Islandais actifs, une semaine de 36 heures signifie moins de stress, plus de satisfaction au travail et du temps pour profiter de la vie au-delà du travailJ’aime me promener dans les vieux cimetières et lire les épitaphes. Ici en Islande, il est d’usage de graver les titres de poste des personnes sous leurs noms, et en vieillissant, je me demande parfois si le mien dira “Enseignant”. Bien que j’aime mon travail, j’espère un peu que ce ne sera pas le cas.Au fil des siècles, les épitaphes des femmes ont rarement porté d’autres titres que “Femme au foyer” ou peut-être “Épouse de [insérer le métier du mari]”. Bien qu’aujourd’hui les femmes en Islande exercent toutes sortes de professions, nous n’avons pas encore atteint une pleine égalité. Mais un pas important dans ce voyage a été la réduction de la semaine de travail de 40 heures à 36 heures.María Hjálmtýsdóttir est une militante et une enseignante dans un lycée de Kópavogur, en Islande Continue reading…
Killian est en avance. Ce mercredi, il a rendez-vous avec son conseiller France travail, qui assure une permanence dans l’espace France services, installé au rez-de-chaussée de la mairie de Paimpol. Cette fois, c’est tout près de chez lui. Cependant, comme il suit un « parcours emploi santé », il doit également se rendre une fois par mois à Lannion, à 45 minutes en voiture, pour rencontrer le psychologue du travail. Quant aux entretiens collectifs, ils ont lieu à l’agence la plus proche, située à Guingamp, à une demi-heure de route.
« C’est un peu compliqué, surtout que je ne conduis pas. Je fais tout à pied, en transports en commun ou bien ma mère m’emmène, si elle est disponible », explique le jeune homme.
A Paimpol, une petite ville de 7 200 habitants située à la pointe des Côtes-d’Armor, le bureau dédié aux demandeurs d’emploi a fermé il y a des années, remplacé par une permanence hebdomadaire. Ce n’est pas le seul service public à avoir réduit ses activités : La Poste ne compte désormais qu’une seule agence fonctionnant à plein régime, les villages alentour n’ayant plus qu’une agence communale.
La greffière qui gérait notamment les dossiers de tutelle est partie en retraite, et tout a été transféré à Saint-Brieuc. Le Centre des finances publiques a également été fermé en 2021 ; il comptait alors une vingtaine d’agents, remplacés aujourd’hui par seulement deux jours et demi de permanence à France services chaque semaine. Sans oublier la fermeture de deux classes dans l’école publique lors des deux dernières rentrées scolaires.
L’hôpital « démantelé »
L’hôpital a été « démantelé », selon les mots de la maire socialiste Fanny Chappé : la maternité a cessé ses activités en 2003, le bloc opératoire en 2010… Les urgences ont à plusieurs reprises risqué la fermeture, et les régulations qui frappent souvent les établissements voisins depuis l’année dernière font redouter un sort similaire à moyen terme.
Cela s’ajoute à la suspension des accouchements depuis avril 2023 à la maternité de Guingamp, vers laquelle de nombreuses femmes de Paimpol s’étaient tournées. Désormais, elles doivent parcourir 45 minutes en voiture jusqu’à Lannion ou Saint-Brieuc. « Les maternités deviennent surchargées, ça déshumanise », déplore Yves Ballini, président du comité de soutien à l’hôpital de Paimpol.
Concernant la chirurgie, « aujourd’hui, une fracture au bras, ce n’est plus considérée comme une urgence vitale. Donc, s’il n’y a pas de place au bloc à Saint-Brieuc, vous pouvez rester deux ou trois jours ici sous antidouleurs avant d’être transféré. Avant, vous étiez pris en charge dans la journée », raconte Céline Le Doré, de la section CGT de l’hôpital.
« Il y a deux ans, j’ai dû me battre parce qu’il n’y avait plus de radiologue pour réaliser les échographies et les mammographies. On n’a jamais l’esprit tranquille, surtout concernant la santé », confie une nouvelle fois Fanny Chappé. Elle raconte aussi devoir « sans cesse se battre pour maintenir des permanences, de la Caisse d’allocations familiales, de France travail… La numérisation peut être un atout pour certains, mais d’autres ont besoin d’un contact humain », insiste-t-elle.
Une population vieillissante
Ces fermetures de services publics entraînent également « le départ d’actifs et de familles, alors qu’on essaye justement de les retenir, de proposer des logements pour eux… Cela va à l’encontre de tout ce qu’on met en œuvre », regrette la maire.
Après la suppression du centre des impôts, elle a dû ouvrir un France services, financé à hauteur de 30 000 euros par l’Etat, alors que son coût total s’élève à 170 000 euros. Très apprécié, ce dispositif est même « victime de son succès », selon Hélène, l’une des conseillères. Pour elle, le principal atout, en dehors du lien humain, réside dans la facilité d’accès :
« Ici, la mobilité, c’est un vrai problème. Certains n’ont pas le permis, et la population vieillit [20 % des habitants ont plus de 75 ans, la moitié plus de 60, NDLR]. Quand on leur demande d’aller à Guingamp pour une démarche, on les perd. »
Retrouvez ici notre dossier : « Manuel de défense des services publics »
Dans sa quête incessante d’économies, le gouvernement Barnier – suivant les traces de son prédécesseur – s’attaque aux arrêts maladie. En d’autres termes, à « l’absentéisme » au sein des entreprises et des administrations, pour reprendre le jargon des ministres.
Les sommes reversées par l’Etat au titre des indemnités journalières (IJ) perçues par les personnes absentes pour des motifs de santé ont atteint 15,8 milliards d’euros en 2023. Ce qui représente une hausse de 5,4 milliards d’euros par rapport à 2015.
C’est bien trop pour le gouvernement, qui refuse d’admettre les facteurs structurels derrière l’augmentation des arrêts maladie et le coût associé pour les finances publiques. La liste est cependant longue : le vieillissement de la population, la dégradation des conditions de travail et l’allongement de la durée de travail entraînent des arrêts, mais l’augmentation du Smic, qui sert de base au calcul des indemnités journalières, ainsi que l’intégration des travailleurs indépendants et des professions libérales au régime général contribuent également à alourdir la note.
Une étude de la Dares met d’ailleurs en avant l’un de ces éléments. Elle souligne le lien entre une exposition accrue aux risques physiques et psychosociaux (RPS) et les absences pour maladie. Entre 2013 et 2016, le nombre de jours d’arrêt maladie pour une personne soumise à toujours plus de RPS a par exemple triplé.
Mais pour l’exécutif, l’augmentation des arrêts maladie est forcément due à des abus. Du moins en grande partie.
C’est pourquoi pour mettre un terme à cette «dérive», exprimée par Guillaume Kasbarian, le ministre de la Fonction publique, plusieurs options sont envisagées dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), débattu cette semaine au Parlement. Et il n’est pas question de faire de jaloux, les propositions de l’exécutif concernent aussi bien les agents du secteur public que les employés du privé.
Augmentation des jours de carence
La première mesure défendue par le gouvernement consiste à étendre le délai de carence en cas d’arrêt maladie des fonctionnaires à trois jours, contre un seul jour actuellement. Comme nous l’évoquions déjà dans cet article, cet allongement repose sur une comparaison entre le public et le privé qui ne prend pas en compte les spécificités des fonctionnaires, qui comptent plus de femmes et de seniors et qui sont davantage exposés aux métiers difficiles. A caractéristiques équivalentes, cet écart entre le taux d’absentéisme du privé et celui du public se réduit quasiment à néant.
Malheureusement pour le gouvernement, le rapport sur la fonction publique, publié la semaine dernière, révèle que le nombre d’absences pour raison de santé en 2023 chez les agents… est en baisse (12 jours en moyenne en 2023, contre 14,5 en 2022).
Cependant, ces résultats ne ralentissent pas l’exécutif, qui souhaite mener son projet à terme. Même si cette mesure pourrait se révéler contre-productive et coûter plus cher à la Sécurité sociale. Les recherches menées par divers experts (comme nous l’expliquions ici) montrent que l’ajout de jours de carence peut certes réduire le nombre d’arrêts de courte durée, mais accroître ceux de longue durée. Ces derniers étant les plus coûteux pour l’assurance maladie.
«De plus, une telle mesure pourrait encourager le présentéisme, soit le fait de travailler tout en étant malade, met en garde Thomas Coutrot, économiste du travail. Cela aurait des effets négatifs sur la santé à long terme.»
Diminution des rémunérations
Du côté du secteur public, le gouvernement ne prévoit pas de s’arrêter là. Guillaume Kasbarian a également annoncé son intention de diminuer la rémunération versée aux agents en cas d’arrêt de travail : «Aujourd’hui, dans le public, cela est pris en charge à 100%. Cela passera à 90%. »
Comme pour le délai de carence, établi à trois jours dans le secteur privé, le ministre justifie son assertion en comparant les règles du secteur public à celles du secteur privé, plaidant pour un alignement. Toutefois, il omet certains détails : près de 70 % des salariés du privé ont accès à un accord de branche ou d’entreprise qui maintient leur salaire à 100 % dès le premier jour d’arrêt maladie.
Ces deux mesures entraîneraient également une perte de pouvoir d’achat significative pour les agents publics. En tenant compte de l’augmentation du nombre de jours de carence et de la réduction à 90 % du taux de remplacement, le think tank Sens public a calculé qu’un arrêt maladie de 5 jours, par exemple pour une grippe, engendrerait une perte de 215 euros (pour un agent de catégorie C) et de 320 euros (pour un agent de catégorie A).
Ces deux changements affecteraient en particulier les femmes, qui représentent 63 % des effectifs de la fonction publique, ainsi que les seniors, 36 % étant âgés de plus de 50 ans. De plus, cela réduirait l’attractivité de la fonction publique, déjà compromise ces dernières années.
Pourtant, le gouvernement espère économiser 1,2 milliard d’euros (289 millions d’euros pour les jours de carence et 900 millions pour la diminution de la prise en charge). Cette décision est inacceptable pour les syndicats (CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC, FA-FP), qui ont appelé à une grève le 5 décembre.
Le secteur privé aussi affecté
Les employés du privé peuvent se « rassurer », le gouvernement Barnier ne les oublie pas. Dans sa lutte contre les arrêts maladie, l’exécutif a annoncé vouloir réduire le plafond des indemnités journalières. Ce dernier devrait passer de 1,8 Smic (3 180 euros bruts mensuels) à 1,4 Smic (2 473 euros bruts mensuels) en 2025.
Pour rappel, actuellement, la Sécu couvre 50 % de la rémunération d’un individu arrêté pour des raisons de santé, dans la limite de 1,8 fois le Smic mensuel. Son employeur complète alors pour un maintien de salaire d’au moins 90 %. Souvent, la prise en charge est même plus élevée, grâce à des accords internes ou des conventions collectives.
Cependant, réduire le plafond des IJ versées par la Sécu pénalisera ceux qui ne bénéficient pas de cette couverture.
«Cette mesure pourrait donc exacerber les inégalités, reprend Thomas Coutrot. Les personnes avec une santé plus fragile et celles travaillant dans des conditions plus difficiles seraient les plus affectées.»
Ce point est également dénoncé par la CGT, qui détaille dans un communiqué :
«Une telle réforme affectera de manière significative les salarié·es des TPE-PME qui ne sont que très rarement protégés par des accords, de même que les salarié·es de particuliers employeurs tels que les aides à domicile et les assistantes maternelles, certains intérimaires, les intermittents ou encore les demandeurs d’emploi. »
Cependant, cette proposition ferait principalement économiser 600 millions d’euros à la branche maladie. Mais ce qui est le plus choquant, selon Thomas Coutrot :
«C’est que toutes ces initiatives sont une façon de refuser d’aborder les conditions de travail et de s’attaquer aux véritables causes des arrêts maladie. On impose aux individus ce qui relève de la responsabilité des dirigeants tout en restant à la surface des choses. C’est un peu comme administrer de l’aspirine à un patient atteint d’un cancer.»