Pourquoi Josh Brolin aime James Joyce
À l’occasion de ses nouvelles mémoires, l’acteur de “Dune” réfléchit à certaines de ses expériences de lecture formatrices.
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À Béziers, les puces du livre se tiendront ce samedi 16 novembre à la médiathèque André Malraux : vente de livres à partir de 1€. Le Foyer Rural de Saint Gély du Fesc met en place les puces des couturières ce dimanche dès 9h dans la salle polyvalente de l’espace Georges Brassens. À Palavas, durant tout le weekend, une braderie sera organisée à la salle des fêtes au profit de l’association Espoir pour un enfant. Dimanche, des bourses aux jouets prendront place à Sérignan, sur la promenade à partir de 10h et à Tourbes sur l’esplanade. À Valros, le vide-grenier de dimanche s’accompagne d’un rassemblement de motos anciennes sur l’Esplanade.
Trois groupes tribute se produiront au Zinga Zinga le 16 novembre pour rendre hommage à Queen, AC/DC et Billy Idol !
Le salon du vintage revient au Corum à Montpellier les 16 & 17 novembre. Vous y découvrirez des vêtements, du mobiliers, des objets de décoration et même des voitures anciennes, ainsi que des ateliers sur l’aquarelle, les herbiers et le cyanotype.
Billeterie
Ce match se déroulera en présence de nombreux joueurs qui ont marqué l’histoire de cette équipe : Carlos Valderrama, Julio César, Mapou Yanga-Mbiwa, Vitorino Hilton, Souleymane Camara, John Utaka, Karim Aït-Fana, Joris Marveaux, Jamel Saihi, Henri Bedimo, Abdelhamid El Kaoutari, Geoffrey Jourdren, Hoda Lattaf ou encore Tino Costa.
Billeterie
À Montpellier, les façades de l’Opéra Comédie, de l’Eglise Saint-Roch, de la Cathédrale Saint-Pierre, de la Préfecture, de l’Arc de Triomphe et de Notre Dame des Tables seront métamorphosées par des projections et des jeux de lumière à partir de 18h30, jusqu’à samedi soir.
Tout le programme
Ce début d’après-midi, une séance photo a lieu au mas du Ministre à Mauguio. Les trois joueurs du MHSC-volley, y compris Nicolas Le Goff, savourent un café au soleil après leur shooting. Le double champion olympique, qui en est à sa quatrième participation, déclare : “Si notre image peut être utile… De plus, nous avons l’occasion de partager des moments avec les enfants et leurs parents, c’est tout simplement du plaisir partagé.“
Voici le tour des handballeurs Charles Bolzinger et Diego Simonet. Ce n’est pas sa première fois et en tant que père de deux enfants, il commente : “Quelle importance a une photo pour nous ? Si elle peut apporter de la joie aux enfants…“
Christophe Caumes, le fondateur des Képis Pescalunes, exprime sa satisfaction d’avoir constamment des Miss, des artistes et des sportifs impliqués dans ce calendrier. Parmi les plus assidus, Olivier Giroud, le champion du monde de football 2018 et champion de France 2012 avec Montpellier. “Peu importe où il se trouve, que ce soit en Angleterre, en Italie ou aujourd’hui à Los Angeles, Olivier nous envoie une photo pour le calendrier. C’est sa générosité, sa fidélité, c’est tout lui,” souligne Christophe Caumes.
Parmi les enfants présents, Talya, en plein maquillage, se retrouve couverte de paillettes sur les paupières. À seulement 5 ans, elle est presque une experte des séances photos et des plateaux télé. Atteinte d’amyotrophie spinale, elle a eu accès à une thérapie génique grâce au Téléthon. Son caractère pétillant a conquis les Képis Pescalunes. Sa maman, Manon, ne peut qu’approuver : “Elle est pleine de vie… tout simplement”, résume-t-elle.
À la fin de la séance avec les deux handballeurs, Talya ne semble pas impressionnée : “Juste qu’ils sont plus grands que papa,” confie-t-elle. Elle attend surtout avec impatience de retrouver son petit chien.
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La couverture du calendrier 2025 a été conçue par l’artiste Franck Celaire. Elle sera prête d’ici la fin du mois. Les fonds récoltés grâce à la vente du calendrier seront destinés à la recherche sur le diabète pédiatrique et les cancers infantiles.
Gilles Perret et François Ruffin prennent Sarah Saldmann en tournée. La juriste et éditocrate bling-bling a accepté l’invitation de Ruffin pour partager une journée de travail avec ceux qu’elle dénigre continuellement dans ses émissions, notamment sur RMC, les qualifiant d’assistés, de glandus et de feignasses. Cela lui permettra de se rendre compte de l’exagération de ses propos. Ce qu’il en ressortira in fine, reste un mystère. Mais peut-être qu’elle pensera désormais à deux fois avant de s’exprimer… (Cela dit, il est peu probable qu’elle change. Saldmann a utilisé la même méthode d’ignorance et de diffamation sur un autre sujet – le génocide à Gaza. Une rééducation ne semble cependant pas être à l’ordre du jour cette fois-ci). Telle est la thématique d’Au boulot !, dans un double sens à la fois promotionnel et narratif. Une thématique difficile à éviter cette semaine, à l’instar de la réélection de Donald Trump. Dans les premiers instants, alors qu’il attend sa cobaye dans un salon du Plazza Athénée, Ruffin le présente à son co-réalisateur, bien qu’il y ait toutes les raisons de croire qu’il en soit déjà au courant. Ce même point sera rappelé par Ruffin à intervalles réguliers. Environ toutes les cinq minutes. Parfois pour éclairer le public qui pourrait être lent à saisir, parfois pour s’assurer que Saldmann comprenne à quel jeu elle est mêlée, qu’elle en perçoive le sens, et idéalement, qu’elle ait déjà digéré la leçon. Une riche effectue une brève immersion dans le monde du peuple. Ce n’est pas seulement un résumé du film. C’est le film en lui-même qui, à peu de choses près, se résume à cela : à cette formule qui agit comme un effet d’annonce, un slogan et un message. Au boulot ! est le quatrième long-métrage de Ruffin, le troisième réalisé en collaboration avec Perret. Les…
Nous répondons à la question séculaire : “Que veux-je pour mon anniversaire ?” avec quelques idées de cadeaux amusantes pour votre liste de souhaits.
Ce juge intervient peu dans le match, cependant ses décisions créent un impact semblable à un « séisme » ou préfigurent une « révolution ». Près de trois décennies après le jugement Bosman, qui avait abruptement déréglementé le « marché » des footballeurs professionnels, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a signalé la fin du jeu.
Sa décision du 4 octobre, destinée à marquer l’histoire sous le nom de « l’arrêt Diarra », remet en question en profondeur non seulement le système des transferts, mais également l’intégralité de l’économie du football professionnel européen, contraignant les organismes sportifs à une réforme significative.
« On ne peut pas garantir que l’arrêt Diarra mettra fin une fois pour toutes à l’ensemble du système des transferts, mais l’ancien système est révolu », résume Antoine Duval, juriste au Centre de droit international et européen du sport de l’Institut Asser.
Pour saisir les enjeux de cette affaire, il est essentiel de revenir à l’arrêt Bosman de décembre 1995. À la suite d’un conflit entre le joueur Jean-Marc Bosman et le club de Liège (Belgique), la CJUE a décidé de rendre les règles entourant les contrats des joueurs moins restrictives, interdisant notamment les quotas de nationalités au sein des équipes au nom de la libre circulation des travailleurs au sein de l’Union.
En l’absence de nouvelles régulations, les conséquences de cet arrêt sont renversantes : il provoque une flambée du nombre et des montants des transferts, une concentration des joueurs les plus talentueux dans les clubs les plus riches, et leur transformation en actifs financiers spéculatifs.
Dès lors, les transferts deviennent un enjeu crucial dans un football à plusieurs vitesses. Certains clubs, modestes mais spécialistes de la formation de joueurs, se concentrent sur l’élevage et la vente de jeunes talents, sachant qu’ils ne peuvent pas se permettre de les conserver. Parmi eux, de nombreux clubs français (Le Havre, Auxerre…).
D’autres clubs, avec un statut intermédiaire, se spécialisent dans l’acquisition et la revente de joueurs prometteurs, comme Lille ou Monaco en France. Enfin, les clubs les plus riches tirent parti de la dérégulation pour attirer à prix d’or les prospects provenant des clubs et championnats moins prospères.
Par conséquent, les montants des transferts deviennent un aspect fondamental pour les finances des clubs. Ces montants sont déterminés par les négociations entre les clubs, et dépendent, au-delà de la valeur sportive perçue du joueur, des critères comme son âge, son poste, sa nationalité, et surtout la durée restante de son contrat. En effet, le montant d’un transfert correspond au « rachat » par le club acquéreur de la durée du contrat non réalisée au sein du club cédant.
Malgré la dérégulation, les acteurs du football ont gardé certaines contraintes pour assurer un minimum de stabilité des effectifs et le bon déroulement des compétitions. Le système actuel, établi par un règlement de la Fifa (la fédération mondiale du football) en 2001, reste donc largement en décalage avec le droit européen. Par exemple, les joueurs professionnels ne peuvent changer de club en dehors des périodes autorisées (les « mercatos » d’été et d’hiver).
Mais ce que la CJUE a récemment invalidé, c’est que, contrairement aux autres travailleurs, la Fifa leur interdit de rompre unilatéralement leur contrat, sous peine d’une suspension et de lourdes sanctions pécuniaires pour eux et leur nouveau club.
Cette interdiction de rompre leur contrat a été illustrée par le milieu de terrain français Lassana Diarra lorsqu’il a décidé de quitter le Lokomotiv Moscou, qui lui avait notifié une réduction de salaire, au terme de la première année de son contrat, pour rejoindre le Sporting de Charleroi en Belgique.
S’appuyant sur le règlement de la Fifa, le Lokomotiv a obtenu la condamnation de Lassana Diarra à une suspension de quinze mois et à lui verser 10,5 millions d’euros. Craignant de devoir régler ce montant solidairement et d’encourir des sanctions sportives, Charleroi a renoncé à recruter le joueur, qui a alors saisi la justice belge, soutenu par les syndicats de footballeurs.
La CJUE, saisie à son tour par la Cour d’appel de Mons, a donc donné raison au joueur, estimant que le règlement de la Fifa contesté, en imposant des risques juridiques, financiers et sportifs « de nature à entraver le transfert international des joueurs », est incompatible avec les principes de la libre concurrence et de la libre circulation des travailleurs.
En résumé, si un joueur souhaite rompre son contrat, il ne devrait payer qu’une indemnité sans lien avec le montant de l’indemnité de transfert antérieurement versée par le club pour l’acquérir (ni avec le montant escompté pour un futur transfert).
Or, si les joueurs peuvent rompre leurs contrats plus simplement et à moindre coût, les valeurs des transferts sont vouées à chuter. Problème : bien que l’élimination de ce cynique « marché des footballeurs » se justifie, elle nuirait aux recettes de nombreux clubs et championnats dont le modèle économique repose sur la formation et la valorisation des footballeurs, c’est-à-dire sur la perception d’indemnités de transfert.
« Les clubs portugais, néerlandais, belges, par exemple, dépendent de ces revenus, leur droit de diffusion télévisée national étant beaucoup plus faible », rappelle Antoine Duval. Les clubs français, très vendeurs (hors PSG) et déjà en grande difficulté économique, seraient eux aussi fortement touchés.
« Le système actuel des indemnités de transfert a paradoxalement pour avantage de jouer un rôle de redistribution que les instances régulatrices du sport n’ont pas assumé, explique Loïc Ravenel, chercheur au Centre international d’étude du sport (CIES). Sans lui, de nombreux clubs feraient faillite. »
Au sommet de la pyramide, les clubs et championnats les plus riches, notamment la domineante Premier League anglaise, qui investissent massivement dans les talents sportifs, affichent des balances de transferts largement déficitaires : leurs autres ressources (droits de diffusion, revenus commerciaux, de sponsoring et de marketing) compensent ces pertes.
Ces investissements « ruissellent » ainsi vers les clubs moins favorisés, complétés par des mécanismes de solidarité qui redistribuent une partie des montants des transferts aux clubs ayant contribué à la formation du joueur – jusqu’au niveau amateur.
« Le marché des transferts ne fait pas entrer d’argent dans l’économie du football, il en fait sortir au profit d’intermédiaires et d’investisseurs, et crée une dynamique incontrôlée. Ce système est arbitraire, pénalise les joueurs, génère une bulle spéculative et a des effets extrêmement néfastes : évasion fiscale, opacité, corruption, etc. Pourtant, malgré tout, il constitue un système redistributif », ajoute Antoine Duval.
Le juriste s’élève contre « l’idée totalement erronée selon laquelle l’Union européenne aurait “néolibéralisé” le football » :
« L’arrêt Bosman a été accusé de tous les torts, alors qu’il prônait beaucoup plus de solidarité et de redistribution… mais pas sur la base d’un marché des transferts. Aujourd’hui, nous revenons à cette injonction, jamais concrétisée par les autorités sportives : comment organiser la redistribution entre les clubs et ligues riches et ceux qui le sont moins ? »
La Fifa a lancé un round de négociations avec divers acteurs concernés, notamment les représentants des joueurs, qui souhaitent repenser le système à leur avantage. Que pourrait en découler ?
« L’arrêt Diarra implique a minima qu’il faut établir un cadre, une méthode pour définir de manière plus objective le montant d’une indemnité de transfert. Toutes les parties ont trop à perdre si le système des transferts disparaît, ce qui les incite à mettre en place des règles communes, une sorte de nouvelle convention collective. Et si l’on veut préserver les principes du sport européen, il faudra bien organiser la redistribution des ressources », prédit Loïc Ravenel.
Pour l’instant, la Fifa estime qu’il lui suffit de modifier l’article 17 de son règlement, mis en cause par la CJUE, afin de se conformer et de permettre le bon déroulement des prochaines « mercatos ». « Les négociations pourraient viser à apporter le minimum de changements possibles, en établissant un système de transferts “light” », admet Antoine Duval.
« Il est également possible de plaider pour un système de redistribution plus équitable, mieux organisé avec des contributions mieux répertoriées entre tous les clubs ayant formé un joueur, et des prélèvements sur les droits TV redistribués par les ligues nationales ou par la Fifa via une sorte de fonds de réserve », propose Loïc Ravenel.
« Nous avons une opportunité de réinventer l’économie du football, espère Antoine Duval. L’enjeu consiste à convaincre les organisations sportives de trouver une autre voie pour réduire les inégalités en assurant solidarité et redistribution. »
Sur le plan économique et juridique, le débat est également politique. Le jeu est lancé et son issue est d’autant plus incertaine que les règles du jeu ne sont pas encore définies. Une chose est sûre : depuis Bruxelles, le juge observait la situation d’un œil attentif.
Dans la plaine de Clermont-Ferrand, deux projets de mégabassines, qui seraient les plus vastes de France, suscitent une forte opposition. Contrairement à celles de l’Ouest, elles pomperaient directement dans l’Allier.
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Un rondin de bois. C’est le dernier trophée individuel qu’aura soulevé Takayuki Suzuki. À Portland, quand les Timbers, pensionnaires de seconde division étatsunienne, marquent un but, la mascotte du club scie un morceau de tronc d’arbre pour l’offrir au buteur. C’était le 15 juin 2010, contre une équipe amateure, en coupe. Huit ans plus tôt, le 4 juin 2002, le Japon entre dans sa Coupe du monde, à domicile. Des avions de chasse survolent le Saitama Stadium pour inaugurer la rencontre contre la Belgique. Ça fait six ans que le pays attend ça, depuis sa désignation comme co-organisateur de la compétition avec la Corée du Sud. En tant que nation émergente du foot, cet événement est l’occasion pour le Japon de montrer aux yeux du monde de quoi il est capable. Suzuki, qui ne compte pourtant que deux saisons convenables derrière lui – à 26 ans (!) –, en plus de ne pas avoir marqué depuis six mois, est aligné d’entrée de jeu. C’est même lui qui donne le coup d’envoi. On arrive à l’heure de jeu quand, quelques secondes seulement après l’ouverture du score de Marc Wilmots, Shinji Ono adresse un long ballon vers l’avant. Derrière les deux centraux belges surgit Suzuki, à pleine balle, qui se couche, s’étire de tout son corps, pour tendre la jambe droite et pousser le cuir au fond des filets de De Vlieger. À l’école, les becs de ceux qui avaient osé me narguer en anticipant la victoire des Belges se clouent, et je jubile. Pour moi, c’est l’aboutissement de tant d’espoirs portés en l’équipe nationale japonaise, depuis un pays où je ne partage mon identité avec personne d’autre. Je me porte antagoniste à la Belgique, et le Japon ne se laissera pas battre par eux. J’ai l’impression d’avoir 23 camarades venus m’épauler…
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