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Jean-Yves Le Drian ne sera plus ministre confie François Hollande

LUDOVIC MARIN via Getty ImagesFrançois Hollande et Jean-Yves Le Drian lors de la cérémonie du 8 mai 2022, à Paris. POLITIQUE – Alors que la composition du nouveau gouvernement se fait toujours attendre, François Hollande a dévoilé ce lundi 9 mai le nom d’un ministre sur le départ. Dans l’émission de France 5 C à Vous, il a révélé avoir discuté avec Jean-Yves Le Drian, qui lui a confié qu’il ne resterait pas au ministère des Affaires étrangères. Lors de cette interview, l’ancien président faisait face à l’éditorialiste politique Patrick Cohen. Ce dernier revenait sur la discussion entre François Hollande et Jean-Yves Le Drian immortalisée par les caméras pendant la cérémonie du 8 mai. “Ce n’est pas fréquent de vous voir côte à côte aujourd’hui, alors qu’il (Le Drian) a été votre ministre pendant cinq ans et ministre d’Emmanuel Macron pendant cinq ans”, remarque le journaliste. “Il me l’a dit : Jean-Yves le Drian ne sera plus ministre d’Emmanuel Macron. Quand j’étais président, il a été un bon ministre de la Défense. Après, ce qu’il a fait comme ministre des Affaires étrangères… On ne l’a pas vu énormément.”@fhollande dans #CàVous ⬇️ pic.twitter.com/6jThIM3YKr — C à vous (@cavousf5) May 9, 2022 Et l’ex-président d’embrayer: “Il arrête, donc…” Patrick Cohen s’empresse de lui demander de confirmer: “Il arrête, vous êtes sûr?” François Hollande, complète: “C’est qu’il m’a…”, sans toutefois terminer sa phrase. “C’est ce qu’il vous a dit? On a un scoop alors”, souligne l’éditorialiste. “Peut-être qu’il sera retenu!”, termine le socialiste avec un sourire. Cazeneuve ou Azoulay au Quai d’Orsay? Pour tenter de rattraper ce qu’il n’aurait peut-être pas dû partager sur le plateau de télévision, François Hollande revient sur la question de départ. “Non mais on parlait du Mali, de l’Afrique, des décisions que nous avons pu faire ensemble. Quand j’étais…

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À Toulouse, l’hommage présidentiel aux victimes des attentats de l’école Ohr Torah

LUDOVIC MARIN via AFPEmmanuel Macron, Francois Hollande, le président israëlien Isaac Herzog et Nicolas Sarkozy devant l’école Ohr Torah à Toulouse à l’occasion des dix ans des attentats terroristes commis par Mohamed Merah. POLITIQUE – Dix ans après les attentats de Mohamed Merah qui ont fait sept morts, dont des enfants juifs, le président Macron et son homologue israélien, Isaac Herzog, ont rendu un hommage émouvant aux victimes dimanche 20 mars à Toulouse. En milieu d’après-midi, les deux présidents ont déposé une gerbe dans la cour de l’école Ohr Torah (anciennement école Otzar Hatorah), au pied de “l’Arbre de vie”, un monument en hommage aux victimes. C’est ici, le 19 mars 2012 vers 8h, que deux enfants, Myriam Monsonego, 7 ans, et Gabriel Sandler, 3 ans, ont été abattus à bout portant dans la cour de récréation par Mohammed Merah, un délinquant âgé de 23 ans. Quelques secondes avant, Arié Sandler, 6 ans, et son père Jonathan Sandler avaient également succombé aux balles du tueur au scooter. Celui-ci avait démarré son périple meurtrier une semaine plus tôt pour abattre, à Toulouse puis Montauban, trois militaires, Imad Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad, et provoquer des blessures irréversibles à un quatrième soldat, Loïc Liber, devenu tétraplégique. 7 victimes Dimanche matin, la cour de l’école s’est d’abord remplie d’anciens élèves, témoins de l’attaque, venus des quatre coins du monde pour une cérémonie poignante autour du rabbin et directeur de l’établissement, Yaacov Monsonego, dont la fille Myriam, 7 ans, a péri sous les balles de Mohamed Merah. “La douleur est intense, ce qui s’est passé a été traumatisant et l’absence ne sera jamais comblée. Mais c’est la volonté de vivre et la solidarité au sein de l’établissement qui seront les plus fortes”, a témoigné Ava Ouaknine, 19 ans, amie de Myriam Monsonégo. “J’avais 16…

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Présidentielle: Macron au défi de passer de “président des crises” à candidat

POOL New via ReutersEmmanuel Macron photographié en mars 2020 à Mulhouse, en pleine crise du coronavirus (illustration) POLITIQUE – Pour certains c’est un atout. Pour d’autres, un boulet. Emmanuel Macron, qui officialisera sa candidature à l’élection présidentielle sous peu, incarne inéluctablement son mandat écoulé. Un quinquennat marqué par des crises sans précédent qui, des gilets jaunes à la pandémie en passant par différentes tensions internationales, ont considérablement marqué (et parfois entravé) son action à la tête de l’État, affectant ainsi le bilan à faire valoir auprès des électeurs. Ce qui va forcément déteindre sur sa campagne électorale, dans un contexte où ses adversaires, en piste depuis des mois, l’attendent de pied ferme pour en découdre sur ce terrain. D’ailleurs, ses principaux adversaires, de gauche, de droite et d’extrême droite, utilisent tous une présumée capacité à le battre au second tour comme argument électoral. Il est impossible de ranger le costume de président le temps d’une campagneFranck Louvrier, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Comme si, en chassant l’actuel locataire de l’Élysée, on tirait un trait sur les crises et les tensions qui marquent l’exercice du pouvoir. Ce n’est pas nouveau. Avant lui, Nicolas Sarkozy avait eu aussi à descendre dans l’arène, au terme d’un mandat secoué par une crise économique qui faisait vaciller l’Europe.  “Toute la difficulté, c’est la duplicité” En étant confronté au même défi: comment revêtir l’habit de candidat, tout en tirant profit du costume, a priori confortable, du capitaine debout dans la tempête pendant que d’autres rivalisent de propos d’estrade? “Si on perd le triple A, je suis mort”, avait-il confié, alors qu’il faisant de la préservation de cet indicateur de confiance économique l’une des clés de sa réélection. Depuis, la France n’a jamais retrouvé cette note. Ni Nicolas Sarkozy le pouvoir.  Franck Louvrier, aujourd’hui conseiller politique de…

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Mali: Hollande, qui a lancé Barkhane, aurait retiré les troupes “plus tôt”

Capture BFMTVMali: Hollande, qui a lancé Barkhane, aurait retiré les troupes “plus tôt”, s’il avait été à la place de Macron La France devait répondre à l’appel des autorités et des États de la région. Sans cette opération, le Mali serait sous le joug des terroristes. Je veux saluer les soldats qui ont combattu et qui combattent encore au Sahel. Je pense aux hommes qui ont perdu la vie et aux blessés. pic.twitter.com/1YtngBr79g — François Hollande (@fhollande) February 17, 2022 Évoquant les sacrifices des soldats français, dont 53 sont décédés, François Hollande a salué le travail des équipes sur le terrain, rappelant à ceux qui disent que l’opération a été échec que “si cette opération n’avait pas réussi, le djihadisme se serait installé durablement”. Et d’assurer: “Le sacrifice des soldats n’aura pas été vain”. Il a ensuite rappelé que “l’intervention de la France en janvier 2013 était à la demande des autorités maliennes et des chefs d’États ouest-africains. Sans elle, Bamako aurait été conquis par les jihadistes et l’ensemble des pays de la région aurait été déstabilisé”. Ainsi, il l’assure: “Si c’était à refaire, je prendrais la même décision car elle était conforme à nos valeurs et capable de porter un coup d’arrêt au terrorisme”.  Toutefois, pour ce qui est du retrait des troupes, il a lancé une petite pique à son successeur: “J’aurais sans doute fait un retrait plus précoce, au moins dès le coup d’État de 2020. Je serais parti plus tôt, dès lors qu’il y avait une rupture, dès lors qu’il n’y avait plus d’institutions ni de dialogue politique”, a-t-il affirmé.  À voir également sur Le HuffPost: Pour Le Drian, ce n’est pas la France qui quitte le Mali, “c’est le Mali qui s’isole” Source

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Hollande “pour l’instant pas candidat” à la présidentielle, Hidalgo réagit

via Associated PressFrançois Hollande et Anne Hidalgo à Paris le 26 novembre 2020 (photo d’illustration). POLITIQUE – “Un ancien président peut très bien refaire de la politique”. François Hollande tâterait-il le terrain pour une éventuelle candidature à la présidentielle de dernière minute? L’ancien chef d’État s’est montré ambigu dans de récentes déclarations sur l’élection à venir. De l’“humour”, préfère balayer la candidate du PS Anne Hidalgo.  Dans un reportage diffusé dimanche 23 janvier sur France 3, François Hollande a souligné devant des lycéens que “pour l’instant” il “n’est pas candidat”. “Pour l’instant”? “J’ai les mêmes idées qu’avant, alors je continue à les défendre. Et un ancien président peut très bien refaire de la politique et, c’est arrivé, être candidat à l’élection présidentielle”, a-t-il ajouté. Faudrait-il donc se préparer à une candidature de plus à gauche? François Hollande lui-même s’interroge: “On pourrait se dire ’est-ce qu’une candidature de plus serait utile?′ Je ne sais pas. Je ne pense pas d’ailleurs”, a-t-il nuancé, sans rien exclure pour autant. Dans un entretien au Parisien en octobre, François Hollande avait semblé écarter une éventuelle candidature: “Je n’ai pas besoin de nourrir cette ambition. Je ne recherche rien pour moi-même. Je n’ai pas de revanche à prendre”, affirmait alors celui qui avait renoncé à briguer un deuxième mandat. L’“humour” de François Hollande L’ancien président de la République s’était déjà montré très critique envers les “candidatures lilliputiennes” de la gauche. Il avait cependant décrit Anne Hidalgo comme “une femme toute de sang-froid, de détermination et de ténacité”, à laquelle il conseillait de rester “fière de son identité socialiste” pour ”être capable de rassembler une majorité de Français”. Mais pour l’instant, force est de constater que cela n’est pas vraiment le cas. Anne Hidalgo, créditée de 3% d’intentions de vote dans les sondages, peine à convaincre y…

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Présidentielle: Hidalgo et Hollande posent ensemble (et ça fait rire jaune Mélenchon)

Capture Twitter/Anne HidalgoPhoto publiée sur le compte Twitter d’Anne Hidalgo POLITIQUE – Souriez, vous êtes affichés. Ce samedi 6 novembre à Tulle, François Hollande recevait dans son fief corrézien Anne Hidalgo, dont la campagne peine à décoller à cinq mois de l’élection présidentielle 2022. L’occasion pour l’ancien président de la République et la candidate socialiste de s’afficher ensemble et d’envoyer un message de réconciliation, alors que l’ex-chef de l’État n’a pas toujours été ménagé dans les rangs du PS depuis sa (difficile) fin de quinquennat.   Sans surprise, une “meute” de photographes et de caméras accompagnait ces retrouvailles, prolongées au Salon du Livre de Brive-la-Gaillarde et à la Fête de la Rose à Malemort. Résultat (entre autres), ce cliché de mise en scène saisi par une journaliste de L’Opinion, ironisant sur ce “café en toute en intimité”. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Luc Mélenchon, jamais avare de tacles lorsqu’il s’agit d’évoquer l’ancien président de la République. “Même Hollande est à gauche d’Hidalgo”, a grincé sur Twitter le candidat insoumis, en reprenant à son compte (sans la citer) la photo de la journaliste. Une sorte de coup double pour le député des Bouches-du-Rhône, visant à la fois sa concurrente de gauche pour 2022 et l’ex-chef de l’État.  À noter que cette opération réconciliation intervient quelques jours seulement après la sortie du livre de François Hollande, Affronter, dans lequel il juge que “toutes les candidatures sont lilliputiennes”. Y compris donc celle d’Anne Hidalgo, qu’il soutient aujourd’hui. Pour autant, l’ancien locataire de l’Élysée n’y voit pas de paradoxe, considérant que “la campagne n’a pas encore commencé”. Même confiance sur les sondages catastrophiques accumulés jusqu’ici par la maire de Paris. “C’est très bon signe”, a-t-il répondu, en référence à sa propre trajectoire en 2012. “Là on se met en route, c’est l’objet de notre visite, la campagne commence véritablement,…

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Hollande dénonce le rôle de Bolloré dans la montée de Zemmour en puissance

Sarah Meyssonnier via ReutersHollande estime que Zemmour est le candidat de Bolloré et de son groupe POLITIQUE – Donald Trump? Jair Bolsonaro? Nigel Farage? Depuis l’émergence, dans les sondages, au moins, du polémiste d’extrême droite Éric Zemmour, à quelques mois de l’élection présidentielle, nombreux sont ceux en France ou à l’étranger à comparer son aventure à celle d’autres populistes aux quatre coins de la planète.  Ce samedi 30 octobre, c’est au tour de l’ancien chef de l’État socialiste François Hollande d’y aller de son analyse. Et pour lui, l’essayiste condamné pour incitation à la haine se rapproche plutôt de Beppe Grillo, cet humoriste italien devenu le chef de file historique du M5S, une formation populiste qui a triomphé en 2016 de l’autre côté des Alpes avant de péricliter depuis.  “Zemmour est présent depuis quelque temps dans l’espace public, comme chroniqueur pour le Figaro et pour certaines émissions. Il fait partie du monde médiatico-politique, il est passé d’un univers à un autre”, raconte-t-il ainsi dans une interview publiée sur le site du quotidien italien Corriere della Sera, ajoutant, dans son analogie: “Beppe Grillo a débuté comme comédien puis est entré en politique.” “Le groupe Bolloré a choisi Zemmour comme porte-parole” L’ancien locataire de l’Élysée, qui signe un retour médiatique offensif, voit, malgré tout, plusieurs différences entre l’irruption d’Éric Zemmour dans le débat public, et les autres profils de sa trempe. La première: ses liens avec le groupe Vivendi et son pôle médias Canal +.  “Zemmour est une entreprise, avec des résultats financiers, soutenue par un groupe de médias”, estime ainsi François Hollande, visant implicitement le magnat français Vincent Bolloré, en particulier sa chaîne d’informations Cnews, laquelle a accueilli l’essayiste sur son antenne pendant près de trois ans, presque quotidiennement. “Trump est passé de la télé-réalité à la Maison Blanche, mais il était le candidat du…

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Procès du 13-Novembre: la présence de Hollande ne fait pas l’unanimité

POOL New via ReutersFrançois Hollande, photographié le 26 décembre 2016 à Paris, doit témoigner lors du procès du 13-Novembre.  JUSTICE – L’ancien chef de l’État, François Hollande, appelé à venir témoigner le 10 novembre au procès des attentats du 13-Novembre devant la cour d’assises spéciale de Paris a suscité ce vendredi 10 septembre quelques interrogations de la part de plusieurs avocats de la défense. “On ne comprend pas pourquoi il (François Hollande) a été cité. Si les parties civiles pouvaient nous expliquer afin que l’on puisse préparer l’audition de cet individu”, a affirmé Me Martin Mechin, avocat de Hamza Attou, l’un des trois accusés qui comparaît libre sous contrôle judiciaire, après que l’huissier chargé de citer la liste des témoins attendus dans les prochains mois, a indiqué “Hollande, François”. “On ne comprend pas très bien ce que ce témoin pourrait apporter à la manifestation de la vérité”, estime Martin Mechin. Une perte de temps, pour certains avocats  Un avocat des parties civiles a expliqué que l’ancien chef de l’État avait été cité par l’association “Life for Paris”. “Il était au moins sur l’un des lieux des attentats, le Stade de France”, a rappelé l’avocat. “Il pourra donner des éléments sur un certain nombre de thématiques”, a-t-il ajouté. Christian Saint-Palais, un des avocats de Yassine Atar, jugé pour participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle et qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, n’est pas convaincu. “On se demande ce que ces témoins apportent pour éclairer la vérité”, dit-il.  “Ce témoignage va prendre du temps sur ceux des parties civiles et de la défense”, argumente-t-il. La présence de Fenech aussi questionnée Me Saint-Palais s’interroge aussi sur la présence comme témoin de Georges Fenech, ancien président de la commission parlementaire sur les attentats du 13-Novembre et qui vient de publier un…

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Le testament de François Mitterrand: ce que l’on avait oublié de l’ancien président

POLITIQUE – C’était le 10 mai 1981. Les Français, devant leur télévision, vivaient une soirée électorale hors normes. Du duel François Mitterrand–Giscard d’Estaing, le candidat socialiste sortira vainqueur avec moins de 52% des voix. De 1981 à 1995, l’homme d’État gouverne le pays, cachant un cancer pendant 14 ans. Et devenant, selon ses dires “le dernier des grands présidents”. Pour Le HuffPost, l’écrivain et journaliste Georges-Marc Benamou nous rappelle certains faits notoires de ce “monarque républicain”. Auteur de “Le dernier président”, publié pour la première fois en 1997 et récemment réédité en poche dans la collection Abeille de Plon, cet intime de Mitterrand nous replonge dans sa fin de vie en 1995. Le HuffPost“Le dernier Mitterrand” de Georges-Marc Benamou, éditions 2021 Collection Abeille de chez Plon Fin de vie choisie et socialistes avides Une dernière cérémonie d’adieux aux airs de Cène -laquelle restera célèbre à la parution du livre pour avoir révélé que le président et ses fidèles s’étaient offert des ortolans, des petits oiseaux engraissés, rares et interdits, dont l’engloutissement goulu consistait en un cérémonial luxurieux – et voilà un président qui choisit sa mort, nous raconte Georges-Marc Benamou. Le mot euthanasie n’existe pas encore, mais Mitterrand a trop peur de la sénilité. “Il choisit sa mort. Son moment. Son heure. Sa méthode”, peut-on lire.  Dans les dernières années, celui qui a également écrit ses mémoires raconte les tensions qui agitaient la famille socialiste. Les Jospin et autres Fabius. Pour Georges-Marc Benamou, les tentatives pour détrôner Mitterrand étaient d’une violence “dont souffrait beaucoup le président”. Pas un socialiste pur et dur, mais plutôt un “républicain de gauche”, François Mitterrand ”était finalement le chef d’une famille qui ne l’aimait pas”, nous résume l’écrivain. Seuls Ségolène Royal et François Hollande continuent de lui marquer leur soutien. Ce dernier prononcera d’ailleurs un discours…

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Le plaidoyer de Hollande et Gayet pour l’ouverture de lieux culturels

POLITIQUE – Ne comptez pas sur François Hollande pour affirmer qu’il aurait mieux géré la crise sanitaire que son successeur. “C’est tellement facile de dire qu’à la place d’Emmanuel Macron, j’aurais fait beaucoup mieux”, a déclaré l’ancien président français lors d’un entretien en direct de l’appartement du journaliste Samuel Étienne, retransmis sur sa chaîne Twitch lundi 8 mars. François Hollande a expliqué qu’il ne lui semblait pas opportun de juger un exécutif confronté à une situation inédite. Et d’assurer qu’en ce moment “on a besoin de moins de polémiques, parce qu’on peut toujours en faire, plus d’unité pour se dire comment on se débarrasse du virus”. Aussitôt sa bienveillance exprimée, il n’a pu s’empêcher de noter qu’“il y a eu des erreurs et des défauts d’anticipation” et de regretter une gestion de crise “extrêmement centralisée” depuis Paris qui a manqué “de souplesse et de flexibilité” en n’accordant pas à l’échelon local suffisamment de marges de manœuvre aux maires. “Mesure générale inappropriée” Interrogé plus tard sur les mesures restrictives affectant le monde culturel notamment depuis la mise en place fin 2020 d’un couvre-feu national, François Hollande a définitivement rangé son indulgence de côté, allant carrément jusqu’à présenter des contre-propositions. Dans son viseur, la non-réouverture de tous les lieux culturels annoncée par Jean Castex début décembre qui lui paraît excessive. “Je pense que la mesure générale a été inappropriée parce qu’il y a des endroits où avec des mesures sanitaires, on pouvait parfaitement tenir le spectacle ou offrir une possibilité pour le cinéma avec le strict respect des gestes sanitaires et des gestes barrières”, a-t-il expliqué, non masqué, à quelques centimètres de l’intervieweur qui avait laissé la fenêtre dans son appartement fermée. Julie Gayet, sa compagne, a développé un argumentaire assez proche quelques minutes plus tôt sur le plateau de “C à…