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Le jour où j’ai collé ma part de pizza sur le masque d’un flic

Ça s’est passé un samedi, au marché de Talensac où j’ai mes habitudes. En revenant d’une brocante vers 12h30, je m’arrête acheter une part de pizza à un stand situé près de l’entrée nord. Il y avait à l’époque un sens de circulation à respecter à cause de la crise sanitaire. J’ai le malheur de repartir par l’entrée et ça déplait au vigile qui insiste pour que je revienne sur mes pas. Je lui fais part de mon incompréhension puis face à son excès de zèle, j’évoque un comportement fasciste. Là, un policier municipal sort d’un recoin. La trentaine, chauve, trapu. Il annonce qu’il a tout suivi et que je suis en état d’arrestation. Je réponds un peu stupéfait que je ne vois pas pourquoi et je marche en direction de mon vélo. Alors que je commence à partir, les deux hommes me rattrapent et me coincent contre un mur, mon vélo entre eux et moi. Je leur demande de garder leur distance. Le policier me reproche d’avoir enlever mon masque, je lui explique que c’est compliqué de le garder pour manger. Après deux coups d’œil de chaque côté, il me met une manchette sur le bras droit. Ma part de quatre saisons tombe. Choqué, je commence à gueuler. Puis je ramasse ce qu’il reste de mon repas, plein de graviers, et je le colle sur le masque du policier. Il me fait illico une prise de judo pendant que le vigile balance mon vélo. Je suis plaqué au sol, un bras menotté jusqu’au sang. Sans me débattre, je pèse de tout mon poids, ce qui les oblige à me porter jusqu’à la voiture de patrouille. En voyant que je saigne, la collègue du policier qui a fait tomber ma pizza l’engueule. Quand il enlève son masque pour se nettoyer,…