Devrait-on que l’Inde parle une seule langue ?
En Inde, l’un des pays les plus polyglottes du monde, le gouvernement souhaite que plus d’un milliard de personnes adoptent l’hindi. Un chercheur pense que ce serait une perte.
En Inde, l’un des pays les plus polyglottes du monde, le gouvernement souhaite que plus d’un milliard de personnes adoptent l’hindi. Un chercheur pense que ce serait une perte.
En avril, la star de House of the Dragon, Abubakar Salim, a sorti Tales of Kenzera : Zau. Il a déjà une idée pour un suivi afro-cyberpunk, il doit juste surmonter les obstacles de financement et les trolls de YouTube pour le réaliser.
Leur version de “Cendrillon” ou “Raiponce” pourrait être perturbante. Mais transformer l’Allemagne en une nation unifiée, croyaient-ils, signifiait déterrer sa culture authentique.
Longtemps cantonné au folklore forcément régionaliste, regardé de haut par les autres instrumentistes au sein des conservatoires français, l’accordéon connaît un regain de popularité qui ne se dément pas depuis 1981. Voilà un legs indéniable de la gauche au pouvoir.
Quand on évoque le nord de la France, le commun des mortels n’a souvent à l’esprit que quelques blagues nazes du film Bienvenue Chez Les Ch’tis, le mauvais temps, le carnaval de Dunkerque, la braderie de Lille et la détresse des migrants à Calais. Pourtant, le Nord-Pas-de-Calais, récemment renommé Hauts-de-France depuis la fusion administrative avec nos cousins Picards, c’est bien davantage que ces quelques clichés qui -s’ils sont loins d’être anecdotiques- ne représentent qu’une infime partie de la diversité de cette région au faible attrait touristique estival. Entre 2017 et 2020, le photographe Romain Ruiz a sillonné de long en large ce territoire au passé industriel et minier pour tenter d’en capter la richesse, la diversité et sa lumière qu’il trouve si particulière. Né vers Valenciennes, Romain quitte très vite avec ses parents la petite ville de Saint-Saulve pour la Champagne-Ardenne. Il y revient ponctuellement pour y voir sa famille restée là-bas. N’avoir été que de passage dans sa région natale lui donne envie de s’y reconnecter. Il commence donc à photographier tout ce qu’il voit dans ces rues si familières. Il se met également à écumer les groupes Facebook sobrement appelés « Idées de sorties dans le Nord Pas-de-Calais » pour y découvrir une multitude de rassemblements locaux, de foires aux manèges, de fêtes médiévales cheloues présidées par des confréries locales dans des villages perdus entre deux terrils auxquels il va consacrer pas mal de son temps libre. De la fête des Louches de Comines à la fête de la Dinde à Licques, il se met alors à photographier avec beaucoup de bienveillance des évènements qui n’étaient « généralement couverts que par des photographes municipaux, qui eux connaissaient par cœur ce qu’ils voient, au point d’en être blasés et de ne pas se rendre compte de la chance qu’ils…
C’est un dimanche matin et ma voiture est le seul véhicule à rouler vers Săpânța, petit village roumain près de la frontière avec l’Ukraine. Săpânța a acquis une certaine renommée grâce à son cimetière très particulier, universellement connu sous le nom de « Joyeux cimetière » : un lieu plein de croix de bois hautes en couleurs et de tombes aux épitaphes humoristiques évoquant les défunts. Une voiture de la police aux frontières est garée là, discrètement, sur une petite route secondaire, comme pour me rappeler que les activités de peintre sur croix et de trafiquant de cigarettes sont les deux seuls moyens de faire un peu d’argent dans ce trou perdu. Le Joyeux cimetière n’est pas seulement une fantaisie visuelle. C’est également le symbole de la manière unique et philosophique dont on célèbre le chagrin à Săpânța. Ici, à l’extrême nord de la Roumanie, la mort et la joie marchent main dans la main, et les funérailles se célèbrent par la danse et la poésie. Pour mieux comprendre ces pratiques, je décide de me rendre sur place pour l’enterrement d’un jeune garçon du coin, décédé peu de temps auparavant à l’âge de 19 ans. À Săpânța, on conserve les morts pendant trois jours dans une pièce de la maison spécialement préparée pour ça. PHOTO : SILVIU GHEȚIE Les villageois se rassemblent dans la maison de la famille du défunt, de bon matin. Tout le monde est vêtu des habits de deuil traditionnels, noirs. Les murs sont couverts de tapis et de vieilles assiettes, et près d’une centaine de personnes essayent de se frayer un chemin vers l’intérieur, pour voir le cercueil ouvert. Une banderole a été cousue en l’honneur du défunt. Une tradition pour les jeunes hommes décédés avant de se marier. Ensuite, les participants exécutent quelques danses folkloriques, calmement et sans…
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