Le prix que le Liban paie pour la guerre Hezbollah-Israël
Les partisans du groupe restent fermes face au déplacement généralisé et aux milliers de décès.
Les partisans du groupe restent fermes face au déplacement généralisé et aux milliers de décès.
Les retards de production de puces et un problème de surchauffe supposé n’ont pas freiné Nvidia, qui a annoncé un autre trimestre de bénéfices records et a déclaré que les Blackwells sont désormais entre les mains de Microsoft et d’OpenAI.
Avec un retour musical à Oz et une épopée sanglante de la Rome antique, les studios hollywoodiens parient sur le spectacle à gros budget.
Les cartes des récents incendies dans la région ressemblent à celles de la Californie en août, avec des centaines de points rouges.
C’est la débâcle pour les usines françaises et leur personnel. Michelin a décidé de fermer ses sites de Cholet et Vannes, où 1200 employés travaillent. Cette fermeture est jugée “inéluctable” par le groupe, qui évoque “la concurrence asiatique sur les pneumatiques pour camionnettes et poids lourds, ainsi que la détérioration de la compétitivité en Europe”. Les employés de Michelin font preuve d’inquiétude, de colère et de détermination, en organisant de multiples manifestations. Le groupe a déjà procédé à des suppressions de postes et de sites en France, en Europe ou en Chine, toujours au nom de la réduction de la production et de la compétitivité. “En dépit de ces fermetures, Michelin reste prospère : le groupe prévoit 3,4 milliards d’euros de bénéfices en 2024, un montant équivalent à celui de 2022”, s’insurge dans Libération Serge Allègre, secrétaire fédéral de la Fnic-CGT, le syndicat de la chimie. Ce n’est pas un cas isolé. Dans la même semaine, Auchan a annoncé la suppression de 2300 postes. Les employés de la plateforme chimique Vencorex risquent de perdre 425 postes sur les 450 actuels. Le géant automobile Stellantis suspend des commandes, entraînant ainsi la fermeture de sous-traitants comme MA France dans le 93, et à Rennes, 250 emplois temporaires sont éliminés. “Des milliers d’emplois” seront perdus “dans des secteurs en situation préoccupante”, a averti Marc Ferracci sur France Inter, samedi 9 novembre. Toute la communication autour de la politique de réindustrialisation d’Emmanuel Macron semble être un échec, analysent Thomas Porcher et Lisa Lap. C’est la conséquence directe de la politique de l’offre du gouvernement et des anciens présidents, selon l’économiste. La colère au sein du milieu agricole se ravive. Malgré les manœuvres du gouvernement l’hiver dernier, la situation des agriculteurs français ne s’est pas améliorée. La confédération paysanne intensifie ses mobilisations contre le Mercosur,…
Avec “Nightbitch”—dans lequel Amy Adams se transforme en chien—le réalisateur dépeint la parentalité comme une transformation viscérale.
Le casse-tête autour de la vente d’Opella, la branche santé grand public du groupe pharmaceutique Sanofi, au fonds d’investissement américain Clayton, Dubilier & Rice (CD&R) ne fournit aucune nouvelle illumination concernant les pratiques de fusions-acquisitions.
En revanche, il met en lumière l’incohérence de l’Etat stratège qui, surpris ou feignant de l’être par cette opération aussi attendue qu’usuelle, prend une posture risible évoquant un Gosplan soviétique.
Il y a à peine un an, au milieu de l’année 2023, l’Etat dévoilait un « plan de relocalisation de la production de produits de santé » en France, et en février dernier, une « nouvelle stratégie pour garantir la disponibilité des médicaments », le tout accompagné d’annonces financières marquantes.
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En mai dernier, lors du sommet Choose France, un record de 15 milliards d’euros de promesses d’investissements étrangers en France était annoncé. C’était extrêmement prudent : en effet, la vente de la moitié du capital d’Opella rapportera à elle seule 8 milliards d’euros, boostant de 50 % ce bilan déjà impressionnant.
Mais coup de théâtre ! La France est devenue si attractive que des ministres s’activent maintenant à restreindre les investissements étrangers : avec des accents de junte fraîchement établie, Bercy nous présente des mesures draconiennes pour contenir la voracité et la malveillance présumées d’un fonds d’investissement américain intéressé par une perle française. Un retournement prometteur du nouveau monde.
N’oublions pas que Sanofi est un acronyme dont l’une des parties signifie « omnium financier ». À l’origine un spin-off chimique d’Elf Aquitaine, ayant brièvement touché au domaine cosmétique, privatisé avec sa maison mère en 1994, et aujourd’hui un laboratoire pharmaceutique issu d’une longue série de fusions-acquisitions, principalement en dehors de France. Quelle surprise peut-il y avoir à ce que la logique ayant permis à Sanofi de croître s’applique ici dans l’autre sens ?
Pour mieux doter sa mariée, Sanofi a engagé des dépenses considérables : 1,3 milliard d’euros ont été alloués au premier semestre 2024 pour des « coûts de restructuration et assimilés » qui « incluent principalement ceux relatifs à la séparation de l’activité Opella ». Il est donc raisonnable de penser que le risque de restructuration industrielle est relativement faible à court terme.
Il ne s’agit naturellement pas d’être crédule face à la perte de fleurons industriels français dont le nombre croît. Mais comme à chaque fois, c’est de manière tardive que l’Etat interroge la stratégie d’une pépite française, semblant plus préoccupé par l’extinction de vifs débats que par l’extraction de leçons, notamment concernant les aides publiques, la localisation de ses productions, l’emploi, ou la recherche et développement.
Nous ne savons pas exactement ce que recouvre cet « accord tripartite inédit ». Pour l’instant, il faut se satisfaire d’un communiqué de presse gouvernemental. Le contenu du document devra être examiné de près car tout n’est pas limpide.
Par ailleurs, les chiffres ne sont pas son point fort : l’Etat évoque une participation de la Banque publique d’investissement (BPI) de 1 % à 2 % du capital, pour « 100 à 150 millions d’euros », tandis que Sanofi évalue Opella à « environ 16 milliards d’euros ». Chacun appréciera la précision de la participation annoncée par l’Etat – à près ou à moins de 50 % près – et qu’en définitive, cela ne vaudrait en réalité pas plus de 0,6 % à 0,9 % de la valorisation mentionnée…
L’année précédente, l’Etat, ne possédant « que » 84 % du capital d’EDF, jugeait essentiel de débourser 9,7 milliards d’euros pour (re)prendre 100 % du contrôle de l’énergéticien afin de « mener de manière accélérée des projets ambitieux et essentiels à notre avenir énergétique ». Aujourd’hui, 0,6 % à 0,9 % du capital d’Opella permettrait d’atteindre un objectif similaire dans le secteur pharmaceutique ?
L’accord promet des « engagements », dont on ne sait pas s’ils sont simplement conditionnés à l’autorisation de rachat. En effet, les objectifs fixés sont inédits : maintien de la production et du « niveau » de valeur ajoutée sur deux sites (pourquoi pas tous ?), pas de « licenciement économique contraint » (un concept original), investissement minimum sur cinq ans, obligation d’achat auprès de sous-traitants français. Au terme d’une surprenante boucle, l’accord va même jusqu’à « offrir des perspectives d’accroissement de l’emploi industriel en France » !
Tout cela paraît tellement simple que l’on se demande pourquoi ne pas généraliser ce type d’accord par lequel l’Etat peut soudainement décider de tout en lieu et place des entreprises. La prévision du produit intérieur brut (PIB) serait une science exacte, le plein-emploi garanti et le déficit budgétaire un lointain souvenir.
Poursuivant la métaphore, ce fantasme inspiré du Gosplan est prévu « pour cinq ans »… un bon vieux plan quinquennal en somme. En cas de non-respect, pas de goulag toutefois, mais des amendes présentées comme dissuasives.
Nous ne savons pas comment tout cela sera évalué, mais les amendes fixées entre 200 et 300 millions sur cinq ans ne semblent pas si impressionnantes face à une opération de 16 milliards d’euros, pour une entité ayant enregistré un résultat opérationnel de 1,4 milliard d’euros en 2023. De plus, avec la répartition prévue du capital, 49,1 % de ces amendes seraient à la charge de Sanofi, et 0,9 % par l’Etat…
L’Etat ne peut pas vraiment feindre la surprise, à moins que le mal ne soit plus profond. Opella est une perte stratégique, un épisode parmi d’autres qui alimente le sentiment d’affaiblissement du pays.
Cet accord scellé dans l’urgence ressemble à un extincteur politique, rien d’une réponse posée qui s’inscrirait dans un cadre stratégique défini. Il aurait assurément été plus aisé d’expliquer pourquoi cette cession, déjà annoncée et repoussée à plusieurs reprises, faisait ou non partie d’une stratégie globale, ou comment l’Etat intègre Sanofi dans sa stratégie industrielle et de santé. Au lieu de cela, c’est un tigre de papier d’un autre temps qui surgit dans la précipitation.
Dans “New Paris” d’Adali Schell, qui documente sa famille après la mort et le divorce, les individus sont plus compliqués que la pire chose qui leur arrive.
Les démocrates n’ont pas réussi à faire de la Cour suprême un sujet majeur de campagne, mais ce qui vient après la décision Dobbs pourrait très bien être pire et avoir des conséquences plus vastes.
Il s’est écoulé deux longues années depuis le lancement de Matter — le seul standard de maison intelligente conçu pour tous les régner — et il y a eu un bon nombre de déceptions autour d’un déploiement parfois bogué, d’une adoption lente par des entreprises comme Apple, Amazon et Google, et d’expériences de configuration frustrantes. Cependant, le lancement de la spécification Matter 1.4 cette semaine montre quelques signes que la Connectivity Standards Alliance (CSA, l’organisation derrière Matter) utilise plus de bâtons et moins de carottes pour amener la coalition de l’industrie de la maison intelligente à coopérer. La nouvelle spécification introduit l’« administration multi-renforcée », une amélioration de la multi-administration — la fonctionnalité d’interopérabilité très vantée qui signifie que votre lumière intelligente Matter peut fonctionner dans plusieurs écosystèmes simultanément. Elle apporte une solution pour faire fonctionner les routeurs de frontière Thread de différentes entreprises ensemble et introduit une manière potentiellement plus facile d’ajouter une infrastructure Matter dans les maisons via des routeurs Wi-Fi et des points d’accès. On peut dire que tout cela aurait dû être en place au moment du lancement de Matter. Mais maintenant, deux ans plus tard, la CSA met enfin en œuvre les corrections qui pourraient aider à faire avancer le standard. Ce sont toutes des choses qui auraient dû être en place lors du lancement de Matter. Matter 1.4 apporte également de grandes mises à jour au support de la gestion de l’énergie, y compris l’ajout de pompes à chaleur, de batteries domestiques et de panneaux solaires en tant que types de dispositifs Matter. Décevant, les caméras de sécurité n’ont pas été incluses cette fois. Le CTO de la CSA, Chris LaPré, a déclaré à The Verge que bien que le support des caméras fasse toujours partie du plan, il n’y a pas de calendrier pour une…
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