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Odyssey, une entreprise innovante dans le domaine de l’IA générative, propose une idée surprenante : installer des caméras sur le dos des individus pour capturer le monde qui les entoure. Le but ? Entraîner des modèles d’IA capables de simuler des environnements virtuels d’une réalisme époustouflant.
Créée par Oliver Cameron et Jeff Hawke, anciens spécialistes de la conduite autonome, Odyssey déploie un système de capture de pointe. Ce dispositif, pesant environ 11 kg, est muni de six caméras, de détecteurs lidar et d’une unité de mesure inertielle. Il peut filmer des scènes à 360 degrés, en intégrant des métadonnées précises sur la profondeur physique de chaque composant. L’objectif est de récupérer des détails complexes et fidèles de l’environnement.
Mais pourquoi fixer ces caméras sur le dos des gens ? Odyssey cherche à collecter des informations visuelles pour les fournir à ses algorithmes d’IA. Ces algorithmes peuvent alors produire des reconstructions numériques de lieux réels. Le programme combine des paysages variés tels que des forêts, des plages ou même des glaciers. Cela évoque un Street View de Google, mais enrichi de données pour un rendu cinématographique.
La vision d’Odyssey est de donner aux cinéastes, développeurs de jeux et créateurs de contenu visuel des outils sans précédent. Les modèles d’IA conçus par la société ont la capacité de générer des éléments visuels, tels que l’éclairage et la géométrie des objets. Ils permettent ainsi de concevoir des mondes virtuels réalistes, où chaque détail est pensé pour garantir une immersion totale. Bien que les modèles actuels aient certaines limites, Odyssey espère les étendre grâce à une collecte massive de données.
L’ambition d’Odyssey ne passe pas inaperçue. La start-up vient de récolter 18 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A. Dirigé par EQT Ventures, ce tour a également vu l’implication de GV et Air Street Capital. Avec ce financement, Odyssey atteint un total levé de 27 millions de dollars. Les fonds seront utilisés pour intensifier la collecte de données en Californie, avec une expansion prévue vers d’autres États et même d’autres nations.
Cependant, l’expansion d’Odyssey soulève des interrogations, notamment sur la vie privée. Le projet Street View de Google a déjà engendré des controverses en capturant des images de lieux publics sans le consentement des passants. Odyssey devra donc veiller à respecter des normes strictes en matière de protection des données. Des dispositifs de sécurité et des protections seront essentiels pour éviter de commettre les mêmes erreurs.
Odyssey est convaincue que l’avenir de l’IA générative repose sur une captation de données réaliste et immersive. « Générer des mondes vibrants et dignes d’Hollywood sera impossible sans une importante quantité de données 3D », déclare la société. En simplifiant la création de films et de jeux, Odyssey aspire à transformer l’industrie du divertissement.
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