Ça peut arriver ici
Tout le monde qui réalise avec une alarme appropriée que la réélection de Trump est un moment profondément dangereux dans la vie américaine doit réfléchir sérieusement à notre situation.
Tout le monde qui réalise avec une alarme appropriée que la réélection de Trump est un moment profondément dangereux dans la vie américaine doit réfléchir sérieusement à notre situation.
Bashar al-Assad a soutenu son régime en exploitant l’amour du Moyen-Orient pour une amphétamine appelée captagon.
Neuf ans plus tard, Trump est à portée d’un autre mandat alors que les technocrates luttent pour le contenir.
Alors que la guerre se prolonge, les défis logistiques sont compliqués par la politique, des évacuations répétées et la peur d’être tué.
À l'exception peut-être de l'or, aucun autre métal n'a causé autant de destruction que le cuivre. Dans les années à venir, nous en aurons plus que jamais besoin.
Un couple marche vers Le Estrella, l’un des quartiers de Madrid qui a donné naissance aux gangs de la ville au début des années 60. Photo de Francisco Ontañón, publiée avec l’aimable autorisation de La Felguera La première de West Side Story a eu lieu en Espagne le 7 décembre 1962 au célèbre Cine Aribau de Barcelone. Le film du réalisateur américain Robert Wise était plein de couleurs, de joie de vivre et d’exubérance juvénile – tout ce qui manquait à la vie quotidienne sous l’œil vigilant des grands dictateurs du XXe siècle. Francisco Franco était au pouvoir depuis 1939. Secouée par la guerre civile qui a marqué, et continue de marquer, l’ensemble de la société espagnole, la vie sous Franco était définie par une adhésion stricte à l’autoritarisme, au conservatisme et au catholicisme. Dans l’ensemble, le quotidien du début des années 1960 était morne et terne pour la jeunesse du pays. Publicité Inspiré de Roméo et Juliette, West Side Story était un récit musical de la vie des adolescents dans le New York des années 50, tout en toupets, couteaux brillants et longues séquences de danse. L’Amérique était à quelques milliers de kilomètres de l’Espagne, mais pour les jeunes spectateurs qui remplissaient les salles de cinéma du pays, elle aurait pu aussi bien se trouver dans une autre galaxie. Le film, qui comprend des chansons composées par le légendaire Leonard Bernstein et écrites par le grand Stephen Sondheim, est arrivé à Madrid quelques mois plus tard. Les jeunes madrilènes ont été aussi captivés par le film que leurs homologues catalans. Les séances affichaient toutes complètes et les jeunes spectateurs se levaient au milieu de la projection, pour crier et danser dans les allées et sur les sièges. Ces jeunes vivaient dans les nouveaux quartiers périphériques de la capitale espagnole,…
La réunion s’est déroulée dans une prison qui abrite le quartier général du MS-13, un gang de rue notoire et violent du Salvador. Certains de ses plus hauts dirigeants, connus sous le nom de la Ranfla, étaient présents. Ils avaient une décision importante à prendre : tuer ou non un membre du gang. Deux dirigeants de niveau intermédiaire, El Baxter et El Medias, soupçonnaient ledit membre, El Fénix, de faire quelque chose d’impardonnable au regard des lois du MS-13. El Fénix était gay. El Baxter, El Medias et El Fénix, appartenaient tous les trois à une clica, ou cellule, appelée San Cocos. Lorsque les deux premiers sont allés solliciter la Ranfla, celle-ci leur a assuré qu’elle avait des preuves de l’homosexualité du dernier. Une enquête menée sur lui a montré qu’il essayait de « détraquer » d’autres jeunes. En d’autres termes, qu’il essayait d’avoir des relations sexuelles avec eux au sein de la prison. El Baxter et El Medias ont raconté avoir vu El Fénix toucher les parties génitales d’autres membres du gang alors qu’ils regardaient la télévision ensemble dans la cellule. El Fénix avait le rang de « responsable de programme » et était à la tête d’un groupe de chefs d’autres cellules de gangs. Son rang était à peine inférieur à celui des chefs de Ranfla. Pour confirmer leurs dires, El Baxter et El Medias ont même tendu un piège à El Fénix : ils ont autorisé un autre membre du gang à recevoir une fellation de sa part pendant que les autres regardaient secrètement. El Croock, l’un des dirigeants présents à la réunion ce jour-là, était d’avis qu’il fallait tuer El Fénix. « Si vous êtes sûrs de ce que vous dites, alors je ne vois pas d’inconvénient à le tuer. Faites-le nous simplement savoir et, s’il…
À gauche : Khuzaimah Douglas via Facebook. À droite : Lewis Whyld – Pa Images via Getty Image Nous sommes le 20 février 2020 à Brierley Hill, une ville de la banlieue de Birmingham, quand un groupe de dix jeunes hommes s’introduit dans une maison au petit matin. Certains d’entre eux sont armés de machettes. Leur cible : une plantation illégale de cannabis dont les récoltes ont une valeur marchande d’environ 350 000 euros. Mais les propriétaires des lieux remarquent l’effraction et se défendent à l’aide de deux arbalètes et d’une épée. Publicité L’un des cambrioleurs est repoussé et, dans le tumulte, le propriétaire de la plantation, Saghawat Ramzan, lui décoche deux flèches. La première rate sa cible et touche son frère Waseem. La deuxième se plante dans le jeune cambrioleur, Khuzaimah Douglas, un champion de kickboxing âgé de 19 ans. Il parvient tout de même à se relever et à s’échapper, mais s’effondre en traversant la rue et se vide de son sang. Waseem meurt également peu de temps après à l’hôpital. Saghawat Ramzan, son fils et un autre homme ont été condamnés à la prison à vie en février de cette année. Depuis le milieu des années 2000, la culture domestique du cannabis au Royaume-Uni a commencé à remplacer l’herbe de contrebande importée depuis l’étranger. Les plantations sont partout : dans les greniers des pavillons de banlieue, dans les boutiques abandonnées des centre-villes ou encore dans les grands entrepôts à la campagne. Parallèlement à cette nouvelle industrie, peuplée d’un mélange de criminels professionnels et de consommateurs respectueux des lois, un nouveau type de criminalité a émergé et semble s’aggraver : le vol dans les plantations de cannabis. La dernière décennie a vu naître une guerre entre les voleurs et les cultivateurs, qui n’hésitent pas à recourir aux armes…
Steven Burton, photographe britannique, vivait à Los Angeles quand il a eu cette idée. Il était en train de regarder un documentaire intitulé G-Dog, qui suit le père Greg Boyle, l’homme qui a lancé le programme Homeboy Industries. Ce documentaire raconte les débuts de Homeboy Industries et suit d’anciens membres de gangs qui essaient de se réinsérer dans la société. À un moment, le documentaire se concentre sur l’importance pour ces gars de se faire enlever leurs tatouages, parce que, désormais, ces gravures ne représentaient plus les personnes qu’ils étaient devenues. À cet instant, Steven a eu un déclic. Il s’est dit que les tatouages pouvaient également être retirés de manière superficielle à l’aide du logiciel Photoshop, offrant à chacun, y compris au grand public, la possibilité de voir l’être humain derrière le symbole. Comment ces anciens membres de gangs vont-ils réagir en voyant leur propre visage ? s’est-il demandé. Et comment réagiront les personnes qui n’ont rien à voir avec cet univers en voyant ces gens, que l’on considère comme des voyous, avec l’apparence de personnes lambda ? Les interrogations de Steven ont été à la base de la série de photos qui suit, qui est ensuite devenue un livre, Skin Deep. On l’a rencontré pour qu’il nous raconte comment c’était de travailler avec d’anciens membres des gangs les plus violents de la cité des anges, et ce qu’il a appris, à travers ce travail, sur l’image, l’identité et le jugement. VICE : Salut Steven, commençons par le début. Après avoir eu l’idée qui est à la base de ce projet, comment as-tu recruté les gens qu’on voit sur les photos ? Steven Burton : J’ai passé beaucoup de temps à rencontrer du monde chez Homeboy Industries [une organisation qui aide les anciens membres de gangs à réintégrer la société, NDLR]. Homeboy Industries a été…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}