L’entreprise norvégienne blâmée pour les problèmes de voiture à hydrogène en Californie
Une affaire de fraude civile révèle que les stations de ravitaillement en hydrogène promues par Toyota, Shell et Chevron n’ont jamais fonctionné au départ.
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NeuroFlash est un outil de rédaction utilisé par des experts en marketing, des écrivains et des responsables de contenu. Nous avons analysé son efficacité en termes de technologie d’IA.
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L’histoire unique de El Museo lui a permis d’être à l’avant-garde de ce qui est désormais plus largement accepté comme la raison d’être des musées.
Nvidia doit se préparer, car Amazon s’engage également dans la conception de puces alimentées par l’IA. Une stratégie qui va permettre au géant du commerce en ligne de gagner en autonomie. Explications !
Amazon s’apprête à défier le marché des puces d’intelligence artificielle avec Trainium 2, sa nouvelle génération de puces spécialisées. Cette démarche représente un tournant stratégique pour diminuer la dépendance d’Amazon Web Services (AWS) à l’égard de Nvidia, le leader de cette industrie. Voici quelques éléments concernant cette nouvelle puce IA développée par Amazon qui risque de transformer le paysage !
Le développement de Trainium 2, la puce IA d’Amazon, est piloté par Annapurna Labs, une filiale d’Amazon dédiée à la conception de semiconducteurs. Depuis son acquisition en 2015, cette division est essentielle pour les avancées technologiques matérielles d’AWS. La puce, qui est conçue pour l’entraînement de modèles d’IA à grande échelle, devrait être officiellement révélée le mois prochain.
Des acteurs clés comme Anthropic, une startup en IA soutenue par Amazon, testent déjà Trainium 2. L’objectif d’AWS est explicite : fournir une solution à la fois puissante et économique pour rivaliser avec les GPU de Nvidia. Dave Brown, vice-président d’AWS, souligne que « il est bénéfique d’avoir une alternative ». Il précise également qu’AWS restera un partenaire de choix pour les solutions Nvidia.
Amazon souligne déjà les bénéfices de ses puces actuelles, notamment Inferentia. En effet, elles génèrent des réponses à partir de modèles IA pour un coût 40 % inférieur aux solutions habituelles. Trainium 2 promet d’étendre cette stratégie, offrant aux entreprises la possibilité d’accéder à une puissance de calcul abordable.
Dans le but d’accroître l’usage de ses puces, AWS a lancé une initiative ambitieuse. L’entreprise envisage de distribuer gratuitement 110 millions de dollars en crédits aux chercheurs en IA intéressés par ses solutions. Cette initiative a pour but d’accroître la notoriété de ses technologies au sein de la communauté scientifique. C’est également un excellent moyen de prouver leur efficacité face à Nvidia.
Avec Trainium 2, Amazon se positionne comme un acteur redoutable dans la compétition des puces IA. Cette initiative a le potentiel de réorganiser un marché largement dominé par Nvidia. Pour les entreprises et chercheurs, cette puce IA d’Amazon constitue une option très accessible pour tirer parti de l’intelligence artificielle. Affaire à suivre…
Aix-en-Provence offre une variété de formations spécialisées en Intelligence Artificielle pour les professionnels désirant approfondir leurs connaissances. Des établissements tels que Ynov Campus et l’IA School, ainsi que le réputé campus thecamp, proposent des programmes allant du Bachelor en Data Science au MBA en Big Data. Explorez les options disponibles, les conditions et les lieux où vous pouvez suivre ces formations certifiantes pour booster votre parcours professionnel dans le domaine de l’IA.
Située dans le sud de la France, Aix-en-Provence se distingue par son attrait mais aussi par son émergence en tant que leader dans le secteur de l’Intelligence Artificielle. La ville abrite plusieurs institutions prestigieuses qui offrent des formations ciblées, adaptées aux besoins croissants des entreprises pour qui l’IA est devenue un facteur clé de développement. Que vous soyez intéressé par des programmes courts ou des parcours plus longs, Aix-en-Provence dispose d’une gamme d’options à même de séduire tous les niveaux de compétences.
Opter pour Aix-en-Provence pour se former en Intelligence Artificielle, c’est profiter d’un environnement d’apprentissage de premier ordre, soutenu par des professionnels du secteur. Les formations sont élaborées pour vous doter des outils les plus avancés et tirer parti du potentiel des technologies telles que ChatGPT. Que vous aspiriez à progresser dans la recherche, le développement de produits ou le management, les compétences obtenues vous ouvriront la porte à de nombreuses possibilités professionnelles.
L’IA School propose à Aix-en-Provence et Marseille trois parcours professionnalisants qui intègrent Big Data, Data Science et Management de l’IA. Ces cursus, allant du Bachelor aux formations supérieures, visent à former des professionnels compétents et adaptables aux nouveaux métiers de l’industrie technologique. Cet établissement met l’accent sur le Management et l’aspect technique au cœur de ses programmes, garantissant une immersion complète dans le monde de l’intelligence artificielle.
Situé à Aix-en-Provence, thecamp se démarque comme un acteur essentiel en matière d’innovation dans la région euroméditerranéenne. Ses séminaires et formations en IA enrichissent l’écosystème local, facilitant les échanges entre professionnels et experts tout en explorant les applications pratiques de l’IA. Les infrastructures de thecamp, comme le Fablab, offrent également un cadre idéal pour tester et innover.
Les gouvernements ayant suivi Emmanuel Macron ne se sont que peu engagés dans des nationalisations. Dès lors, lorsque le ministre de l’Économie reprend le capital d’une société privée, cela signifie que le sujet revêt une certaine importance. Au début de novembre, le responsable de Bercy, Antoine Armand, a donc révélé l’achat de 80 % du capital d’ASN, avec la perspective d’atteindre, à terme, 100 %. La raison avancée : l’entreprise est « essentielle pour notre souveraineté ».
Moins connue du grand public, la société joue pourtant un rôle dans notre quotidien. ASN, pour Alcatel-Submarine-Network, est une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication, l’installation et l’entretien de câbles sous-marins. Se classant parmi les leaders mondiaux du secteur, ASN a posé plus de 750 000 km de câbles sous-marins. En d’autres termes, une part significative du trafic Internet transite par une infrastructure qu’elle a déployée et maintenue.
La décision de nationaliser cette société, qui emploie 2 400 salariés, dont 1 300 en France principalement sur le site de Calais, s’est imposée car le suédois Nokia cherchait à s’en défaire. Mais cela souligne surtout que le secteur des câbles sous-marins est devenu un enjeu stratégique.
Ironiquement, c’est le président actuel de l’Elysée qui avait permis en 2015 la vente d’Alcatel-Lucent, la maison mère d’ASN, à Nokia, lorsqu’il occupait le ministère de l’Économie. Cet épisode avait précipité la chute de l’ancien conglomérat industriel omniprésent, Alcatel, dans l’Hexagone. Bien que la sensibilité et l’importance stratégique des câbles sous-marins et des réseaux télécoms ne soient pas nouvelles, elles semblent récemment acquises par les décideurs politiques. Mieux vaut tard que jamais.
ASN est l’un des grands noms de l’industrie discrète des câbles sous-marins. L’entreprise contrôle environ un tiers du marché mondial, suivie de près par l’américain Subcom, le japonais NEC et le chinois Hengtong. Le secteur français est d’ailleurs relativement solide, avec Orange Marine, la filiale du fournisseur de télécommunications, qui possède plusieurs navires câbliers aptes à poser et entretenir de longs réseaux de fibres optiques au fond des mers.
Ce domaine est crucial pour le fonctionnement d’Internet, ainsi que pour tous les dispositifs connectés (nos smartphones et ordinateurs bien sûr, mais aussi les véhicules, les systèmes d’information d’un certain nombre d’entreprises, etc.) étant donné que 99 % du trafic de données passe par ces quelque 500 câbles qui traversent la planète.
Les grandes entreprises numériques américaines ne s’y sont pas trompées, car depuis près d’une décennie, elles investissent massivement dans ces autoroutes d’Internet. Elles passent ainsi des commandes à des sociétés comme ASN pour la fabrication, la pose et l’entretien de cette infrastructure sur laquelle reposent de plus en plus de systèmes dans nos économies et sociétés.
« Depuis 2015-16, on observe une montée en puissance des grandes entreprises technologiques américaines dans la gestion des câbles sous-marins, mais elles ont également modifié le modèle économique du secteur, note Ophélie Coelho, chercheuse indépendante en géopolitique du numérique. Alors que les câbles transocéaniques étaient auparavant soutenus par des consortiums d’entreprises, Google est devenu le premier acteur capable de financer intégralement une telle installation. »
A quelques centaines de millions de dollars le coût d’un câble transatlantique, peu d’entités peuvent se permettre de s’engager seules dans une telle dépense. Les géants du contenu comme Google, Meta (la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp), Amazon ou Microsoft s’efforcent d’accroître leur contrôle sur l’écosystème numérique en ne se limitant pas aux logiciels ou plateformes, mais en incluant également les centres de données et le réseau. Cela relègue de plus en plus les fournisseurs d’accès Internet (comme Orange ou SFR) à un rôle secondaire, puisqu’ils ne disposent que d’une part minime du réseau.
Bien que les entreprises qui financent et exploitent ces câbles soient celles qui exercent un contrôle, la société responsable de la fabrication de la fibre optique, de son installation et de son entretien demeure un maillon essentiel. Un rappel de la matérialité de nos usages numériques : l’activité de Google & Co dépend des navires câbliers d’ASN et de ses concurrents.
Voilà pourquoi cette entreprise revêt un caractère stratégique.
« Nous avons tendance à sous-évaluer l’importance des nœuds stratégiques dans la chaîne de dépendance numérique, ajoute Ophélie Coelho, auteur de Géopolitique du numérique (Editions de l’Atelier, 2023). Câbles sous-marins, réseaux terrestres, centres de données, mais aussi tout l’aspect logiciel et interface, il est crucial d’évaluer cette dépendance à différentes technologies et entreprises à travers ces couches. Si nous dépendons de certaines couches technologiques, nous dépendons aussi de la politique et de la stratégie de l’entreprise ainsi que de l’État qui soutient celle-ci. Cela influence les orientations politiques, économiques et réglementaires. Ces dépendances déséquilibrent les rapports de force quand il s’agit d’imposer, par exemple, des normes numériques ou peuvent être mises en concurrence avec d’autres négociations concernant le GNL ou la défense de l’OTAN. »
L’analyse globale de cette chaîne de dépendance numérique révèle que la France et l’Europe sont largement dépendantes des grandes entreprises américaines, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Logiciels, plateformes, centres de données… : les propriétaires et gestionnaires de ces technologies sont majoritairement américains.
La production et la pose de câbles sous-marins constituent ainsi l’un des rares domaines du numérique où la France et l’Europe possèdent un acteur de premier plan. « Contrôler une entreprise comme ASN donne à la France un levier de pouvoir lors de négociations avec d’autres puissances », affirme Ophélie Coelho.
Il est important de noter que la France occupe une position unique dans la géographie des réseaux Internet. Le pays se révèle être un point de connexion significatif entre le Vieux Continent et les Etats-Unis, avec plusieurs câbles qui arrivent sur la côte atlantique. De plus, Marseille se classe parmi les grands hubs mondiaux des routes de l’Internet avec environ une quinzaine de câbles reliant l’Europe à l’Afrique, au Moyen-Orient et à l’Asie. En nationalisant ASN, la France préserve cet avantage précieux et rare au sein de l’écosystème numérique.
« Les impôts représentent le coût d’une société civilisée », déclarait Henry Morgenthau, ministre des Finances de Franklin D. Roosevelt en 1937. « Trop de citoyens aspirent à une civilisation à bas prix », ajoutait-il. Une réflexion prémonitoire sur notre situation budgétaire actuelle.
Malheureusement, c’est la conclusion que l’on peut tirer de la récente séquence à l’Assemblée nationale. Rappelons les événements. La politique macroniste a entraîné un glissement considérable de nos finances publiques et le gouvernement souhaite y remédier par un budget d’austérité qui mise trop sur la réduction des dépenses, nuisant ainsi à l’activité et à l’emploi.
<p Lors des travaux de la commission des Finances, puis en assemblée plénière, la gauche a réussi à faire adopter des amendements permettant un double rééquilibrage : des recettes fiscales additionnelles, basées sur une justice fiscale accrue.
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Dans cet ensemble de mesures, seuls les très riches et les grandes entreprises étaient ciblés. Mentionnons la taxation des biens des ultrariches, l’augmentation des impôts sur les revenus du capital, y compris une contribution exceptionnelle sur les dividendes versés par les sociétés du CAC 40.
Les grandes entreprises faisaient face à une imposition sur les superprofits et à une régulation de l’une de leurs principales niches fiscales, le régime mère-fille qui permet d’exonérer une partie des paiements des filiales à leur société mère. Il faut également ajouter une augmentation de la taxe sur les transactions financières et un retour progressif des impôts de production pour les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse un milliard d’euros.
L’Assemblée visait donc à maîtriser le déficit budgétaire par le prisme de la justice fiscale. Cela était inacceptable pour le gouvernement. Charles de Courson, rapporteur du budget, avait néanmoins évalué à 12 milliards le montant des recettes supplémentaires résultant des mesures adoptées, alors que Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, l’a estimé à 35 milliards, qualifiant cela de « budget Frankenstein ». La justice fiscale est perçue comme un monstre.
Le bloc des droites, allant de la macronie au Rassemblement national, a formé un front antigal pour rejeter toutes ces propositions. Le débat se déplacera au Sénat puis reviendra à l’Assemblée, avec de fortes chances de se conclure par un 49-3.
À l’heure actuelle, le RN opte pour un soutien sans implication au gouvernement. Comme l’évoque le philosophe Michel Feher, cela constitue plus qu’une simple étape vers un gouvernement commun. Ce sera l’héritage politique d’Emmanuel Macron.
Les deux sujets étaient indissociables. Conduites en simultané, les discussions entre les partenaires sociaux concernant l’assurance chômage et l’emploi des seniors ont abouti, le 14 novembre dernier, à un compromis nécessitant l’approbation de chaque organisation syndicale et patronale.
Il convient de souligner que le texte relatif à l’emploi des seniors était particulièrement attendu. En effet, ce sujet avait permis au gouvernement Attal de reprendre la main sur l’assurance chômage. Les partenaires sociaux avaient convenu en novembre 2023 d’un certain nombre de règles, tout en demandant qu’un accord spécifique soit établi pour l’emploi des seniors.
L’exécutif en a alors profité pour reprendre le contrôle – un comportement devenu habituel depuis 2019 – en rendant les conditions d’indemnisation des chômeurs beaucoup plus strictes. La réforme a finalement été abandonnée le 30 juin, au soir du premier tour des élections législatives.
Le gouvernement Barnier a remis les pendules à l’heure et a demandé aux partenaires sociaux de repartir du texte de novembre 2023. La mesure phare, qui bénéficie le plus aux salariés âgés, concerne l’élargissement de l’accès à la retraite progressive. Une victoire politique significative après la phase difficile entourant la réforme des retraites.
Encore peu connue et peu utilisée – un peu plus de 30 000 travailleurs en profitaient en 2020 – cette mesure permet aux salariés, agents de la fonction publique et travailleurs indépendants ayant validé 150 trimestres, de réduire leur charge de travail de 40 % à 80 % tout en combinant une part de leur salaire et de leur retraite. Pendant cette période, le travailleur continue d’accumuler des droits à la retraite, qui seront recalculés au moment de son départ définitif.
Grâce à cet accord, il sera possible d’y faire appel dès 60 ans, ce qui n’était pas prévu auparavant. Précédemment, ce dispositif n’était accessible que deux ans avant l’âge légal de la retraite. La limite de 64 ans signifie qu’à terme, il aurait fallu attendre 62 ans pour soumettre une demande à l’employeur.
Jusqu’à présent, le faible taux de demande de retraite progressive s’expliquait en partie par le fait que la direction de l’entreprise pouvait s’y opposer. Les syndicats ont souhaité que cela devienne un droit opposable. Cependant, le patronat n’a pas accepté cette avancée. En revanche, à partir de demain, les employeurs devront justifier par écrit leur refus, et le salarié aura la possibilité de faire appel au CSE (Comité social et économique) de sa structure.
Un autre progrès significatif est que l’emploi des seniors devra désormais être l’objet d’une négociation obligatoire dans les branches et les entreprises. De plus, le rendez-vous de carrière de 45 ans sera renforcé.
Plus controversée est la création du « CDI seniors », récemment renommé « CDI de valorisation de l’expérience ». À la demande du patronat, ce contrat ciblera les demandeurs d’emploi de 60 ans et plus. Si un employeur recrute un senior, il pourra mettre fin au contrat lorsque le salarié atteindra l’âge de départ à la retraite à taux plein (c’est-à-dire lorsqu’il remplit les deux critères : âge légal et nombre de trimestres nécessaires).
Cela implique que le salarié devra fournir à l’employeur une date de départ, même s’en théorie, il peut continuer à travailler jusqu’à 70 ans, âge auquel il sera mis à la retraite d’office.
Ce nouveau dispositif pourrait créer des difficultés pour les seniors qui souhaitent surpasser leurs droits « de base » et surcotiser pour obtenir une pension plus élevée. Un senior se retrouvant sans emploi à 64 ans, ayant tous ses trimestres, n’aura d’autre choix que de partir à la retraite ou de tenter de retrouver un emploi, ce qui est complexe à cet âge. De plus, il ne pourra plus compter sur le filet de sécurité de l’assurance chômage, qui cesse de l’indemniser dès qu’il atteint l’âge du taux plein (une règle toujours en vigueur aujourd’hui). La date butoir pour le CDI senior complique davantage la gestion de la fin de carrière pour les salariés.
Les organisations patronales, Medef et U2P, ont cependant accepté de renoncer à l’exonération de cotisations chômage patronales qu’elles revendiquaient pour les CDI seniors. Cette demande sera réexaminée ultérieurement, idéalement après évaluation du dispositif, au plus tôt en 2027.
Cet accord national interprofessionnel relatif à l’emploi des seniors devrait être ratifié par la plupart des organisations. Seules la CGT (côté salarié) et la CPME (côté patronal) semblent, pour l’instant, opposées. Cependant, ce texte engendrera des dépenses. À lui seul, l’élargissement de la retraite progressive coûtera près de 400 millions d’euros par an.
Dans un contexte budgétaire où le gouvernement exige des économies, les regards se tournent donc, sans surprise, vers l’assurance chômage. D’autant plus que la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a sollicité 400 millions d’euros supplémentaires de la part des partenaires sociaux, par rapport à la situation actuelle.
Le compromis atteint concernant l’assurance chômage, qui ne devrait pas être signé par la CGT et la CFE-CGC, devrait à terme engendrer 1,7 milliard d’euros d’économies annuelles en rythme de croisière, bien que toutes les mesures n’aient pas encore été précisément évaluées.
Quelle est la teneur de cet accord ? Tout d’abord, les employeurs obtiennent une réduction de leur cotisation chômage, attendue depuis longtemps. Celle-ci passera à partir de janvier 2025 de 4,05 % à 4 %. Parallèlement, les syndicats de salariés obtiennent un assouplissement des conditions d’accès à l’assurance chômage pour les primo-entrants et les saisonniers, qui devront avoir travaillé 5 mois, au lieu des 6 requis pour les autres chômeurs, afin de bénéficier d’indemnisation.
Pour le reste, le texte limite pour les créateurs et repreneurs d’entreprise la possibilité de cumuler allocations chômage et revenus non-salariés. Il contient également une mesure technique qui mensualisera les allocations pour tous les chômeurs sur une période de 30 jours, même pour les mois de 31 jours. Ce qui réduit mécaniquement les allocations. Ces deux modifications représentent les principales économies prévues.
S’ensuivent les nouvelles dispositions visant les travailleurs frontaliers. Conformément à un accord européen de réciprocité, les travailleurs résidant en France et perdant leur emploi en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Luxembourg ou en Suisse sont pris en charge par l’assurance chômage française. Inversement, les résidents de ces pays, licenciés en France, sont couverts par leur propre régime. À chaque fois, le pays d’emploi s’engage à reverser le montant des allocations au pays de résidence, dans la limite de cinq mois.
Cependant, le différentiel salarial entre les différents pays, par exemple à Mulhouse (France) et à Bâle (Suisse), désavantage l’assurance chômage française (Unédic). Au total, le surcoût engendré par les demandeurs d’emploi frontaliers a atteint 800 millions d’euros l’an dernier. En France, un allocataire perçoit en moyenne 1 265 euros, alors que cela fait plus du double (2 600 euros) pour ceux ayant travaillé en Suisse et 1 780 euros pour ceux ayant un contrat au Luxembourg. Ces deux nations représentent près de 90 % des indemnisations des frontaliers.
L’accord entre partenaires sociaux renforce les conditions pour les travailleurs frontaliers. Un coefficient sera appliqué pour ajuster leurs allocations en fonction des disparités de niveau de vie entre chaque pays. Le texte prévoit également que ces travailleurs bénéficieront d’un meilleur « suivi et accompagnement » par France Travail. Une renégociation plus globale de cet accord de réciprocité est souhaitable. Toutefois, les discussions sont dans l’impasse et la continuelle évolution des institutions européennes complique la situation.
Les demandeurs d’emploi seniors ne seront pas en reste. En effet, toutes les filières dites « seniors » seront repoussées de deux ans pour s’aligner sur la retraite à 64 ans. Actuellement, dès 53 ans, un chômeur peut prétendre à une indemnisation prolongée (22,5 mois, contre 18 mois pour les autres). Il devra à présent attendre 55 ans.
Quant aux chômeurs qui, dès 55 ans, avaient droit à une allocation de 27 mois, ils devront désormais patienter jusqu’à 57 ans. Le maintien des droits des demandeurs d’emploi jusqu’à l’âge de la retraite à taux plein sera également progressivement reculé. Seule (petite) compensation, la dégressivité des allocations sera assouplie : elle ne sera plus appliquée qu’à partir de 57 ans, et non dès 55 ans comme c’est le cas actuellement.
Ces durcissements ne sont pas bien accueillis. Le marché de l’emploi commence à se bloquer, et les plans sociaux se multiplient. Ils risquent d’aggraver la situation des « ni en emploi ni à la retraite » et n’auront probablement pas d’impact significatif sur le taux d’emploi des seniors en France.
L’administration Biden s’est concentrée sur les entreprises chinoises développant des modèles d’IA de pointe, mais Donald Trump pourrait adopter une approche beaucoup plus large.
Après avoir dépensé plus de cent millions de dollars pour aider Trump à être élu, Musk est sur le point de gagner beaucoup plus.
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