Est-ce déjà la fin du télétravail ?
Certaines grandes entreprises imposent à leurs salariés un retour en présentiel, s’imaginant à tort que cela améliorera leur performance. Pour autant, la pratique du télétravail est loin d’être condamnée.
Certaines grandes entreprises imposent à leurs salariés un retour en présentiel, s’imaginant à tort que cela améliorera leur performance. Pour autant, la pratique du télétravail est loin d’être condamnée.
Kevin Lamarque via ReutersBoris Johnson, Emmanuel Macron, Angela Merkel et Joe Biden, 4 dirigeants des pays du G20 qui ont approuvé la taxe de 15% sur les multinationales le 30 octobre 2021. TAXE – Après moult marchandages et concessions, les chefs d’État et de gouvernement du G20 ont donné ce samedi 30 octobre à Rome l’ultime feu vert à une réforme fiscale historique qui ambitionne de mettre fin aux paradis fiscaux, mais qui ne va pas assez loin au goût de certains pays en développement. Sous l’égide de l’OCDE, au total 136 pays représentant plus de 90% du PIB mondial, dont les 20 les plus riches, s’étaient engagés début octobre à taxer de manière plus équitable les multinationales et à instaurer un taux d’impôt minimal mondial de 15% à partir de 2023. Ce feu vert, annoncé par la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, sera formalisé dans le communiqué final du G20 dimanche, selon plusieurs sources proches des négociations. “Aujourd’hui, tous les chefs d’État du G20 ont approuvé un accord historique sur de nouvelles règles fiscales internationales, incluant une taxe minimum mondiale”, s’est félicitée Janet Yellen. Today, every G20 head of state endorsed an historic agreement on new int’l tax rules, including a global min tax that will end the damaging race to the bottom on corporate taxation. It’s a critical moment for the US & the global economy. I congratulate @POTUS on this achievement. https://t.co/bOh0O7cbnn — Secretary Janet Yellen (@SecYellen) October 30, 2021 Une décision aussi saluée par Emmanuel Macron sur Twitter: “Depuis quatre ans, je me bats pour mettre en œuvre une taxation internationale d’au moins 15% pour les entreprises multinationales. Ce soir, nous y sommes! L’ensemble des pays du G20 empruntent la voie d’une mondialisation plus juste.” Même enthousiasme de la part de Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie,…
picture alliance via Getty ImagesAmazon reconnaît que certains de ses employés sont contraints d’uriner dans des bouteilles (photo d’illustration prise le 31 mars 2021 au centre Amazon de Cologne en Allemagne) INTERNATIONAL – Le géant du commerce en ligne Amazon s’est excusé vendredi 2 avril auprès d’un élu américain pour avoir nié l’existence d’une pratique à laquelle sont parfois forcés ses employés: uriner dans des bouteilles en plastique. “Nous savons que nos chauffeurs peuvent avoir et ont des problèmes pour trouver des toilettes à cause de la circulation ou parfois de routes rurales, et cela a particulièrement été le cas avec le Covid, lorsque de nombreuses toilettes publiques ont été fermées”, a déclaré l’entreprise dans un communiqué. La polémique a démarré la semaine dernière, par un tweet d’un élu démocrate à la Chambre des représentants, Mark Pocan. “Le fait que vous payiez vos employés 15 dollars de l’heure ne fait pas de vous un ‘lieu de travail progressiste’”, accusait-il, “quand vous faites uriner vos employés dans des bouteilles en plastique”. Un compte officiel d’Amazon avait alors directement répondu à l’élu sur ce même réseau social: “Vous ne croyez pas vraiment à cette histoire de pipi dans des bouteilles, quand même? Si c’était vrai, personne ne travaillerait pour nous.” 1/2 You don’t really believe the peeing in bottles thing, do you? If that were true, nobody would work for us. The truth is that we have over a million incredible employees around the world who are proud of what they do, and have great wages and health care from day one. — Amazon News (@amazonnews) March 25, 2021 Mais plusieurs médias avaient par la suite rapporté de nombreux propos d’employés témoignant de l’existence de cette pratique, par ailleurs pas nouvelle. Fin mars, le média The Intercept avait également affirmé s’être procuré des documents internes attestant…
FRANCOIS NASCIMBENI / AFPLes États-Unis ont suspendu les droits de douane supplémentaires sur des produits français. (photo d’illustration) ÉTATS-UNIS – L’administration Trump a annoncé ce jeudi 7 janvier que l’application de droits de douane supplémentaires sur des produits français emblématiques comme le champagne, en représailles à la taxe française sur le numérique, et qui devait entrer en vigueur le 6 janvier 2021, est finalement repoussée. Le bureau du représentant américain au Commerce (USTR) explique dans un communiqué vouloir attendre les résultats d’enquêtes qui concernent des taxes sur le numérique adoptées ou à l’étude dans d’autres pays et juridictions. Il précise que la suspension des droits de douane visant la France “favorisera une réponse coordonnée”. “Ces enquêtes ont considérablement progressé, mais n’ont pas encore abouti à d’éventuelles sanctions commerciales”, souligne l’USTR. Aucun calendrier n’a été communiqué, à 13 jours de l’expiration du mandat du président sortant Donald Trump. “Nous prenons acte de la décision de l’administration américaine”, a déclaré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire dans une déclaration transmise à l’AFP. “Nous jugeons que ces sanctions sont illégitimes au regard du droit de l’OMC. Nous appelons une nouvelle fois à un règlement global des différends commerciaux entre les États-Unis et l’Europe, qui ne feront que des perdants, surtout dans cette période de crise”, a-t-il souligné. La France continuera “d’œuvrer pour qu’un accord politique avec une solution multilatérale sur la taxation du numérique soit trouvé à l’OCDE”, a-t-il ajouté. Une trêve d’un an arrivée à expiration “Avec Bruno Le Maire, nous poursuivrons nos efforts en vue d’un accord sur la taxation du numérique. Si les (États-Unis) reviennent sur leur décision, nous répondrons avec fermeté”, a pour sa part assuré le ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester dans un tweet. Les États-Unis menacent depuis fin 2019 d’appliquer des droits de douane…
DENIS CHARLET via Getty ImagesComment l’Europe compte mieux lutter face à l’hégémonie des Gafa INTERNATIONAL – La Commission européenne compte renforcer d’ici à la fin de l’année son arsenal répressif contre l’hégémonie des géants du numérique, pouvant aller jusqu’à leur exclusion du marché commun, a affirmé le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton au Financial Times. Les Gafa (acronyme désignant Google, Amazon, Facebook et Apple), sont “trop gros pour ne pas s’en soucier”, estime le commissaire, selon qui l’UE a “besoin d’une meilleure supervision” de ces mastodontes, à l’instar de la régulation renforcée de l’activité des banques après la crise de 2008. La Commission européenne doit dévoiler une nouvelle législation d’ici à la fin de l’année (la “Digital Services Act”), une priorité de l’exécutif européen, afin de mieux surveiller la manière dont les grandes plateformes étendent leurs activités, s’attaquent à la désinformation ou gèrent les données personnelles. Elle vise à mieux protéger les consommateurs et les concurrents plus petits. L’échelle des sanctions pour des plateformes qui, par exemple, forceraient leurs utilisateurs à n’utiliser que leur service, pourrait aller jusqu’à les obliger à se séparer de certaines de leurs activités. “Les plateformes doivent être plus responsables et tenues de rendre des comptes, elles doivent devenir plus transparentes. Il est temps d’aller au-delà des mesures d’autorégulation”, avait estimé Vera Jourova, chargée des valeurs et de la transparence au sein de la Commission, en présentant début septembre une évaluation de la mise en œuvre d’un code de bonnes pratiques contre la désinformation, lancé en 2018 et signé par Google, Facebook, Twitter, Microsoft, Mozilla et plus récemment TikTok. À voir également sur Le HuffPost: Les GAFA passés sur le gril au Congrès américain Source
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