Les 40 meilleures émissions sur Hulu en ce moment (novembre 2024)
What We Do in the Shadows, La Máquina et Rivals ne sont que quelques-unes des émissions que vous devriez regarder sur Hulu ce mois-ci.
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Thomas Porcher a récemment publié “L’économie pour les 99%” chez Stock, avec la collaboration de Ludivine Stock et Raphaël Ruffier-Fossoul. L’économie des 99% s’adresse à tous et vise à servir le plus grand nombre, selon l’économiste. À travers un voyage narratif en bande dessinée, Thomas Porcher revisite des concepts sérieux avec une touche d’humour pour offrir un véritable guide d’autodéfense économique. Nous sommes désormais au courant que le gouvernement tente de réduire ses dépenses. Les fonctionnaires sont désormais dans la ligne de mire. Le dimanche 27 octobre, le ministre de la fonction publique, Guillaume Kasbarian, a déclaré envisager de durcir le régime des arrêts maladie des fonctionnaires : passer de 1 à 3 jours de carence et réduire l’indemnisation en cas d’arrêt de 100 % à 90 %. Pour justifier cette décision, les partisans de Macron affirment que les employés du secteur public bénéficieraient d’avantages par rapport à ceux du secteur privé. Mathieu Lefèvre, député de la majorité, évoque lui l’“absentéisme” et revendique une plus grande productivité au sein de la fonction publique. Le gouvernement espère réaliser une économie de 1,2 milliard d’euros chaque année. Est-ce un nivellement par le bas ou le secteur privé qui devient la norme ? Thomas Porcher et Lisa Lap précisent que les salariés du privé n’ont fréquemment aucun jour de carence. De surcroît, les données indiquent clairement que l’augmentation des jours de carence ne diminue pas significativement le nombre d’arrêts maladie, et peut même entraîner une prolongation de ceux-ci. Enfin, Thomas Porcher souligne que les fonctionnaires côtoient souvent des personnes malades, âgées ou de jeunes enfants, ce qui les expose davantage au risque de contagion. En fin de compte, cette réforme risquerait de rendre moins attrayant le statut de salarié dans le public par rapport au privé. L’économiste rappelle que si un service public…
La victoire des Dodgers en World Series avait tout : un lancer astucieux, des héroïsmes en fin de match, et un rappel que le sport donne un exemple civique.
Vous êtes passionné par l’univers Pokémon ? Vous allez être stupéfait en découvrant ces créatures animées grâce à l’intelligence artificielle dans la série Realistic Pokémon Wildlife !
La collection d’illustrations « Realistic Pokémon Wildlife » a récemment envahi les réseaux sociaux, captivant des millions de fervents admirateurs de Pokémon et d’art numérique. Cette série populaire réinvente les personnages de l’univers Pokémon en les mettant en scène dans des environnements naturels, donnant aux figures emblématiques de la franchise un réalisme impressionnant. Mais la grande interrogation qui fascine le public est celle-ci : comment ces êtres mythiques, autrefois uniquement animés, ont-ils été reproduits avec un tel niveau de minutie et de crédibilité ? Comment l’IA a-t-elle su insuffler la vie aux créatures Pokémon ? Voici les éléments de réponse à ces interrogations !
L’intelligence artificielle prend de plus en plus d’importance dans le secteur artistique. C’est assurément ce que démontrent la conception de ces créatures Pokémon qui semblent s’animer. Avec des outils reposant sur l’IA, les artistes parviennent à incorporer des détails exceptionnellement réalistes tout en respectant le design original des Pokémon.
Ce travail de reproduction grâce à l’IA a pour but de maintenir les couleurs, les traits distinctifs et les poses qui rendent chaque Pokémon immédiatement identifiable tout en les intégrant dans des paysages naturels frappants, tels que des forêts, des plages ou des montagnes.
Les logiciels de création d’images par IA, à l’instar de Midjourney et Stable Diffusion, ont permis de concevoir des images qui semblent véritablement sorties d’un documentaire animalier. Ils sont fréquemment employés pour obtenir des textures naturelles, comme celles de la fourrure d’Évoli ou de la peau d’un Tortank, et pour simuler des jeux de lumière réalistes qui ajoutent de la profondeur à chaque scène. Ainsi, donner vie aux Pokémon grâce à l’IA devient un véritable jeu d’enfant !
Le réalisme des images générées semble jouer un rôle clé dans le succès viral de cette série sur les Pokémon. En effet, en présentant les Pokémon sous la forme d’animaux sauvages réalistes, cette collection invite les spectateurs à envisager un monde où Pikachu et Salamèche pourraient réellement exister.
Cela réveille un imaginaire d’enfance couplé à une esthétique d’adulte, générant une connexion forte pour les fans de la franchise depuis longtemps. Observer un Léviator émergeant des profondeurs ou un Bulbizarre dans une jungle dense évoque les documentaires de nature, transmettant l’idée que ces créatures pourraient être aussi tangibles que des lions ou des éléphants.
Malgré ses capacités remarquables, la création d’images par IA a également ses limitations. Par exemple, il n’est pas toujours aisé de veiller à ce que les mouvements et l’anatomie d’un Pokémon modélisé de manière réaliste soient conformes à notre vision de ces créatures. Les artistes doivent fréquemment ajuster les résultats manuellement, rectifier les incohérences, et peaufiner les rendus pour atteindre un réalisme satisfaisant. Certains créateurs combinent IA et techniques traditionnelles d’art numérique afin d’affiner leur travail et de garantir que les Pokémon conservent leurs caractéristiques emblématiques.
Je me demande si cette série d’images réalistes de Pokémon réalisées par IA ne va pas ouvrir de nouvelles perspectives pour réimaginer des franchises classiques ? Elle pourrait même influencer des projets officiels ou inspirer des artistes et des studios de jeux à explorer des visuels plus réalistes pour de futures adaptations. L’avenir le dira, mais en tout cas, la série « Realistic Pokémon Wildlife » nous montre que insuffler la vie à nos imaginations comme avec les Pokémon grâce à l’IA est tout à fait réalisable. De quoi réduire les frontières entre le réel et la fiction !
Chaque samedi, Alternatives Economiques vous présente une sélection de livres dignes d’intérêt. Cette semaine, nous vous recommandons : Les valeurs du travail, par Olivier Galland ; Le service public empêché, par Nadège Vezinat ; et Vieux cons. Pistes de conversations pour les générations en transition, par Luc Gwiazdzinski et Gilles Rabin.
Il s’agit d’un thème récurrent de notre époque : évoquer la prétendue crise de la valeur travail sans jamais préciser ce qu’elle impliquerait. Cependant, il existe de nombreuses enquêtes sur les valeurs, incluant plusieurs questions touchant précisément à l’importance que les individus donnent à tel ou tel aspect du travail. En s’appuyant sur ces éléments, le sociologue Olivier Galland propose une réflexion plus approfondie sur nos relations au travail.
Il souligne notamment des relations nationales variées, en classant les pays en trois groupes selon l’importance que leurs citoyens attribuent au travail dans leur vie, à sa dimension vocationnelle et à sa normativité. Ainsi, contre les idées reçues, les citoyens des pays anglo-saxons et asiatiques entretiennent généralement une relation distanciée au travail, ceux de certains pays méditerranéens ou d’Europe de l’Est le perçoivent d’abord comme un investissement matériel, tandis que les Français et les Scandinaves l’envisagent comme une vocation.
De nombreuses autres variables sont examinées, avec un accent particulier sur la situation en France, où l’auteur déconstruit également l’idée reçue d’un désintérêt supposé des jeunes à l’égard du travail.
Igor Martinache
Les valeurs du travail, par Olivier Galland, Coll. Sécuriser l’emploi, Presses de Sciences Po, 2024, 150 p., 9 €.
La demande sociale pour le service public semble plus forte que jamais, mais l’acceptation de le financer semble affaiblie. Pour mieux comprendre la situation, la sociologue Nadège Vezinat commence par définir la notion de service public, soulignant les zones d’incertitude qui persistent concernant son périmètre et sa nature.
Ensuite, elle explique comment le service public est entravé, limité et contesté, du point de vue de ses bénéficiaires, de son personnel et de ses décideurs. Sous l’effet d’un mouvement triple d’européanisation, de marchandisation et de privatisation, qui est lui-même plus complexe qu’il n’y paraît, le service public, malgré la diversité de ses secteurs, est pris dans un cercle vicieux dont il semble urgent de sortir.
Car c’est effectivement la cohésion sociale qui est en jeu. Ce diagnostic précis constitue un bon point de départ pour alimenter le débat public nécessaire.
I. M.
Le service public empêché, par Nadège Vezinat, PUF, 2024, 368 p., 24 €.
Devenir considéré comme de vieux cons aux yeux des jeunes générations : c’est le risque qui nous guette en vieillissant ! Conscients de cette réalité, les deux auteurs, un géographe et un docteur en économie, ne se résignent pas pour autant à renier leur passé d’enfance et d’adolescence vécu entre les années 1960-80, bien avant l’ère d’Internet et des smartphones.
À la manière d’un catalogue à la Prévert, ils partagent leurs souvenirs. Tout y est : des événements marquants (Coupe du monde de football, sécheresse de 1976…), l’impact des pratiques religieuses, les longs repas familiaux, les séries télévisées, les objets iconiques, la R5 et compagnie.
Bien que l’un soit originaire de Lorraine et l’autre de Bretagne, c’est d’une France commune qu’ils parlent. Un sentiment renforcé par leur choix de passer sans transition d’un « je » à l’autre. Si tout cela évoque des images d’Épinal et de la nostalgie, ils ne tombent pas pour autant dans le « c’était mieux avant ». C’était simplement différent, estiment-ils. À tel point qu’il est possible de mesurer de manière implicite les bouleversements causés par la mondialisation, l’expansion de la société de consommation, l’urbanisation, etc.
Sylvain Allemand
Vieux cons. Pistes de conversations pour les générations en transition, par Luc Gwiazdzinski et Gilles Rabin, Fyp, 2024, 224 p., 21 €.
Ou du moins, c’est ce qu’affirme un chercheur controversé de Stanford, qui constate que les derniers systèmes ont, contre toute attente, maîtrisé une compétence cognitive de haut niveau.
Neuf ans plus tard, Trump est à portée d’un autre mandat alors que les technocrates luttent pour le contenir.
Alors que les gens se donnent à fond dans leurs meilleurs costumes d’Halloween référentiels, des questions sur le racisme et la misogynie refont surface.
Un récapitulatif des meilleurs films d’horreur britanniques, des comédies classiques comme “Shaun of the Dead” aux cauchemars plus récents comme “Starve Acre”.
L’auteur kényan, décédé en 2019, a sans pitié démoli les clichés de l’écriture sur le continent. Son œuvre est aussi pertinente que jamais.
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