La démocratie directe peut-elle sauver les droits à l’avortement ?
Les électeurs modifient leurs constitutions d’État pour protéger la liberté reproductive—et découvrent les limites de ces mesures à l’ère post-Dobbs.
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COVID-19 – Le 26 août, lors d’une conférence de presse sur la situation sanitaire liée au Covid-19 en France, Olivier Véran avait rappelé “l’importance fondamentale de vacciner les femmes enceintes, quel que soit le terme, pour protéger les bébés”. Quatre mois plus tard, ce lundi 27 décembre, lors de nouvelles annonces sanitaires face à l’explosion des cas et la montée en puissance du variant Omicron, le ministre de la Santé a de nouveau exhorté les femmes enceintes à se faire vacciner. “On a un sujet avec les femmes enceintes, qui parfois ne se font pas vacciner parce qu’elles ont peur pour leur petit, ou parfois elles sont mal conseillées, mal orientées. Je refais passer le message, j’ai promis aux équipes de réanimation de le faire passer: les équipes à Paris ou ailleurs qui ont des femmes enceintes qui ont fait des Covid graves, parfois avec des conséquences pour le fœtus, pour le nourrisson et pour la mère, ce sont des situations de vie absolument terribles pour des soignants, même les plus expérimentés, et surtout pour les familles concernées, donc vraiment le message: n’hésitez pas à vous faire vacciner si vous êtes enceinte, c’est plus que possible, c’est recommandé”, a insisté Olivier Véran (à écouter dans la vidéo ci-dessous). Les grossesses plus souvent perturbées par le Covid Une étude française relayée le 14 décembre par les hôpitaux de Paris (AP-HP) démontre par ailleurs que les grossesses sont plus souvent perturbées par le Covid, avec notamment plus de risques de naissances prématurées. “Nous avons observé des liens entre un diagnostic de Covid-19 et plusieurs morbidités maternelles (dont) des naissances prématurées, des pré-éclampsies (élévation de la tension artérielle associée à une hausse des protéines dans les urines, NDLR), des hémorragies au moment de l’accouchement et des naissances par césariennes”, résume cette étude publiée fin…
Sean Anthony Eddy via Getty ImagesLe Covid-19 accroît le risque d’enfant mort-né, selon cette étude (Photo d’illustration par Sean Anthony Eddy via Getty Images) COVID – Le risque d’enfant mort-né est environ deux fois plus élevé pour les femmes enceintes ayant le Covid-19 que pour celles n’ayant pas contracté la maladie, selon une vaste étude des autorités sanitaires américaines publiée vendredi. Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont analysé plus de 1,2 million d’accouchements entre mars 2020 et septembre 2021, à partir d’une base de données d’hôpitaux. L’agence de santé publique considère un enfant mort-né à partir de la 20ème semaine. En général, les enfants mort-nés étaient rares (0,65% des naissances, soit environ 8150). Mais le risque relatif d’enfant mort-né était 1,90 fois plus élevé chez les femmes atteintes du Covid-19. Concrètement, sur cette période, 1,26% des naissances étaient un enfant mort-né pour les femmes ayant contracté le Covid-19, contre 0,64% pour les autres. Encore plus de risques avec le variant Delta Le variant Delta a par ailleurs accru ce risque, ont noté les CDC, qui ont analysé les périodes avant et après que ce variant soit devenu dominant dans le pays, en juillet 2021. Par rapport aux femmes non infectées, le risque était ainsi accru de 1,47 pour les mères positives au Covid-19 durant la période pré-Delta, et de 4,04 une fois le variant majoritaire. “Des études supplémentaires sont nécessaires pour examiner le rôle des complications maternelles liées au Covid-19 sur le risque d’enfant mort-né”, ont écrit les CDC. Une diminution du flux sanguin vers le placenta en cause? Certaines études ont par le passé suggéré que la cause soit notamment une inflammation et une diminution du flux sanguin vers le placenta. L’étude des CDC est la plus importante ayant démontré le lien entre enfants mort-nés et Covid-19…
WARSAW MUMMY PROJECTEn passant la momie au rayon X les scientifiques polonais ont découvert un foetus. MOMIE – Des archéologues polonais pensaient scanner la momie d’un ancien prêtre égyptien. Mais quand les images de la radiographie de l’abdomen arrivent, elles révèlent un résultat inattendu: aux rayons X apparaissent des petits os appartenant à un fœtus. Des chercheurs de l’Université de Varsovie ont déclaré jeudi 29 avril avoir découvert une momie égyptienne enceinte, le premier cas du genre au monde, en effectuant des radios sur les restes vieux de 2000 ans, conservés au Musée national de Varsovie. “Mon mari Stanislaw, égyptologue, et moi-même, en examinant des images radiographiques, avons remarqué dans le ventre de la femme décédée quelque chose de familier pour les parents de trois enfants – un petit pied!”, a indiqué aux journalistes Marzena Ozarek-Szilke, anthropologue et archéologue à l’Université de Varsovie. Une analyse plus approfondie a révélé la présence d’un fœtus entier. Selon les scientifiques travaillant sur un projet autour de la momie de Varsovie, la femme avait entre 20 et 30 ans et était enceinte de 26 à 30 semaines au moment de sa mort. “Nous ne savons pas pourquoi le fœtus n’a pas été sorti du ventre de la défunte lors de la momification”, a reconnu M. Wojciech Ejsmond de l’Académie polonaise des Sciences, qui participe à ce même projet. “Cette momie est vraiment unique. Nous n’avons pas été en mesure de trouver des cas similaires. Cela signifie que notre momie est la seule reconnue au monde avec un fœtus”, a-t-il déclaré. Mme Ozarek-Szilke a émis l’hypothèse qu’il y avait peut-être eu un effort pour “camoufler la grossesse… ou, peut-être, cela avait une certaine signification liée aux croyances et à la renaissance dans l’au-delà”. Nouvelles possibilités de recherche sur la grossesse dans les temps anciens Sur la base…
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